Stéphane Crémer

Stéphane Crémer

Stéphane Crémer, né à Neuilly-sur-Seine le 7 avril 1954. Vit à Paris.

Sommaire

Publications

  • Les Peintres du Havre et de l’estuaire de la Seine (vingt-deux notices biographiques et critiques), édition bilingue français/anglais (trad. anglaise par Marie-Alice Duflot), Éditions Barberousse, Paris (novembre 1985), Hors Commerce
  • Henri de Saint-Delis (évocation biographique et critique), sous la direction de Jean-Pierre Hamon, édition bilingue français/anglais (trad. anglaise par Murray Wyllie), Galerie Jacques Hamon[1], Le Havre (1990). ISBN 9782950518507
  • Les mots circonscrivent eux-mêmes… (poème), revue Au Figuré, no 4[2], Paris (édition limitée à 250 exemplaires numérotés,1990), repris dans Prolégomènes à toute poésie, éditions isabelle sauvage[3] (2008). ISSN 1141-9504
  • L’illustre inconnu (extrait d'un recueil de courts textes, Douze histoires sans parole, inédit), publié sous le titre Le maître d’œuvre dans la revue Au Figuré, no 5[4], Paris (édition limitée à 300 exemplaires numérotés,1990). ISSN 1141-9504
  • D’un hommage (sonnet), portfolio Jean Yves Cousseau[5], Galerie Pennings, édition bilingue français/anglais (trad. anglaise, États-Unis, par Charlotte Harvey), Eindhoven (1999).
  • Compagnies (poème), préface d’Yves Bonnefoy[6], éditions isabelle sauvage, Paris (édition limitée à 150 exemplaires numérotés, dont 25 Hors Commerce, 2003). Épuisé.
  • Création et direction de la Collection « Voix[7] ». Coédition Éditions de La Martinière/Éditions Xavier Barral[8]. 21 titres parus entre septembre 2003 et avril 2004[9].
  • Lignes d’eau (poème)[10], extraits parus en “feuilleton” dans les Nos 69/70 et 72/73 du Mouez Enez Sun[11], Le Journal de l’île de Sein, dirigé par Pierre Portais, dont la publication a pris fin en 2004.
  • Comme un charme (récit)[12], Denoël (janvier 2006). ISBN 2-207-25757-6
  • Les yeux fermés (témoignage critique), éditions Fage (contribution à l’exposition de Jean Yves Cousseau[13], Quantités discrètes, Musée museum départemental de Gap[14], juin 2006). ISBN 2-8497-5060-3
  • Prolégomènes à toute poésie (fragments)[15], éditions isabelle sauvage, collection « Présent (im)parfait » dirigée par Alain Rebours (octobre 2008), publié avec le soutien de la région Bretagne. ISBN 978-2-917751-01-5
  • Le banc (poèmes)[16], éditions isabelle sauvage, collection « Présent (im)parfait » dirigée par Alain Rebours (septembre 2009), publié avec le concours du Centre national du livre et de la région Bretagne. ISBN 978-2-017751-06-9
  • Obtention d'une bourse d'écriture du Centre national du livre (commission poésie de juillet 2011) pour l'écriture de Compost/Composto, recueil bilingue français/portugais (Brésil), à paraître à l'automne 2012 aux éditions isabelle sauvage.

Compositions

  • 12 Préludes pour piano, 1er cahier, création le 7 mai 1983 à Bruxelles, par Isabelle Declève[17] ; donnés à Paris, salle Cortot, le 16 mai 1983 ; utilisés comme musique de scène pour huit représentations de L’Amant de Harold Pinter, en juin 1983, à la galerie Creatis, Paris.
  • 12 Préludes pour piano, 2e cahier, création le 29 juillet 1989 au Prieuré de Vausse (Noyers sur Serein), par Isabelle Declève.
  • Fantaisie pour piano, création le 29 juillet 1989 au Prieuré de Vausse (Noyers sur Serein), par Isabelle Declève.
  • Quintette pour piano, violon, alto et deux violoncelles (5 mouvements), 1re version créée le 16 mai 1983, Salle Cortot, Paris, par Mario Reinhard (piano), Anne-Sophie Legrier (violon), Hélène Biol (alto), Odile Even et Félix Matus-Echaiz (violoncelles). Remanié de 1993 à 1996.

Photographies

Exposition à la Galerie Pennings (Eindhoven, Pays-Bas), invité par Jean Yves Cousseau[5] dans le cadre de son exposition personnelle, avril/mai 1999 :

  • Série Revenants : Jeux de plage, L’Arbre généalogique[18], L’Ombre au tableau , Noces
    Noces (Revenants)
    .
  • Série Création du monde : Sixième Jour (grand « nu humain »).
  • Série Carnaval : Les poules.


Notes et références

  1. http://galerie.hamon.free.fr/
  2. Revue trimestrielle, printemps 1990 : « Des inconvénients de la lecture », p. 47. http://yannick.liron.free.fr/index.htm
  3. http://www.paperblog.fr/1343978/les-editions-isabelle-sauvage-par-olivier-goujat/
  4. Revue trimestrielle, été 1990 : « Vanités », pp. 11-17.http://yannick.liron.free.fr/index.htm
  5. a et b http://www.jycousseau.com/SOMM.HTM
  6. « DES OISEAUX ET DES MOTS. Il semble bien qu’il y ait entre les oiseaux et les mots une analogie fondamentale, qui se révèle quand un poète laisse sa parole tout à fait libre de signifier ses désirs. Comme les oiseaux dans le ciel les vocables dans l’écriture ont des essors brusques, des piaillements, ils s’entrecroisent ; qu’ils passent devant un mur et on ne peut les distinguer de leurs ombres, trop rapides ; et eux aussi ils chantent parfois, alors immobiles sur une branche, et quand ils dorment, c’est de même façon que le moineau ou sans doute l’aigle, la tête enfoncée dans les plumes. En vérité, c’est à croire qu’oiseaux et mots ne font à eux tous qu’une seule vie, et que ce n’est que par illusion que nous croyons à l’existence des uns, sur des arbres rêvés extérieurs à nous, — et à l’irréalité des autres, dans un lieu qui ne serait que mental. Stéphane Crémer ? À en juger par ces pages, il me paraît ne pas trop douter, pour sa part, de cette analogie qui est peut-être une identité. D’aucun règne, dit-il des oiseaux comme il les comprend : ni minéraux, ni végétaux, pas même des animaux, des mots, en somme. Et ils s’appuient sur leurs ombres, comme les noms que nous donnons aux choses se balancent sur les branches de celles-ci, en poésie mais aussi chez les théologiens, chez les philosophes. Et notre ami dit encore, forte pensée fort bien énoncée : ils sont un poids retiré au monde, ce qui est vrai tout autant de certaines de nos paroles, soit au plus haut de l’expression poétique, soit dans des moments simples d’échange entre des êtres qui s’aiment. Le secret de la vie, découvert, déclaré : Compagnies, un beau poème. Mais qu’il peut sembler étonnant, dès lors, de voir ce poète, qui sait si bien que l’écriture c’est mille mouvements en flèches de toutes parts dans la lumière ou la brume, se faire l’auteur de sonnets voulus de surcroît des tombeaux comme chez Pétrarque ou Góngora, puis l’autre Stéphane : tombeaux de poètes, de musiciens. C’est étonnant, car on est tenté de penser au sonnet, forme réputée fixe et donc contraignante, comme à moins un espace qu’une volière où les mots, malheureux, sont voués à se cogner plus que se croiser ; ou à simplement picorer un peu de rhétorique entre les barreaux de leur cage. Mais la poésie n’est pas à un paradoxe près. Et qui, le jour venu, lira les sonnets de Crémer découvrira vite que cet auteur, aussi averti et subtil que Góngora ou Mallarmé, ou Erik Satie, ne construit ses volières que pour y pratiquer par le fond, dans l’invisible, une ouverture par laquelle les mots s’échappent et, dans un jour par dessous le jour, volent librement, virevoltent, avec toutes sortes de cris, quitte à revenir à la nuit dans leurs grandes phrases compactes. Ce qui, remarquons-le, est bien ce que firent et font toujours ces poètes dont ces sonnets sont la tombe. Morts, peut-être, mais bien vivants en nous et autour de nous, par des mots de vives couleurs et de fort mélodieux ramage. Les mots sont-ils des oiseaux ? Mais alors le grand ciel physique, avec ses étincelances et ses lointains, c’est donc la même chose que ce que dans l’âme, risquons ce mot, on avait pu croire de l’intérieur, du sans lumière, de l’inconscient ! Il n’y a ni dedans ni dehors. N’existent, bel anneau de Möbius, que les mêmes ailes à battre de partout dans le lieu terrestre, qui est esprit. Voilà ce que Stéphane Crémer va enseigner de mieux en mieux, j’imagine, avec mots et oiseaux ensemble dans son œuvre de poésie. » Yves Bonnefoy. (Texte répertorié dans la notice du Collège de France : « Yves Bonnefoy, principales publications », www.college-de-france.fr [PDF].)
  7. « DES VOIX EN POCHE. Les Éditions de la Martinière, spécialisées dans les "beaux livres", continuent de diversifier leur production, en publiant, avec les éditions Xavier Barral, une collection d'ouvrages de poche, "Voix", dirigée par Stéphane Crémer. Collection sans prétentions, au demeurant, dont l'ambition est d'initier à la réflexion en réhabilitant le statut de la citation. Chaque petit ouvrage (3€) collige des aphorismes, des "pensées", de courts textes d'un auteur (déjà parus : Claude Debussy, Arthur Rimbaud, Jean Cocteau, Jean-Jacques Rousseau, Friedrich Nietszche…) qui veulent être autant d'incitations à de plus profondes méditations. Exemple : « Toutes les religions sont au plus profond d'elles-mêmes des systèmes de cruauté » (Nietszche). » Robert Maggiori, Libération, jeudi 11 septembre 2003
  8. http://www.exb.fr/#
  9. 1. Claude Debussy, choix établi et présenté par Stéphane Crémer, ISBN 2-84675-084-X. 2. Arthur Rimbaud, choix établi par Stéphane Crémer et présenté par Yves Bonnefoy (dont le texte, « La brièveté de l’essentiel », est repris dans son ouvrage Notre Besoin de Rimbaud, publié par les Éditions du Seuil au mois de mars 2009 (collection « La librairie du XXIe siècle », ISBN 978-2-02-099216-9), ISBN 2-84675-080-7. 3. Charles Darwin, choix établi et présenté par Jean-Baptiste de Panafieu, ISBN 2-84675-083-1. 4. Mao Tsé-toung, choix établi et présenté par Marie-Hélène Bernard, ISBN 2-84675-086-6. 5. Vincent Van Gogh, choix établi par Stéphane Crémer et présenté par Alain Madeleine-Perdrillatpoezibao.typepad.com, ISBN 2-84675-087-4. 6. Friedrich Nietzsche, choix établi et présenté par Pascal David, ISBN 2-84675-085-8. 7. Jean-Jacques Rousseau, choix établi et présenté par Jean-François Poirier, ISBN 2-84675-081-5. 8. Jean Cocteau, choix établi par Valérie Loth et présenté par Pierre Bergé, ISBN 2-84675-082-3. 9. Paul Gauguin, choix établi et présenté par Hélène Prigent, ISBN 2-84675-100-5. 10. Karl Marx, choix établi et présenté par Pascal David, ISBN 2-84675-096-3. 11. Louis Pasteur, choix établi et présenté par Jean-Baptiste de Panafieu, ISBN 2-84675-098-X. 12. George Sand, choix établi et présenté par Nicolas Petit, ISBN 2-84675-094-7. 13. Paul Cézanne, choix établi et présenté par Alain Madeleine-Perdrillatpoezibao.typepad.com, ISBN 2-84675-095-5. 14. Blaise Pascal, choix établi et présenté par Bertrand Revol, ISBN 2846750998. 15. Guillaume Apollinaire, choix établi et présenté par Dominique Carré, ISBN 2-84675-097-1. 16. Louise Michel, choix établi et présenté par Xavière Gauthier, ISBN 2-84675-101-3. 17. Confucius, choix établi et présenté par Jean Lévi, ISBN 2-84675-106-4. 18. Marcel Proust, choix établi et présenté par Gilles A. Tiberghien, ISBN 2-84675-119-6. 19. Hector Berlioz, choix établi et présenté par Cécile Reynaud, ISBN 2-84675-125-0. 20. Socrate, choix établi et présenté par Claude Morali, ISBN 2-84675-124-2. 21. Jean Racine, choix établi et présenté par Anne Delbée, ISBN 2-84675-121-8.
  10. terresdefemmes.blogs.com
  11. www.auboutdumonde.org
  12. REVUE DE PRESSE (sélection). 1. « De ces souvenirs d’une enfance pas très drôle émane un charme certain. Quelqu’un qui, jusqu’à présent, n’était l’auteur que d’un recueil de poèmes, Compagnies (éditions isabelle sauvage, 2003), préfacé par Yves Bonnefoy, ne saurait être qu’un type intéressant. C’est le cas de Stéphane Crémer, apparemment, le fils du comédien Bruno et de Chantal Courrier, "divorcée Crémer" et décédée. Aujourd’hui quinquagénaire, après s’être aventuré dans un peu tous les métiers (la musique, par exemple, ou l’édition), maintenant calé dans une agence de communication, Crémer reprend la plume. Non plus pour de la poésie (quoique son écriture en reste parfois empreinte, et que certains chapitres, sur la mort de sa mère en particulier, ressemblent à des poèmes en prose), mais pour un récit, une chronique douce-amère (plus amère que douce), d’une enfance qui, contrairement à ce qu’on pourrait croire, ne fut pas facile. Même s’il ne cède pas à la tentation du règlement de compte familial, assez fréquente en littérature, Stéphane ne pardonne pas à son géniteur un certain nombre de comportements, de manquements d’un père à l’égard de son fils. Comme un charme, c’est un peu « Crémer contre Crémer ». Le jeune Stéphane a donc grandi dans une drôle de famille, et une sacrée ambiance. D’abord, on l’a mis en pension chez les bons pères, en banlieue parisienne, ce qui était peut-être mieux pour lui que de vivre entre cette mère coquette et volage, dont il n’était pas la principale préoccupation, et ce père totalement accaparé par sa carrière, puis sa nouvelle famille, au point d’oublier un jour chez son fils le cadeau d’anniversaire que celui-ci lui avait fabriqué de ses mains. Face à cette enfance déstructurée, Stéphane Crémer se fabrique des points d’ancrage, ses grands-parents ou les adresses des différents domiciles où il a habité, méticuleusement notées ("n°6, rue Nicolas-Chuquet, rez-de-chaussée droite, Paris XVIIe’’), comme autant de repères. Et il tente de reconstituer son histoire, telle que lui l’a vécue. Sans acrimonie, et même avec pas mal d’humour, y compris vis-à-vis de lui-même, ou plutôt du garçon qu’il était à l’époque, solitaire, mélancolique, angoissé. Stéphane Crémer s’est en quelque sorte recomposé par l’écriture, qui reste sans doute la meilleure des thérapies. » Jean-Claude Perrier, Livres Hebdo n° 626, vendredi 16 décembre 2005. 2. Invité par Frédéric Bonnaud dans son émission Charivari (France Inter), le mardi 3 janvier 2006. 3. Présenté en table ronde dans Tout arrive (France Culture), animée par Arnaud Laporte, avec Christian Giudicelli, Clémence Boulouque et Colette Kerber, le jeudi 5 janvier 2006. 4. Présenté par Valérie Expert dans Les coups de cœur des libraires (LCI), le mercredi 18 janvier 2006. 5. « SENTIMENTS PARTAGÉS. Les belles surprises d’une rentrée littéraire viennent autant des inconnus que des grands noms très attendus. Deux auteurs en apportent une fois de plus la preuve : Stéphane Crémer et Claudie Gallay. L’un donne Comme un charme, premier récit très personnel, l’autre Dans l’or du temps, un cinquième roman captivant. Stéphane est le fils de Bruno Cremer, comédien bien connu au théâtre, au cinéma et à la télévision, où il est depuis quelques années l’interprète fidèle de Maigret. Il est né d’un amour passager. Ses parents vite séparés, il est resté l’unique témoin d’une étreinte fugace. Elevé sans véritable tendresse et sans comprendre pourquoi, la cinquantaine venue, il compose ce récit en courts chapitres, en brèves et cruelles notations, jusqu’à rendre perceptible cette impression d’abandon qui l’a habité toute sa vie. « Quel âge pouvais-je avoir ? » se demande-t-il souvent. Aucune importance. Qu’il soit enfant, adulte, adolescent, la douleur est toujours égale. Ce texte aurait pu tomber dans la case people, passionner pendant quelques jours les gazettes à scandale. Il s’en échappe par des qualités d’écriture qui lui permettent de pincer l’essentiel, l’indicible. » Daniel Martin, L’Express, jeudi 19 janvier 2006. 6. « SÉDUIRE, DIT-IL. Comme un charme et comme une comptine qui se veut mi gaie mi triste, Stéphane Crémer égraine quelques souvenirs d’une histoire, la sienne, un peu rayée comme de nombreuses que l’on peut lire ici et là. Il aimerait changer dit-il et « transmuter toute cette histoire comme l’alchimiste son plomb en or pour la richesse des autres, puis l’or des autres en sa richesse propre et secrète ». Secrète, c’est sans doute aussi une des caractéristiques de l’ouvrage, secret qui se niche au creux des mots, que l’on découvre au détour d’une phrase. L’auteur à la bonne distance, celle du surmoi de l’adulte, mais aussi, et c’est sans doute là que se tient le tour du style, encore tout près de l’enfant un peu bousculé par des événements et des propos de grands, se dote d’un humour et d’une poésie qui font mouche. Assez proche d’un Howard Buten quant au regard triste ou doux amer porté sur les adultes (Quand j’avais 5 ans je m’ai tué), Stéphane Crémer propose la chronique d’un enfant nourri de solitude, parfois abandonnique. Hamlet en exergue ne laisse pas d’interroger sur les morsure de l’existence et de l’héritage ainsi que du dur « métier de vivre » : « Mourir, dormir — pas plus — et par un sommeil peut-être en finir avec cette douleur et ce millier d’atteintes innées que son sang réserve à l’héritier. C’est une grâce vraiment à souhaiter. Mourir, dormir — dormir — d’aventure rêver. » La Marseillaise, samedi 28 janvier 2006. 7. « CHRONIQUE D’UN ENFANT SEUL. Né le 7 avril 1954, Stéphane Crémer a fait des études de musique, exércé plusieurs métiers dont celui d’enseignant et de régisseur d’orchestre avant de se lancer dans l’écriture de poèmes. Fils du comédien Bruno Cremer, l’interprète de Maigret, Stéphane se raconte dans Comme un charme, qui s’impose comme une poignante chronique d’une enfance solitaire. C’est le texte d’un authentique écrivain qui a souffert, très jeune, de la violence des adultes et qui, loin d’apparaître aigri, se retourne sur son passé avec une pudeur extrême. On ne trouvera ici aucune révélation fracassante sur la vie familiale d’un acteur connu mais une réflexion sur ce qu’est un père et sur le deuil de la mère disparue. » La Provence, dimanche 29 janvier 2006. 8. « Le fils de l’acteur Bruno Crémer se souvient de son enfance, où il ne se portait pas tout à fait comme un charme. La désinvolture du faux aveu, l’ordonnencement des phrases transcendent l’amère banalité du mal être. « J’avoue que Papa me met dans les mains un gros bottin et me fait signe d’en assener un coup sur la tête de son père. » Libération, jeudi 2 février 2006. 9. « AGUZOU, CRÉMER, DEUX VOIX TRÈS SINGULIÈRES. (…) Ce n’est certainement pas pour se reposer du tourbillon de Corinne Aguzou qu’il faut lire Comme un charme, de Stéphane Crémer. Mais pour découvrir une autre voix, toute différente, et tout aussi singulière. En 60 brefs fragments, un homme qui vient d’aborder la cinquantaine se souvient. Il est né en un temps de défaite, « un 7 avril », « en plein Diên Biên Phu ». Son nom évoque un acteur connu, mais le père, présent dans le récit, n’est pas nommé. Stéphane Crémer, qui a déjà publié des poèmes, préfacés par Yves Bonnefoy, a une écriture très maîtrisée, le sens de la formule qui fait mouche. Et un humour froid, assassin. Avec une sorte de tranquille cruauté, il règle ses comptes d’enfant abandonné. Pas à l’assistance publique, certes. C’était un abandon de luxe. Grands-parents et pensionnat. Une mère qui part pour huit mois à Tahiti en confiant son tout jeune garçon à ses parents. Un père qui a « refait sa vie », avec lequel les rencontres sont presque toujours désastreuses — et qui, évidemment, interdit à Stéphane de faire du théâtre. Et ce fils « pas désiré », qui a traversé déserts et champs de mines pour trouver son chemin et dire, enfin, son passé. » Josyane Savigneau, Le Monde des Livres, vendredi 3 février 2006. 10. « Dans la famille Crémer, après Bruno, le papa acteur, voici Stéphane, le fils écrivain ! Et vous ne serez pas déçu… D’une écriture tendre, pleine d’esprit et parfois cruelle, ce dernier signe une bouleversante chronique familiale où l’intimité est vue sans voyeurisme… » France Dimanche, vendredi 3 février 2006. 11. Invité par Alain Veinstein dans son émission Du jour au lendemain (France Culture), le 23 février 2006. 12. « FRAGMENTS D’ENFANCE. Stéphane Crémer a beau être le fils du comédien Bruno Crémer, son livre ne ressemble en rien à un énième apitoiement d’enfant de star. D’infimes petites touches reconstituent l’enfance de ce garçon solitaire. Tantôt solaires, tantôt tristes, ces parcelles de vie recèlent une tendresse infinie envers les membres de sa famille. Ses parents étant séparés, le narrateur s’accroche vaille que vaille à ceux qui l’entourent. « J’étais conçu mais pas désiré j’avoue ». Ce texte concis prouve qu’il y a mille façons de grandir, en respectant ses sentiments. » Le Vif / L’express week-end, Belgique, vendredi 17 mars 2006. 13. Invité par Frédéric Mitterrand dans son émission Conversations privées (Europe 1), le 19 mars 2006.
  13. http://www.jycousseau.com/
  14. museum.cg05.fr
  15. « Prolégomènes à toute poésie de Stéphane Crémer est un recueil de 54 aphorismes et 5 apartés qui semble se jouer sur la scène de l’idéalisme allemand que nous ont appris à relire Jean-Luc Nancy et Philippe Lacoue-Labarthe dans L’Absolu littéraire. Il ne s’agit pas pour autant de répertorier les conditions philosophiques préalables à l’avènement du poème, et ce pour au moins deux raisons : d’abord, si tout arrive, comme le relevait Dominique Fourcade dans l’en-tête d’une lettre de Manet à Mallarmé, on ne voit pas venir la poésie, fût-ce sous la forme du poème : la poésie n’est pas une "métaphysique future", pour achever de paraphraser Kant, et Stéphane Crémer d’ajouter : "Le présent étant infini, le temps ne s’y voit pas passer ; mais nous aurons tout vécu et ce futur nous est donné puisqu’il est acquis que nous y sommes infiniment engagés." D’autre part, et ici Stéphane Crémer rejoint les préoccupations de tout un courant de la modernité poétique, toute la poésie est prolégomènes. Sa nature est adventice, elle ne vient pas mais se précipite (Bernard Noël), elle est "la pensée devancée" (Jean Daive), la "poésie intensive" (Michèle Cohen-Halimi/Francis Cohen), ou bien, pour le dire encore autrement : "La poésie tout entière est préposition" (Claude Royet-Journoud), titre auquel cette dernière phrase d’Emmanuel Hocquard fait écho : "la langue tout entière est élégie" ». Olivier Goujat, 26 novembre 2008 Les éditions isabelle sauvage, par Olivier Goujat - Paperblog poezibao.typepad.com
  16. Invité par Sophie Nauleau dans son émission Ça rime à quoi (France Culture) http://www.franceculture.com/personne-stéphane-crémer.html le 2 janvier 2010.
  17. http://www.isabelledecleve.com/
  18. Pièce achetée par Harry Pennings www.galeriepennings.com

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Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Stéphane Crémer de Wikipédia en français (auteurs)

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