- Valérien d'Auxerre
-
Pour les articles homonymes, voir Saint Valérien.
Valérien d'Auxerre Biographie Nom de naissance Valérien Naissance IVe siècle Décès 6 mai 360
AuxerreÉvêque de l'Église catholique Dernier titre ou fonction Évêque Du 331 au 360 Marcellin (304-330) Elade (361-385) Autres fonctions Fonction religieuse épiscopales modifier Valérien d'Auxerre Évêque Naissance IVe siècle Décès 6 mai 360
AuxerreFête 6 mai Serviteur de Dieu • Vénérable • Bienheureux • Saint modifier Valérien est un saint religieux catholique français, évêque d'Auxerre dans le Yonne en région Bourgogne.
Sommaire
Biographie
D'origine gauloise, il assista au sacre de saint Euverte d'Orléans, en compagnie de Séverin de Sens, Saint Marcel de Paris et les autres évêques de sa province. Il participa au Concile de Cologne, tenu contre l'évêque arien d'Euphrate, tenu le 12 mai 346. Il assista également au Concile de Sardique.
C'est lui qui empêcha Saint Amatre de devenir un homme du monde, comme le souhaitaient ses parents qui lui firent épouser une fille de Langres prénommée Marthe. L'évêque Valérien chargé de célébrer cette union au lieu de prononcer les paroles bénissant cette union, dit à voix basse, la bénédiction servant à la consécration des diacres et diaconesses que seuls les deux époux entendirent[1]. Valérien décéda quelque temps après et fut inhumé au Mont-Artre près de ses prédécesseurs.
L'histoire latine des évêques d'Auxerre[2] à pendant des siècles mis deux saints comme évêques: Valère et Valérien, qui furent fêtés le même jour du 6 mai. Valère n'apparaît pas dans le récit de saint Mamert ni dans les martyrologues Hiéronymique, ni dans Névelon. Les mentions qui sont faites de cet évêque dans la copie Hiéronymique de l'Abbaye de Saint-Vandille, parlent de Valerus dans le manuscrit conservé à Corbie[3] et dont il existe dans les archives de la cathédrale d'Amiens des copies très anciennes et Valerianus dans celle d'Esternach. Les deux noms ont la même date de décès et le même jour de fête, la similitude des noms a permis à M de Tillemont de dire le premier qu'il s'agit de la même personne. Il n'existe aucune action de Valère et aucune église n'a jamais revendiqué des reliques d'un personnage de ce nom. Valère n'est pas non plus représenté dans les rangs des autres saints évêques d'Auxerre dont on a peint les images dans l'église cathédrale[4].
Culte de Saint Valérien
Les copies du martyrologue Hiéronymique, écrites en France, mentionnent son inhumation le 6 mai, sous le nom de déposition, ne mentonnant pas de translation; ce qui indique que son corps ne fut levé de son tombeau qu'après le temps ou vivait l'auteur des additions faites à ces copies, c'est-à-dire après le VIIIe siècle
Dès la fin du VIe siècle, il y avait dans le diocèse d'Auxerre, une église considérable sous son vocable. Saint Aunaire, alors évêque la met au rang des églises principales, où il ordonna que l'on ferait des prières publiques le premier jour de chaque mois. Il y a toute apparence qu'elle était dans le lieu que l'on nomme Chitry à 10,5 Km d'Auxerre. C'est la seule connue dans le diocèse, qui soit tirée du nom de Saint Valérien, évêque d'Auxerre; elle posséde de temps immémorial des reliques considérables et l'édifice de cette église montre par son antiquité, ce que le lieu a été autrefois.
Il y avait dans le diocèse de Chartres dès le XIe siècle, à Châteaudun, une grande église sous le vocable de ce saint, suivant le livre des seigneurs d'Amboise qui est au dixième tome du Spicilége. Les mémoires du pays marquent qu'elle avait sans doute eu ce nom par suite de quelques translation de reliques de ce Saint. En 1400, le vase d'argent dans lequel étaient renfermés les ossements du saint, fut pillé par les soldats qui ruinèrent la ville. Les curés prirent le soin de les remettre dans des châsses de bois. On avait la tête, et un ossement du bras. Le Chef fut renfermé dans un buste en bois doré par Milon d'Illiers, évêque de Chartres, au XVe siècle. Un curé de la paroisse, qui était protonotaire du Saint-Siége, le transféra dans un buste de d'argent, en vertu de la commission de messire Ferdinand de Neuville, évêque diocèsain, et à l'égard du bras, il s'est trouvé perdu par la suite du temps.
Outre la fête du 6 mai, on célèbre celle de la translation qui a lieu le 3 décembre. A cette occasion des deux fêtes les reliques étaient portées en procession, avec de grandes marques de dévotion de la part des gens du pays Dunois qui le regardaient comme un patron spécial.
l'église de Saint Valérien que l'on voyait à Châteaudun, bien qu'elle fut au faubourg, passait pour la plus belle du pays[5], et la paroisse la plus nombreuse entre les sept qui forment la ville.
Le calendrier très ancien de Chitry, marque une translation de Saint Valérien au 29 août. Messire Charles de Caylus ayant reconnu et approuvé les reliques de Saint Valérien, qui étaient renfermées dans la sacristie de cette église depuis les guerres civiles, on choisit le même jour du 29 août, pour les enchâsser de nouveau et cette cérémonie fut faite en 1730, par un chanoine de la cathédrale, commis à cet effet.
Il est constant par les calendriers du XIIe siècle et du XIIIe siècle, qu'on a fait des commémorations chaque année, le 6 mai, après l'office de Saint Jean-devan-la-Porte-Latine[6].
Bibliographie
- Abbé Jean Lebeuf, Mémoires concernant l'Histoire civile et ecclésiastique d'Auxerre et de son ancien diocèse, Auxerre, Paris, 1868. t. I, p.13 à 17.
- Santoral de l'Église Orthodoxe des Gaules.
Liens internes
Liens externes
Notes et références
- VIe siècle par l'auteur de la vie de Saint Amatre Faits rapportés au
- pp. 331 à 360
- L'Abbé Lebeuf dit qu'il l'a vu en 1737
- Chapelle de Saint-Sébastien au transept nord
- Ceci avant l'incendie qui la ravagea par la suite
- Il figure aussi sur le Nécrologe de la Cathédrale d'Auxerre à cette date
Catégories :- Date de naissance inconnue (IVe siècle)
- Décès en 360
- Saint catholique et orthodoxe
- Religieux catholique
- Personnalité de l'Yonne
Wikimedia Foundation. 2010.