- Sainte simplicité
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Sainte Simplicité est une nouvelle d’ Anton Tchekhov (en russe: Sviataïa prostota).
Sommaire
Historique
Sainte simplicité fut initialement publié dans la revue russe Le Journal de Pétersbourg, numéro 338 du 9 décembre 1885 sous le pseudonyme A.Tchekhonte[1]. Autre traduction Sainte innocence[2].
Résumé
L’achiprête Sabbas Jezlov reçoit la visite de son fils un célèbre avocat de Moscou. Cela fait plus de dix ans qu’il ne l’a pas vu, exactement depuis le moment où il l’a conduit à la faculté de droit. Il ignore tout de son fils. Combien gagne-t-il ? Quel métier a-t-il ? Il n’y a aucun contact entre eux, pourtant le fils avoue être passé plusieurs fois dans les environs sans avoir le temps de s’arrêter.
Il y a un décalage financier énorme entre le père qui économise sur tout et le fils qui gagne entre vingt et trente mille roubles par an. D’ailleurs le père croit que son fils raconte des blagues quand il lui dit qu’un soir où il s’ennuyait dans une ville de province, voulant aller au théâtre et trouvant la représentation annulée car il n’avait été vendu aucun billet, il avait acheté tous les billets pour voir la pièce et passer le temps. Ou autre aventure extraordinaire quand il avait acheté une maison soixante mille roubles pour la perdre aux cartes, ou son divorce qui lui a couté dix milles roubles.
Le fils va dans sa chambre travailler un dossier, le père se décide à lui parler de son héritage, à sa mort il y aura quinze cent roubles, cet argent il a mis quarante ans à l’économiser. Le fils lui répond simplement qu’il n’en a pas besoin. Le père est légèrement vexé mais la joie de revoir son fils est telle qu’il va la nuit, dans le vestibule, serrer dans ses bras la pelisse de son fils et la couvrir de baisers.
Notes et références
- ISBN 978 2 296 11343 5) Dictionnaire Tchekhov, page 255, Françoise Darnal-Lesné, Édition L'Harmattan, 2010, (
- Œuvres de A.Tchekhov 1885 - Sainte innocence, traduit par Madeleine Durand et Édouard Parayre, Les Éditeurs Français Réunis, 1955, numéro d’éditeur 431
Édition française
- œuvres de A.Tchekhov 1885 – Sainte innocence, traduit par Madeleine Durand et Édouard Parayre, Les Éditeurs Français Réunis, 1955, numéro d’éditeur 431.
Catégories :- Nouvelle d'Anton Tchekhov
- Nouvelle parue en 1885
- Nouvelle publiée dans Le Journal de Pétersbourg
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