- Stéphane Chaudesaigues
-
Stéphane Chaudesaigues est un artiste tatoueur français, né en 1968 à Versailles dans les Yvelines. Sa renommée en tant que portraitiste est internationale. Il travaille à Paris dans son atelier, et est également membre du S.N.A.T.
Sommaire
Biographie
Stéphane Chaudesaigues aborde le tatouage d'une façon autodidacte à la fin de sa scolarité[1]. Après avoir tenté sans succès à plusieurs reprises d'apprendre avec des professionnels du tatouage, il décide de se former et d'affiner seul ses connaissances artistiques. Il aborde le tatouage au travers de livres sur la technique des grands maîtres de la peinture. C'est de cette manière que Stéphane Chaudesaigues acquiert de solides bases qui l'amèneront à créer un nouveau style pictural[2] dans l'univers du tatouage.
En 1987 Stéphane Chaudesaigues ouvre son premier salon à Avignon Vaucluse sous l'enseigne « Art Tattoo » avec l'aide de son frère Patrick Chaudesaigues ( artiste tatoueur de renom, peintre, sculpteur et concepteur de machines à tatouer )[3]. En 1989, « Art Tattoo » devient « Graphicaderme » et comptera jusqu'à huit boutiques[4] dans l'hexagone.
Fort de son bagage artistique, Stéphane Chaudesaigues décide de traverser l'Atlantique pour montrer son travail aux professionnels américains[5] notamment lors d'une convention dans le New Jersey. Il devient dès lors un tatoueur reconnu internationalement. Il collabore avec les grands noms du tatouage : Shane O' Neill[6], Nikko Hurtado[7] , Tim Kern, Dan Marshall, Liorcifer[8], Bugs, Tony Ciavarro[9], Carson Hill[10], Mike Demasi, Mike Devries, Joshua Carlton, Lukas Zpira, Satomi et James Kern qui dira de Stéphane Chaudesaigues :
- « C’est pour cela que je suis venu à Paris. Mon approche de la scène du tatouage français a été limitée, mais j’ai constaté la présence d’artistes extrêmement talentueux. Stéphane Chaudesaigues, dont je voyais les pièces dans les magazines US quand j’apprenais à tatouer, reste l’une de mes plus anciennes inspirations. Je crois que Stéphane a influencé la plupart des artistes qui réalisent aujourd’hui des portraits couleurs photoréalistes. Il a été le premier artiste à rompre avec les classiques outlines, dans le but d’obtenir un rendu plus proche d’une peinture que d’un tatouage. »[11].
Les boutiques de Paris et d’Avignon sont donc devenues des étapes incontournables dans le parcours européen des artistes tatoueurs internationaux.
En 1995, la National Tattoo Association (N.T.A.), aux États-Unis, déclare Stéphane Chaudesaigues artiste de l'année[12].
En 2005, Stéphane Chaudesaigues marche en compagnie du S.N.A.T. qui manifeste au Ministère de la Santé à Paris[13].
En 2006, il ouvre un atelier sur Paris dans le quartier du Marais, « L'Atelier 168 - La Bête Humaine ».
Collaborateurs
Parmi les collaborateurs[14] qui travaillent avec Stéphane Chaudesaigues, citons David Coste[15], Pierre-Gilles Romieu[16], et son fils Steven Chaudesaigues[17].
Dans un tout autre registre artistique, Stéphane a également collaboré avec l'artiste peintre, Léon Zanella[18].
Stéphane Chaudesaigues a pris part, en collaboration avec un des plus prestigieux fabricants de chaussures au monde John Lobb[19], à la co-création d'une paire de chaussures incarnant la ville de Paris[20].
Parutions
Le nom de Stéphane Chaudesaigues apparaît à plusieurs reprises dans des articles français et internationaux. Citons par exemple le livre Customizing the body: the art and culture of tattooing[21] qui retrace les débuts du style réaliste dans les années 1990 grâce à deux pionniers du tatouage français que sont Tin-tin et Stéphane Chaudesaigues.
Un article paru dans L'Express[22] donne l'adresse des meilleurs tatoueurs où Stéphane Chaudesaigues affirme son inclination pour le style réaliste.
Bon nombre de magazines spécialisés dans le tatouage, voire la musique, font paraître régulièrement des articles sur le travail de Stéphane Chaudesaigues : Tatouage Magazine[23]qui lui a notamment consacré la couverture et un article de son magazine n°2 - novembre/décembre 1997 / janvier 1998[24] , Skin-deep N°161[25] , Rise N°3 oct/nov/dec 2008, N°9 [26] , Hard-rock Magazine N° 25-H août/sept 2009[27] , Prick Magazine où l'on voit Steven Chaudesaigues montrant l'un des nombreux trophées remportés par son père[28].
2011 voit l'arrivée d'Inked Magazine[29], un nouveau magazine qui pour son premier numéro consacre un article peignant le parcours atypique de Stéphane Chaudesaigues.
Chaudesaigues Award
A l'instar d'Eusèbe Chaudesaigues[30], un ancêtre de Stéphane et Patrick Chaudesaigues, et fondateur du prix Chaudesaigues à l'école des Beaux Arts, les deux frères créent le Chaudesaigues Awards [31]. Cette récompense sera décernée pour la première fois en 2012 lors de la convention "Best Of The Midwest" organisée par Shane O'Neill, les 10,11 et 12 février à Council Bluffs Iowa, USA. .
Le Chaudesaigues Award récompense le parcours et l'orientation artistique d'un tatoueur.
Ce trophée est décerné lors d'une convention internationale.Liens externes
Notes et références
- Stéphane Chaudesaigues, tattoos.fr, 2009. Consulté le 4 février 2011.
- Rise N°9 Pourquoi le réalisme, Rise Magazine. Consulté le 5 février 2011.
- Stéphane Chaudesaigues Avignon's Inkmaster. Consulté le 7 février 2011.
- Le Petit Futé Graphicaderme, Le Petit Futé. Consulté le 5 février 2011.
- Stéphane Chaudesaigues Piqueur né », Tatouage Magazine. Consulté le 7 février 2011. Pierre-Hervé Vérant, «
- Stéphane Chaudesaigues Shane O'Neill Portraits croisés, Tatouage Magazine. Consulté le 7 février 2011.
- Nikko Hurtado, Wikipedia. Consulté le 7 février 2011.
- Liorcifer. Consulté le 7 février 2011.
- Tony Ciavarro. Consulté le 7 février 2011.
- Carson Hill. Consulté le 7 février 2011.
- No Hope No Fear Tattoo Art Studio Portland USA. Consulté le 8 février 2011.
- Kissin's Cousins Une équipe de Français a montré ses vraies couleurs. Consulté le 7 février 2011
- Colère et mobilisation », Tatouage.doc. Consulté le 7 février 2011 Grenouille, «
- Stephane Chaudesaigues, tattoos.fr, 2009. Consulté le 6 février 2011
- David Coste, 2011. Consulté le 28 février 2011
- Pierre-Gilles Romieu, 2011. Consulté le 28 février 2011
- Steven Chaudesaigues, 2011. Consulté le 28 février 2011
- Zanella quand peinture et tattoo se rencontrent ». Consulté le 7 février 2011 Laurent Farré, «
- John Lobb Bootmaker, Wikipedia. Consulté le 24 février 2011
- John Lobb & me, histoire d’une co-création », 2011. Consulté le 24 février 2011 James Bort, «
- Customizing the body: the art and culture of tattooing ». Consulté le 5 février 2011 Clinton Sanders,D. Angus Vail, «
- A la recherche du tatoueur idéal, L'Express. Consulté le 6 février 2011
- Mon Père ce héros, Tatouage Magazine, 2009. Consulté le 7 février 2011
- Stéphane Chaudesaigues. Piqueur né », Tatouage Magazine, 1998. Consulté le 31 mars 2011 Pierre-Hervé Vérant, «
- Stéphane Chaudesaigues La Bête Humaine, Skin Deep. Consulté le 7 février 2011
- Stéphane Chaudesaigues "La Bête Humaine", Rise Magazine. Consulté le 7 février 2011
- Stéphane Chaudesaigues, Hard-Rock Magazine. Consulté le 7 février 2011
- The 13th annual Richmond Tattoo Arts Festival, Prick Magazine. Consulté le 7 février 2011
- La Bête Humaine », Inked Magazine, 2011. Consulté le 31 mars 2011 François Chauvin, «
- Eusèbe-Joseph-Adolphe Chaudesaigues - Architectes élèves à l'école des beaux-arts - 1793-1907. Consulté le 11 nov 2011.
- Chaudesaigues Award 2012 », 2011. Consulté le 28 juin 2011. Stéphane et Patrick Chaudesaigues, «
Catégories :- Artiste tatoueur
- Portraitiste
- Naissance en 1968
- Naissance dans les Yvelines
Wikimedia Foundation. 2010.