- Rufius Antonius Agrypnius Volusianus
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Rufius Antonius Agrypnius Volusianus Inscription de Rufius Antonius Agrypnius Volusianus, dédiée à Flavius Honorius, sur le forum romanum.Titre Proconsul d'Afrique
Préfet du prétoire d'ItalieAutre titre Préfet urbain de Rome puis de Constantinople
Comes rerum privatorum (408)Biographie Dynastie gens Caeionia Naissance 370
Rome (Empire romain)Décès 6 janvier 437
ConstantinoplePère Caeionius Rufius Albinus Mère (mère inconnue) Enfants Volusiana (415) modifier Rufius Antonius Agrypnius Volusianus (né en 370 à Rome - mort 6 janvier 437, à Constantinople) est un proconsul d'Afrique (413/4), préfet du prétoire d'Italie, préfet urbain de Rome (417-418) puis de Constantinople, grand dignitaire de l'empire romain tardif, païen qui fut un célèbre correspondant de Saint-Augustin.
Sommaire
Famille
Rufius Antonius est le fils de Caeionius Rufius Albinus (345 - 391)[1]. Sa famille, dont un palais subsiste à Ostie[2], a déjà été honorée de plusieurs prétures urbaines et préfectures du prétoire (Caeionus Rufius Volusianus Lampadius, praefectus praetorii, 355 et praefectus urbis, 365/6), à sa naissance, ainsi que de nombreux consulats dès le Haut-Empire (35, 73, 101). En outre l'empereur Lucius Verus (130-169), co-auguste de Marc Aurèle et dont Caeionius était le nom gentilice, était l'un de ses prestigieux ancêtres[3].
Il a une sœur nommée Caeionia Albina.
En 415, lui naît une fille Volusiana. Celle-ci épouse le sénateur et futur empereur Pétrone Maxime.
Biographie
D'abord questeur, en 408, il est comes rerum privatorum, c'est-à-dire, ministre des finances personnelles de l'empereur Honorius.
En 412/3 il est mis à la tête des légions chargées de conquérir l'Afrique au main d'un usurpateur qui s'est proclamé Auguste et empereur des Romains, le comes Africae, Héraclien. Rufius Antonius Agrypnius s'acquitte de sa mission avec succès et reçoit de Rome, le titre de proconsul d'Afrique, gouverneur de l'Afrique romaine, avec Carthage comme capitale (412/3). Païen, il entretient une correspondance fameuse et fournie avec le grand Saint-Augustin, évêque d'Hippone[4].
Il est aussi connu pour être l'ami du poète Rutilius Namatianus[5]. Dans une lettre, Rufius Antonius attribue le déclin de l'Empire à sa christianisation. Rentré d'Afrique, il est peut-être nommé préfet du prétoire d'Italie, sorte de premier ministre de l'empire romain. Refusant le baptême, il écrit à Saint-Augustin pour lui faire part de ses raisons. Cet épisode est narré dans La Cité de Dieu.
Il est préteur urbain de Rome pour l'année 416-417, date à laquelle il négocie un mariage pour la famille impériale. Dans les années qui suivent, Rufius Antonius est à nouveau préfet urbain, mais de Constantinople, cette-fois. Peu de temps avant sa mort, il abjure sa foi païenne et embrasse finalement la religion chrétienne. Sa conversion tardive est assurément le fait de sa femme et de sa nièce Mélania, chrétiennes[2].
Notes et références
- www.geni.com
- Archéomatériaux, par Max Schvoerer, p.148
- http://www.mauriceboddy.org.uk/Caeionius.htm
- Religion and society in the age of Saint Augustine, de Peter Robert Lamont Brown
- ausonius.blogspot.com
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