- Serge Poljinsky
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Le cinéaste Serge Poljinsky né à Nice le 09 mai 1952, a été catalogué par la critique comme cinéaste d'intervention sociale tant il a œuvré davantage pour la promotion et l'action dans les luttes sociales, en France, en Pologne, en Russie et à Chypre, entre autres.
Issu d'une famille d'artistes de la scène chorégraphique, son père dirigeait la compagnie GAYANE et sa mère était danseuse vedette dans cette troupe. Les parents faisaient le tour du monde de gala en gala, tandis que l'enfant était confié à l'éducation des pères jésuites de l'internat Saint Georges.
Cet internat recevait les enfants des familles russes émigrées et assurait une éducation traditionnelle, tout en favorisant le développement de l'esprit critique.
Ancien élève des Arts-Déco, Serge Poljinsky connut le bonheur d'être sélectionné par Salvador Dali pour faire partie des dix personnes autorisées à suivre ses cours particuliers.
De cette expérience, celui qui devint plus tard cinéaste sur les traces de Luis Bunuel, appris à aiguiser un regard au niveau de la composition du cadre, de la création des formes ainsi que de la lumière.
Salvador Dali communiqua également un goût pour le choix des représentations et des symboles, confirmé par la suite par son compatriote Fernando Arrabal.
Après quelques courts-métrages et des productions institutionnelles et publicitaires, Serge Poljinsky aborda le cinéma en faisant jouer Pierre Arditi dans un film qui obtint le Prix Spécial du Jury au Festival de Hyères en 1975, intitulé le Funambule.
D'autres titres ont suivi : Liberté au féminin, La ville est à nous, Nucléaire danger immédiat, Malville : état de siège, le Juste droit, le Noir printemps des jours, Enfants d'islam. Serge Poljinsky a créé la salle de cinéma le Galet à Saint Martin de Crau dans les Bouches du Rhône et a dirigé ce cinéma avec succès durant quelques années.
Revenant à son besoin de filmer, il a réalisé Fabuleux la Fontaine, film d'animation pour enfants et parents, puis tout récemment Jours tranquilles avec Leny Escudero, Daphné Ollivaud et Gilles Comode. Etant ancien élève des arts-déco, SERGE POLJINSKY est aussi artiste peintre. Il eut le pied mis à l'étrier par SALVADOR DALI, ce qui explique son inclination vers le surréalisme, le symbolisme et le fantastique. Après l'atelier pluridisciplinaire des Milles à Aix en Provence face à la mythique Montagne Sainte Victoire chère à PAUL SESANNE qui marqua POLJINSKY de son sceau provençal, il remonta vers la capital et s'installa dans le Loiret à Saint Firmin des Bois.
Plusieurs expositions eurent lieu en Bourgogne, en Sologne et dans le Gatinais. Souvent à l'initiative de particuliers disposant d'une imposante demeure, parfois même dans les châteaux ouverts en table d'ôtes. Mais la peinture de SERGE POLJINSKY n'est pas vraiment "décorative" même si elle donne une vie étrange aux chaumières. Certains apprécient, d'autres moins. Mais comme on ne peut plaire à tout le monde sans risquer de déplaire... Serge POLJINSKY s'affranchit des critiques et poursuit sa route bien tracée, toujours inspiré par Salvador DALI qui ne sesse de l'accompagner au- delà du temps.
C'est à nouveau en Bourgogne, dans la bonne ville de Sens que SERGE POLJINSKY vient de s'installer. Son atelier sera vaste et pourra accueillir des visiteurs et même permettre à d'autres artistes de travailler d'après modèles vivants. A l'heure du "tout numérique" il devient particulièrement évident que le contact humain direct est forcément plus inspirant et motivant. Ce qui n'empêche nullement l'usage des images numériques dans une recherche esthétique novatrice.
Plusieurs projets sont actuellement en cours de développement, entre Sens et Paris.En particulier LE SECRET DE MONA LISA qui est présenté à la Commission d'Avances dur Recettes et dont le résultat est attendu en fin d'année 2011. Vient ensuite une comédie dramatique intitulée CARMEN ET MOLIERE qui replace à nouveau le cinéaste au coeur de ses préoccupations sociales et qui souhaite obtenir une Aide à l'Ecriture, qui permettra à Serge POLJINSKY de développer un scénario délicat et offensif visant à mettre en accusation les réseaux "pédo-criminels". A cela s'ajoute un projet de documentaire de création CORDES PINCEES qui est un dialogue musical entre clavecins, dans l'atelier du célèbre facteur Claude MERCIER-HYTHIER dont la boutique se trouve rue de Verneuil, juste en face de la maison de Serge GAINSBOURG, devenue un lieu de pélérinage.
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