- Rue Paradis
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Rue Paradis Situation Coordonnées Pays France Région Provence-Alpes-Côte d'Azur Ville Marseille Quartier 1er, 6e et 8e arrondissement Tenant Place du Général-de-Gaulle Aboutissant Avenue du Prado Morphologie Type Rue Longueur 2 870 m Largeur 12 et 17 m Histoire Monuments Église Saint Joseph Géolocalisation sur la carte : Marseille
modifier La rue Paradis située dans les 1er, 6e et 8e arrondissement de Marseille, va de la place du Général-de-Gaulle à l’avenue du Prado.
Un quartier de Marseille portait le nom de Paradis dès 1044, car il y avait un prieuré du nom de Saint-Pierre de Paradis. Une église dédiée à Sainte-Marie du Paradis est fondée par Hugues Fer ainsi que l’atteste un acte du 22 février 1213[1]. Cette église et ce prieuré seront détruits en 1524 pour la défense de la ville à l’approche de l’armée du connétable de Bourbon. Au XVe siècle cette rue s’appelait rue Saint Catherine mais prendra par la suite le nom de Paradis[2].
L’urbanisation de cette rue se fera en deux temps. Une première section allant de la place du Général-de-Gaulle à la place Estrangin-Pastré se fera en 1666 lors de l’agrandissement des remparts de la ville sous Louis XIV. Cette rue se terminait à la porte Parais où se trouve l’actuelle place Estrangin-Pastré. La deuxième section allant jusqu’à l’avenue du Prado se fera en plusieurs étapes, d’abord jusqu’à la rue Falque en 1803, puis jusqu’à la place Ernest-Delibes en 1848 et enfin jusqu’à l’avenue du Prado en 1880[3].
Au N° 38, se trouvaient les bureaux de l’épicerie Charles Meunier dans lesquels Stendhal entra comme commis en 1805 et qui seront transférés rue Venture pendant le séjour de l’écrivain[4].
Au N° 58, se trouve un bel hôtel à façade Louis XV construit de 1728 à 1737 par Alexandre Louit, commissaire principal à l’arsenal des galères et appartiendra par la suite au banquier Pascal d’où son nom d’hôtel Pascal[5].
Au N° 124, se situe l’église Saint Joseph, œuvre de l’architecte Pascal Coste, construite en 1837 sous l’épiscopat de Mgr Mazenod.
Au N° 150, il y avait les établissements Noilly Prat qui produisaient un célèbre apéritif ; sur ces terrains un ensemble immobilier a été construit.
Bibliographie
- André Bouyala d’Arnaud, Évocation du vieux Marseille, les éditions de minuit, Paris, 1961
- Adrien Blés, Dictionnaire historique des rues de Marseille, Ed. Jeanne Laffitte, Marseille, 1989, (ISBN 2-86276-195-8)
- Marc Bouiron, Henri Tréziny, Bruno Bizot, Armelle Guilcher, Jean Guyon et Mireille Pagni, Marseille, trames et paysages urbains de Gyptis au roi René, Actes du colloque international d’archéologie, 3-5 novembre 1999, Etudes massaliètes Numéro 7, éditions édisud, Aix-en-Provence, 2001(ISBN 2-7449-0250-0).
Références
- Augustin Fabre, Les rues de Marseille, édition Camoin, Marseille, 1869, tome 4 p. 229
- Marc Bouiron, Henri Tréziny, Bruno Bizot, Armelle Guilcher, Jean Guyon et Mireille Pagni,Marseille, trames et paysages urbains de Gyptis au roi René, Actes du colloque international d’archéologie, 3-5 novembre 1999, Etudes massaliètes Numéro 7, éditions édisud, Aix-en-Provence, 2001, p. 332, (ISBN 2-7449-0250-0)
- Adrien Blés, Dictionnaire historique des rues de Marseille, Ed. Jeanne Laffitte, Marseille, 1989, p. 273, (ISBN 2-86276-195-8)
- André Bouyala d’Arnaud, Évocation du vieux Marseille, les éditions de minuit, Paris, 1961, p. 298
- Adrien Blés, Dictionnaire historique des rues de Marseille, Ed. Jeanne Laffitte, Marseille, 1989, p. 294, (ISBN 2-86276-195-8)
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