- Université professionnelle d'Afrique
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Université professionnelle d’Afrique (UPA) Devise Memento Audare Semper Informations Fondation 2002 Fondateur Richard DELAYE et Pierre DINASSA Type École de Management Enseignement supérieur libre Régime linguistique Français, anglais Localisation Ville Pointe-Noire/Brazzaville/Kinshasa Pays République du Congo / République démocratique du Congo Direction Président Richard DELAYE Chiffres clés Personnel 25 Enseignants 80 permanents, 95 au total Étudiants 270 Niveau Bac à bac+5 Diplômés/an 40 Divers Site web www.univproafrique.com modifier L'université professionnelle d'Afrique (UPA), est une association qui regroupe des d'établissements d'enseignement supérieur libre situés dans les villes de Pointe-Noire, Brazzaville (République du Congo) et de Kinshasa (RDC). Imaginée en 2002 à l'initiative d'universitaires et de chefs d'entreprise, elle a pour objectif de développer un projet éducatif innovant qui repose sur l'alternance école-entreprise et la recherche de l'employabilité des jeunes. L'Université Professionnelle d'Afrique propose différentes formations au management, aux ressources humaines, à l'expertise comptable et aux activités portuaires. Entièrement financée par des capitaux propres, ses établissements de Pointe-Noire et Brazzaville bénéficient néanmoins de l'agrément du ministère de l'Enseignement supérieur congolais[1]. Membre de l'Association des DRH du Congo-Brazzaville dont elle est un membre fondateur, elle est également un fervent défenseur des valeurs de la Francophonie.
Sommaire
Histoire
C'est lors d'un premier voyage, organisé à l'occasion d'une mission de conseil, que Richard Delaye et Pierre Dinassa-Kilendo se rencontrent. Le premier est en passe de changer de direction d'école (il dirige l'ENOES RH, une école créée par l'ANDRH) et prend celle de DGC, une École de commerce de Seine Saint-Denis, le second, quant à lui, a créé le cabinet de conseil et d'expertise comptable, CIFACE, dans la ville de Pointe-Noire.
Partageant une vision commune et humaniste de l'enseignement ainsi que le souci de l'employabilité des jeunes diplômés, ils décident, face au durcissement de la politique de délivrance des visas pour l'Europe, de créer une école de management reposant exclusivement sur l'alternance école/entreprise. L'objectif étant de proposer localement une offre de formation équivalente aux européennes, en ayant pour finalité l'emploi.
Dans un premier temps, c'est un Executive MBA en temps partagé qui est dispensé puis l'idée de créer une formation en initial fait son chemin: dès 2003, deux filières (gestion de l'entreprise et bancassurance) voient le jour. Suivront les dominantes « expertise comptable » puis « management des opérations logistiques et portuaires » (MOLP) en 2006.
Bon nombre d'intervenants issus de l'environnement de l'enseignement supérieur français et du monde économique viennent participer activement à ce projet. Des personnalités reconnues telles que le professeur Jean-Marie Peretti, Alain Meignant ou encore Thierry Fabiani, Bertrand de gasquet, Chouaibou Pokassa, Claude Anne, Stéphane Boudrandi, Bernard Barberi et Luc Boyer (liste non exhaustive).
En 2006, la Haute Ecole Léonard de Vinci de Brazzaville, en la personne de Françoise Moungondo-Pierret, sa directrice générale, souhaite se rapprocher de l'UPA. Ainsi, outre les 180 étudiants de Pointe-Noire, une quarantaine de Brazzavillois suivent également les programmes de l'UPA.
En 2009, après un voyage à Kinshasa, Thierry Fabiani, référent marketing dans les cursus, rencontre Yvette Ikolo, directrice générale d'un cabinet spécialisé en RH. Elle est désireuse de répondre à la forte demande de formation en management des cadres supérieurs des grandes entreprises kinoise. Après une mise en relation avec Richard Delaye, le EMBA est mis en place en janvier 2010 avec une promotion de quinze participants. La seconde a débuté en janvier 2011 et l’École supérieure de management de Kinshasa (ESMK, membre de l'UPA) verra le jour en octobre 2011[2] sur le schéma des cursus de formation initiale dispensés à Pointe-Noire et Brazzaville.
Initialement filiale de DGC, elle profite d'un partenariat avec l’université Pascal-Paoli qui lui permet de préparer les étudiants aux grades de Licence sciences économiques et gestion et au Master en sciences de management (pour le EMBA). En 2008, l'IEP d'Aix en Provence, Sciences Po Aix, avec le concours de Stéphane Boudrandi, directeur du développement, vient renforcer les partenariats avec une mention Intelligence économique, gouvernance de crise et management de l'information stratégique (certificats bac+3 et BAC+5). La recherche de partenaires d'excellence est un facteur clé de succès du projet pédagogique.
Les membres
Richard DELAYE, président, Pierre DINASSA, trésorier, VP, Stéphane BOUDRANDI, secrétaire, Thierry FABIANI, Yvette IKOLO, Kinshasa, Françoise MOUNGONDO-PIERRET, Brazzaville, Jean-Marie Peretti, Colonel André TCHIKAYA,
Le panel de formations
L'UPA propose des programmes de formation en initial et en Executive Education
Les programmes en formation initiale
- Bachelor UPA en management de l'entreprise (en partenariat avec Sciences Po Aix)
- Bachelor UPA en commercialisation des produits de la Bancassurance (en partenariat avec Sciences Po Aix)
- Bachelor UPA en management des opérations logistiques et portuaires (en partenariat avec l'IPER du Havre)
- Bachelor UPA en analyse financière et préparation au DCG
- MBA UPA/SCPOX mention intelligence économique et gouvernance de crise
Les programmes pour cadres et dirigeants
- L'Executive MBA UPA/Sciences Po Aix, 20 mois, 4 jours/2mois, spécialité Gouvernance de crise et management de l'information stratégique
- Les programmes de formation continue (RH, Gestion financière, Marketing, Intelligence économique, Management, Leadership) en intra et inter entreprise. Ces programmes sont conçus suite à une demande précise des entreprises.
L'admission
Pour intégrer les programmes Bachelor en 1ère année (cursus en 3 ans)
- être titulaire du baccalauréat, du diplôme d'État (pour Kinshasa) ou de tout titre reconnu équivalent par le conseil scientifique de l'Ecole
- réussir aux épreuves écrites et orales du concours organisé en mai de chaque année[3].
Pour intégrer les programmes Bachelor en 3e année
- Admission parallèle possible pour tout candidat disposant de deux années post bac ou diplôme d'État et/ou de 120 ECTS[4] sur dossier et contrôle des connaissances.
Pour intégrer le MBA (cursus en 2 ans après un Bachelor)
- être titulaire d'un BAC+3 ou Diplôme d'Etat (Kinshasa) ou/et de 180 ECTS
- Pour les salariés désireux de participer au cursus EMBA, les conditions sont identiques il faut néanmoins justifier d'une expérience de 3 années en situation managériale. Pour ces derniers, un processus de Validation des acquis de l'expérience (VAE) est également envisageable.
Les méthodes d'enseignement
Un cursus de type prépa intégrée
Dès la première année de Bachelor afin de permettre aux étudiants de disposer des connaissances fondamentales pour mener à bien leur cursus, un apport intensif en mathématiques, gestion, français, histoire et anglais est organisé. Durant 4 mois, les étudiants ont à intégrer ces fondamentaux. Un contrôle des connaissances permet de valider l'entrée définitive dans le cursus.
Une approche innovante de la Méthode
Le partenariat avec Sciences Po Aix permet de développer, très tôt, l'apprentissage de la méthode. Le PBL (Problem Based Learning) est la pierre angulaire dans le processus d'acquisition des connaissances. Conscient des évolutions technologiques et comportementales des étudiants, le conseil scientifique de l'UPA a décidé de promouvoir cette démarche inductive qui correspond parfaitement aux objectifs fixés: produire de la connaissance en utilisant l'entreprise comme terrain d'investigation, dans un souci de contribution aux sciences de gestion. Dans un environnement où la culture orale est encore majoritaire, il est nécessaire d'appréhender la théorie autrement que par du cours magistral.
Cette méthode, qui amène l'étudiant à déterminer un problème (et non pas LE problème), le pousse à la mobilisation des connaissances, à la collecte et au traitement de l'information afin de poser des hypothèses qu'il devra affirmer ou infirmer.
Le nouveau rôle de l'enseignant
L'enseignant, quant à lui, se voit doté d'une nouvelle mission de guidance. Il veille à orienter les hypothèses et les recherches afin que le noyau de connaissances soit acquis par l'apprenant. La théorie, lorsqu'elle découle d'un raisonnement et d'un besoin n'en n'est que plus assimilée. Voilà l'objectif poursuivi.
L'évaluation et le mémoire de fin de cycle
Régulièrement, des contrôles des connaissances sont planifiés (sous forme de QCM) afin de s'assurer de l'acquisition des terminologies, concepts et paradigmes liés aux matières enseignées.
La rédaction d'un mémoire marque l'aboutissement du cursus. Il porte sur une question afférente à l'entreprise d'accueil et doit répondre scrupuleusement aux canons universitaires en vigueur. Tout au long de la formation un directeur de mémoire est à la disposition des étudiants (Bachelor et MBA) ainsi qu'un intervenant exclusivement dédié à la méthodologie.
Les professeurs visitants
Jean-Marie Peretti, Audit social et RSE, professeur, ESSEC, Alain Meignant, RH et compétences, docteur en sciences humaines, Luc BOYER, pratiques managériales, docteur d'État, Stéphane Boudrandi, Risques et crises, Sciences Po Aix, Thierry Fabiani, Marketing international et opérationnel, docteur en sciences de gestion, Bertrand de GASQUET, Macro et micro économie, gestionnaire de fortune, Bernard BARBERI, Gestion financière, expert-comptable, Richard DELAYE, Méthodologie et management, docteur en sciences de gestion, Chouaibou POKASSA, Finances de marché, docteur en sciences de gestion, MCF associé, Paris, Marie PERETTI-NDAYE, Culture d'ouverture et de pensée, doctorante EHESS, Arnaud DELANNOY, Techniques de vente, doctorant en sciences de gestion, chargé de cours, université Rouen, Céline LE CORROLLER, Marketing et méthodologie du mémoire, doctorante SIC, Claude ANNE, Méthodes quantitatives et prise de décision, professeur, RMS, Hervé Azoulay, Networking, dirigeant d'entreprises, Business Angel...
Notes et références
- http://www.congo-siteportail.info/Douz e-etablissements-prives-d-enseignement-superieur-recoivent-des-agrements_a8309.html
- http://www.lepotentiel.com/afficher_article.php?id_edition=&id_article=105799
- Ces dernières portent sur la culture générale, les mathématiques et l'anglais des affaires. Les candidats retenus sont alors admissibles à l'épreuve orale.
- ECTS : Système européen de transfert de crédits
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- Université congolaise (RDC)
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