- Thomas Traherne
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Thomas Traherne Activités poète Naissance 1636 ou 1637
Hereford, AngleterreDécès 10 octobre 1674
Teddington, AngleterreLangue d'écriture anglais Mouvement poète métaphysique Thomas Traherne (né en 1636 ou 1637 à Hereford – décédé le 10 octobre 1674 à Teddington) est un poète et homme d’Église anglais.
Poète méconnu de son vivant, il est aujourd’hui classé comme l’un des principaux poètes métaphysiques. Saint anglican, il est fêté le 10 octobre par l’Église d’Angleterre et le 27 septembre par l’Église épiscopale des États-Unis.
Sommaire
Biographie
Fils d’un cordonnier anglais, Thomas Traherne étudie à l’école (en) de la cathédrale de sa ville natale Hereford (Hereford Cathedral School), puis au Brasenose College d’Oxford, où il obtient son Master of Arts. Entré dans les ordres, il est pendant dix ans curé de Credenhill (en), avant de devenir aumônier de grand sceau de Charles II, puis ministre à Teddington en 1667. Il meurt dans la maison de Bridgeman à Teddington, vraisemblablement le 27 septembre 1674, et est enterré dans l’église Sainte-Marie.
Histoire de ses poèmes
Traherne n’a pas eu de reconnaissance littéraire de son vivant, et il n’a vu qu’une seule de ses œuvres publiée : Roman Forgeries, en 1673. Deux années plus tard est paru Christian Ethicks, et en 1699, A Serious and Patheticall Contemplation of the Mercies of God. Ses œuvres ont ensuite été égarées[Note 1]. C’est finalement Bertram Dobell qui établit la paternité des œuvres. Les poèmes sont publiés en deux ouvrages, The Poetical Works paru en 1903 et Poems of Felicity l’année suivante. Ses Centuries of Meditations, une collection de courts paragraphes reflétant sa vie de chrétien, paraissent en 1908. The Select Meditations n’est publié qu’en 1997.
Un poème épique de Traherne, intitulé The Ceremonial Law et comptant de plus de 1 800 lignes, est retrouvé en 1996 à la Washington par Julia Smith and Laetitia Yeandle. Un an plus tard, Jeremy Maule trouve un autre manuscrit à la bibliothèque de l’archevêché de Cantorbery (Lambeth Palace Library) à Londres, contenant quatre poèmes complets rédigés principalement en prose, connus sous les titres de Inducements to Retiredness, A Sober View of Dr Twisse, Seeds of Eternity, The Kingdom of God et un cinquième ébauché, Love. Ces deux découvertes[1] ont révélé Thomas Traherne comme théologien plus que comme poète.
Informations externes
- (en) Les Centuries of Meditations sur un site en anglais.
- (en) « The Strange Case of Thomas Traherne », analyse en anglais, Forrest Gander.
Bibliographie
- Thomas Traherne, Les Centuries, Paris, Arfuyen, septembre 2011, 275 p. (ISBN 9782845901650)
- (en) Jacob Blavins, An annotated bibliography of Thomas Traherne criticism, 1900-2003, Lewiston (État américain de New-York), Edwin Mellen Press, 2005, 176 p. (ISBN 0773460233).
- (en) Jacob Blevins, Re-reading Thomas Traherne : a collection of new critical essays, Tempe (État américain d’Arizona), Arizona Center for Medieval and Renaissance Studies, 2007, 254 p. (ISBN 9780866983709).
- (en) Denise Inge (dir.), Happiness and holiness : Thomas Traherne and his writings, Norwich, Canterbury Press, 2008, 310 p. (ISBN 978-1-85311-789-3).
- (en) Denise Inge, Wanting like a god : desire and freedom in Thomas Traherne, Londres, SCM Press, 2009, 315 p. (ISBN 9780334041474).
- Marie-Dominique Garnier, Thomas Traherne, poète de l’infini, Paris, université Paris-X, 1987, thèse de doctorat d’Études anglaises.
Références et source
- Times Literary Supplement de Julia Smith et Laetitia Yeandle le 7 novembre 1997, et de Denise Inge et Cal Macfarlane le 2 juin 2000. Pour les comptes-rendus de ces deux découvertes, voir les articles du
(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article en anglais intitulé « Thomas Traherne » (voir la liste des auteurs).
Notes
- (en) les y rachète ; il projette de les inclure dans son édition des œuvres d’Henry Vaughan, convaincu que ce dernier en est l’auteur, mais il ne mène pas la tâche à bien. Les poèmes échouent alors à Bertram Dobell, qui identifie l’auteur comme ayant étudié à Oxford. On suppose que les manuscrits ont été récupérés par le frère de Thomas, Philippe, puis sont passés dans les mains de la famille Skipps de Ledbury, dans le Herefordshire. Les biens de cette dernière sont dispersés en 1888, et les poèmes se retrouvent chez un bouquiniste. Alexander Grosart
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