- Paul Gasq
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Paul Jean-Baptiste Gasq, né à Dijon le 30 mars 1860 et mort à Paris en 1944, est un sculpteur français.
Il est né le 30 mars 1860 à Dijon rue de la Gare maison Andriot fils de Joseph Gasq âgé de 26 ans employé du chemin de fer (absent à la naissance de son enfant) et domicilié habituellement à Lyon 2, rue de Perrache et de Ursule Jacotot âgée de 21 ans sans profession son épouse.
Formé à l'École des beaux-arts de Dijon puis à partir de 1879 à l'École nationale supérieure des beaux-arts de Paris. Premier prix de Rome en 1890, il est pensionnaire de la Villa Médicis à Rome de 1891 à 1894[1].
Membre de l'Académie des beaux-arts à partir de 1935 (Fauteuil 6). Il est conservateur du Musée de Dijon de 1932 jusqu’à sa mort.
Réalisations
- Médée, marbre, 1896, jardin des Tuileries à Paris depuis 1904[2].
- La Renommée et la Douleur du monument Sadi Carnot, de Mathurin Moreau, à Dijon en 1899[3].
- La statue Bossuet à Dijon (1905-1921)[3], aidé par Mathurin Moreau et Xavier Schanosky pour la réalisation du piédestal
- La Bonté du monument en hommage aux époux Grangier à Dijon vers 1916[3], installée à l'origine place Grangier, déplacée sur le site de Champmaillot (Centre Gériatrique de Champmaillot) de 1967 à 1983, dans les ateliers municipaux jusqu'en 2009 et de nouveau à Champmaillot après 2009[4].
- Le Départ du monument aux Morts 1914-1918 La Victoire à Dijon (allées du Parc) avec trois autres sculpteurs bourguignons Henri Bouchard, Jean Dampt et Eugène Piron[5], inauguré le 9 novembre 1925.
- Monument commémoratif de Sophie et Henry Grangier, Hôpital Saint-Laurent à Nuits-Saint-Georges, inauguré en 1931 (sculpté avant 1931)[6].
- Fontaine monumentale, dédiée aux dieux marins, dans le square Louise-Michel à Montmartre, paris, 1932[7].
- Stucs de la villa grecque Kerylos, actuellement Fondation Théodore Reinach, à Beaulieu-sur-Mer[8].
- Gisant de Françoise d'Orléans, duchesse de Chartres, dans la chapelle royale Saint-Louis de Dreux située dans l'enceinte du château de Dreux.
- Dans la cour de cassation, buste de Charles Mazeau, garde des sceaux en 1887 et premier président de 1890 à 1900[9].
- Deux médaillons en bronze de la tombe du peintre et sculpteur Louis Carrier-Belleuse (1848-1913), le représentant ainsi que son épouse, dans le Cimetière Saint-Vincent de Montmartre à Paris.
Notes et références
- Pensionnaires sur le site de la villa Médicis
- [PDF][La politique des dépôts du département des Sculptures (1848-1939) par Geneviève Bresc-Bautier Conservateur général Chargée du département des Sculptures, musée du Louvre] (p. 133)
- Les musées de province dans leur environnement Par Loïc Vadelorge (p. 67/68)
- Centre Gériatrique de Champmaillot - communiqué de presse - juin 2009 [PDF]
- Notice no IA21002990, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
- Notice no IM21008191, sur la base Palissy, ministère de la Culture
- Square Louise Michel », Mairie de Paris. Consulté le 17-04-2010 Mairie de Paris, «
- Notice no PA00080664, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
- Deuxième étage », Site de la cour de cassation. Consulté le 16-04-2010 cour de cassation, «
Catégories :- Sculpteur français du XIXe siècle
- Sculpteur français du XXe siècle
- Conservateur de musée
- Prix de Rome en sculpture
- Pensionnaire de la Villa Médicis
- Académie des beaux-arts (France)
- Naissance en 1860
- Décès en 1944
- Naissance à Dijon
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