- Prix Condorcet-Dessaules
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Le prix Condorcet-Dessaulles a été institué en 1993 par le Mouvement laïque québécois pour honorer une personnalité publique qui a œuvré pour la défense de la laïcité et de la liberté de conscience. Il est nommé en l’honneur du Marquis de Condorcet, un philosophe du siècle des Lumières et l’un des rédacteurs de la déclaration des droits de l’homme et du citoyen, et de Louis-Antoine Dessaulles, activiste, essayiste et homme politique québécois.
Lauréats
- 1993 : Micheline Trudel, bénévole de l’enseignement non religieux.
- 1994 : Henry Morgentaler, défenseur du droit à l’avortement au Canada.
- 1995 : Centrale des syndicats du Québec, syndicat des professeurs.
- 1996 : Louise Laurin, fondatrice de la Coalition pour la déconfessionnalisation du système scolaire.
- 1997 : Institut canadien de Montréal, organisme d’inspiration libérale et anticléricale (1844-1880)
- 1998 : Tous les signataires du Refus global.
- 1999 : Association des Orphelins de Duplessis.
- 2000 : Jacques Hébert, sénateur et humaniste de la laïcité.
- 2001 : Pierre Bourgault, président du Rassemblement pour l'indépendance nationale et libre-penseur.
- 2002 : Jacques Godbout et Jacques Mackay, anciens présidents du Mouvement laïque de langue française (MLF).
- 2003 : Janette Bertrand, dramaturge.
- 2004 : Rodrigue Tremblay, économiste, homme politique et humaniste.
- 2005 : Paul Bégin, député péquiste et partisan républicain.
- 2006 : Daniel Baril, journaliste et anthropologue, membre fondateur et ancien président du MLQ.
- 2007 : Yolande Geadah, auteure de Les accommodements raisonnables; droit à la différence et non différence de droit.
- 2008 : Danielle Payette, enseignante et militante laïque
- 2009 : Guy Rocher, sociologue[1]
Références
Catégories :- Prix culturel au Canada
- Distinction au Québec
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