- Schnellboot
-
Schnellboot
Un E-bateau battant pavillon blanc de la capitulation de la Base des Forces côtières HMS Beehive, Felixstowe, mai 1945Autres noms S-boot ou E-boat Caractéristiques techniques Type Vedette-torpilleur Longueur 32.76 m Tirant d'eau 1.47 m Vitesse 43.8 nœuds Caractéristiques militaires Rayon d'action 800 nm à 30 nœuds Autres caractéristiques Équipage 24–30 modifier
Généralement Schnellboot ou S-Boot ("bateau rapide"), est la désignation pour les vedettes lance-torpilles de la marine allemande depuis 1932. En particulier, elle s'applique à ce type de bateau qui servit pendant la Seconde Guerre mondiale. Le Schnellboot s'appelait alors un E-boat (E-bateau) par les Alliés[1],[2], il est communément admis que le « E » signifie « ennemi », mais il est possible qu'il se tenait pour "Eilboot" ("bateau pressé" )[3],[4].Le S-boot est beaucoup plus grand que le PT boat américain et le [[|vedette-torpilleur|Motor Torpedo Boat]] britannique. Le S-Boot est mieux adapté à la mer ouverte et d'une portée beaucoup plus longue (environ 700 milles nautiques).
Sommaire
Histoire
Développement
À la suite du Traité de Versailles, la production militaire de l'Allemagne a été considérablement réduite. En revanche, les petits patrouilleurs n'ont été soumis à aucune restriction. La lignée des S-Boote peut être retracée à partir d'un yacht privé, appelé Oheka II, qui avait été construit en 1927 pour un riche financier et mécène des arts, Otto Kahn, par la société allemande de construction navale Lürssen.
Cette conception a été choisie pour des théâtres d'opérations où des bateaux devaient se trouver dans la mer du Nord, la Manche et la Western Approaches (zone rectangulaire de l'océan Atlantique située sur la côte ouest de Grande-Bretagne). L'exigence d'une bonne performance dans les mers agitées dicta l'utilisation d'une coque à déplacement à fond rond plutôt que de la coque à fond plat qui était plus habituelle pour les petits bateaux à grande vitesse. Lürssen a surmonté de nombreux inconvénients d'une telle coque, et, avec le Oheka II, a produit un navire qui était rapide, solide et qui avait un bon état de navigabilité. Cela a attiré l'intérêt de la marine allemande, qui en 1929 a ordonné un bateau similaire, mais équipé de deux tubes lance-torpilles. Ce fut le S-1, et a servi de base pour tous les futurs S-boote.
Après avoir expérimenté le S-1, les Allemands ont apporté plusieurs améliorations à la conception. De petits gouvernails ont été ajoutés de chaque côté de la gouverne de direction principale qui pouvait être orientée à 30 degrés, créant à grande vitesse ce qui est connu comme étant l'effet de Lürssen[5]. Cela crée "une poche d'air légèrement derrière les trois hélices, augmentant leur efficacité, et réduisant la vague de proue et permettant de maintenir le bateau à une attitude presque horizontale "[6]. Cela a été une innovation importante puisque l'attitude horizontale légèrement levée de la poupe, a permis encore plus de rapidité et a réduit la vague de proue rendant les S-boot plus difficiles à voir, en particulier la nuit.
Opérations avec la Kriegsmarine
Au cours de la Seconde Guerre mondiale les S-Boote ont coulé 101 navires marchands totalisant 214,728 tonnes[7]. En outre, ils ont coulé 12 destroyers, 11 dragueurs de mines, huit navires de débarquement, six vedettes de combat, un torpilleur, un mouilleur de mines, un sous-marin et un certain nombre de petits navires marchands. Ils ont également endommagé deux croiseurs, cinq destroyers, trois navires de débarquement, un navire de réparation, un remorqueur et de nombreux navires marchands. Les mines marines posées par les "S-Boote" ont été responsables de la perte de 37 navires marchands totalisant 148 535 tonnes, un destroyer, deux dragueurs de mines et de quatre navires de débarquement[7].
En reconnaissance pour leur service, les membres d'équipages de Schnellboot se sont vus attribuer la Knight's Cross à 23 reprises et la Croix allemande en or en 112 occasions[7].
Notes et références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Schnellboot » (voir la liste des auteurs)
- (en)Enemy Boats, Military.com
- (en)E-Boats, British Military Powerboat Trust
- (en) James F. Tent, E-Boat Alert: Defending the Normandy Invasion Fleet, Annapolis, Naval Institute Press, 1996 (ISBN 978-1-55750-805-8), p. 244
- (en) George Davidson, Catherine Schwarz, Jock Graham, M. A. Ruth Martin, Chambers Concise Dictionary, Édimbourg, Chambers, 1991 (ISBN 978-0-550-10570-7), p. 322
- Harold E. Saunders, Hydrodynamics in ship design, Volume 1, Society of Naval Architects and Marine Engineers, 1957 (ISBN 978-99914-0-571-1), p. 586
- (en)Schnellboot! An Illustrated Technical History - Design, Manufacture and Detail. Consulté le Dec 16, 2009
- (en)Connelly&Krakow, 2003. p.54
- Portail du monde maritime
- Portail de l’histoire militaire
Catégories :- Bateau de guerre par type
- Patrouilleur
- Type de bateau
Wikimedia Foundation. 2010.