- Société des douze
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Société des douze Fondation 1823 Ville Bruxelles Pays 
Belgiquemodifier 
De Potter, membre de la "Société des Douze".
Le philosophe Louis Gruyer, membre de la "Société des Douze".
Adolphe Quetelet, membre de la "Société des Douze".
Sylvain van de Weyer, membre de la "Société des Douze".La Société des douze, est une association littéraire et gastronomique qui tient ses séances à Bruxelles.
Elle a été fondée en 1823.
Elle est une émanation ou plutôt une dissidence de la Société de littérature de Bruxelles qui suite à des querelles intestines se sabordat en 1823.
Certains de ses membres continuèrent à se réunir dans le salon du poète Philippe Lesbroussart et formèrent ainsi la Société des Douze toujours active actuellement.
Cette société, où aux charmes de la table s'associe les joies de l'esprit, et qui n'a qu'une existence de fait et ne possède pas de statuts officiels, s'est perpétuée jusqu'à nos jours par cooptation de candidats figurant sur une longue liste d'attente, tant l'appartenance à cette société a conservé, chez certains, une aura prestigieuse. Dès qu'un membre décède il est ainsi remplacé.
Dès son origine et jusqu'à nos jours d'importantes personnalités en ont fait partie. Le mystère[1] dont cette société s'entourait, et s'entoure toujours, avait dès le début attiré la suspicion de la presse[2] et du Gouvernement de Guillaume Ier.
En vertu d'une décision prise le 16 décembre 1876, chaque membre, sous peine d'amende, devait composer quelques vers, tout au moins un quatrain, pour les prochaines agapes sous peine d'amende[3] C'est ainsi que pour le 248e banquet du 20 janvier 1877 huit membres seulement s'exécutèrent: Charles Faider, Pardon, Lavallée, Auguste Orts, Eugène Anspach, Albert Picard, Émile De Mot, et Jules Anspach qui avait été admis le 14 décembre 1872.
Anspach ne s'était pas contenté d'un seul quatrain et avait composé un poème qui en contenait onze et qui commençait ainsi:
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- Ma foi! l'ordonnance est formelle!
- Il faut quatre vers ou sinon
- Payer une amende nouvelle!
- Mon choix est fait; viens Apollon!
Les quatre autres offrirent comme amende une bouteille de Roederer.
Sommaire
Les membres dès 1824
- Baron, remplacé par...
- de Doncker, remplacé par...
- Louis De Potter, remplacé par...
- Drapiez, remplacé par...
- Gruyer, remplacé par...
- Jobart, remplacé par...
- Philippe Lesbroussart, remplacé par...
- Odevaere, remplacé par...
- Quetelet, remplacé par...
- Smits, remplacé par...
- Tielemans, remplacé par...
- Sylvain Van de Weyer, remplacé par...
Bibliographie
- 1855: Adolphe Quetelet, Notice sur Philippe Lesbroussart, membre de l'Académie, 1855, p. 14.
- 1869: Alphonse Le Roy, Liber memoralis: L'Université de Liége depuis sa fondation, 1869, p. 410.
- 1875: Édouard Mailly, Essai sur la vie et les ouvrages de Lambert-Adolphe-Jacques Quetelet, Annuaire de l'Académie Royale de Belgique, 1875, p. 290, note 15.
- 1888: Édouard Mailly, La Société de Littérature de Bruxelles: 1800-1823, Bruxelles, Mémoires couronnés et autres mémoires de l'Académie Royale des Sciences, des Lettres et des Beaux-Arts de Belgique, XLI, 1888.
- 1942: Jules Garsou, Jules Anspach. Bourgmestre et Transformateur de Bruxelles (1829-1879), Bruxelles, 1942, pp. 99-100.
- 1948: G. Charlier, Le mouvement romantique en Belgique (1815-1830), tome I, La bataille romantique, Mémoires de l'Académie royale de langue et de littérature française de Belgique, tome XVII, Bruxelles, 1948, p. 18-24.
- 1948: Roland Mortier, « Les sociétés littéraires », dans Histoire illustrée des lettres françaises de Belgique, Bruxelles, La Renaissance du livre, 1948, p. 235-236.
- 1965: Louis Verniers, Un millénaire d'histoire de Bruxelles, Bruxelles, 1965, p. 518.
- 1974: Liliane Wellens-De Donder, « Lettre de A. Quetelet à Lecocq, secrétaire perpétuel de la Société de littérature de Bruxelles. Gand, le 27 février 1819 », dans Adolphe Quetelet 1796-1974, exposition documentaire présentée à la Bibliothèque Royale Albert Ier à l'occasion du centenaire de la mort d'Adolphe Quetelet, Bruxelles, Palais des Académies, 1974, p.95.
Notes
- Adolphe Quetelet, Notice sur Philippe Lesbroussart, membre de l'académie, 1855, p. 14: « Au milieu des naissances et des funérailles de tant de sociétés, il s’était formé une association plus modeste, mais qui eut plus de retentissement, peut-être par ce motif même qu’elle cherchait à s’entourer d’une certaine obscurité, c’était la société dezs Douze, qui prenait son nom du nombre de ses membres. Ceux-ci se réunissaient hebdomairement tantôt chez l’un, tantôt chez l’autre, d’après l’ordre alphabétique des noms »
- Alphonse Le Roy, Liber memoralis: L'Université de Liége depuis sa fondation, 1869, p. 410: « Une sourde opposition se formait : la "Société des Douze" fondée en apparence dans un but littéraire et point de mire des attaques de la presse gouvernementale, à cause de l’obscurité même dont elle s’entourait. »
- Jules Garsou, Jules Anspach. Bourgmestre et Transformateur de Bruxelles (1829-1879), Bruxelles, 1942, pp. 99-100.
Articles connexes
Catégorie :- Association bruxelloise
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