- Parachutes (album)
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Parachutes Album par Coldplay Sortie 10 juillet 2000
Septembre 2000Enregistrement De novembre 1999 à mai 2000
Royaume-Uni : Orinoco Studios (Londres)
Parr Street Studios (Liverpool)
Rockfield Studios (Monmouth)
Matrix Studios (Londres)
studios Wessex (Londres)Durée 41:48 Genre Rock alternatif Format CD, 12″ Producteur Coldplay
Ken Nelson
Chris Allison (piste 8)Label Capitol Records
Parlophone
EMICritique Allmusic lien Albums de Coldplay The Blue Room EP
(1999)A Rush of Blood to the Head (2002) Parachutes est le premier album du groupe anglais Coldplay. Il est sorti en septembre 2000 en France[1], et le 7 juin 2000 au Royaume-Uni[2].
Produit par le groupe et Ken Nelson (à l'exception de High Speed, produite par Chris Allison)[3], il fut globalement très bien reçu par le public et les critiques, certifié "platine" 7 fois au Royaume-Uni (où il se poste à la douzième place des 20 plus grosses ventes du XXIe siècle, avec plus 2,4 millions d'exemplaires écoulés à ce jour), et 2 fois aux États-Unis depuis sa sortie. Il fut primé du "Grammy Award for Best Alternative Music Album" en 2002 et du "Best British Album" au Brit Awards de 2001.
Sommaire
Enregistrement et écriture
Le groupe s'attela à l'album en 1999, sous les hospices de Chris Allison, et il en ressorti leur troisième EP, "The Blue Room". Cependant, le courant sembla plutôt mal passer entre la bande et le producteur, qui les empêchait d'avoir un contrôle globale sur le processus de création[3]. Il fut donc remplacé par Nelson, qui, après l'écoute de leur premier EP, avait senti « quelque chose de spécial » dans la voix de Chris Martin sur le morceau Bigger Stronger. Nelson, qui préféra assister le groupe dans l'élaboration de leurs idées plutôt que d'y interférer, affirma que ce premier travail n'était pas sa production, mais bien une co-production entre lui et Coldplay[3].
La rencontre entre Coldplay et Nelson s'était effectuée alors qu'ils donnaient un concert pour BBC Radio 1, à Liverpool. Nelson sentit une ambiance « tendue » à ce moment-là, alors que le groupe semblait « expédier le set, ce qui le rendait difficile à apprécier ». Les premiers essais en studio permirent donc au producteur d'apprendre au groupe « à jouer chaque chanson sur le tempo qui lui convenait », car il estimait simplement que le groupe avait besoin de se "poser"[3].
Initialement, l'album devait être bouclé en l'espace de 2 semaines, mais l'organisation de quelques tournées retarda les choses, et l'enregistrement s'étala de novembre 1999 à début-mai 2000[3]. L'album fut commencé aux "Rockfield Studios" de Monmouth (Pays de Galles) et dans les mythiques "Studios Wessex" londoniens, mais la majorité y fut réalisée aux "Parr Street Studios", à Liverpool, composés de 3 pièces prinicpales, dans lesquelles l'équipe évolua à sa guise, bien que le "project studio" (« basiquement, une salle pour démos, mais qui reste un bon studio », affirme Nelson) fut le témoin de la majorité des enregistrements. High Speed, seule piste produite par Chris Allison et issue des quelques sessions du groupe "Orinico Studios" (Londres), fut également ajoutée à l'album[3].
Le mixage final, ainsi que celui des singles, fut intégralement réalisé par Michael Brauer[3].Aspect artistique
Alors que Nelson avait délibérément choisi de laisser le groupe gérer l'élaboration globale de leur création, il en ressorti une oeuvre finale très « organique », qui, selon ses propres mots, « possède un aspect très "vivant"; que je caractériserais par une "âme". On sent simplement qu'il y a "quelque chose" »[3].
De son côté, Will Champion, le batteur, estime que ce travail présente un aspect paradoxal, « à l'image du Perfect Day de Lou Reed. Les paroles y sont superbes, rayonnantes, mais la musique derrière est extrêmement triste. Tout repose la-dessus, quand on peut créer différents états d'esprit entre la mélodie et le texte. [...] ». De ce fait, le groupe démentit l'étiquette d'album "sombre et morose" que leur avaient estampillé un certain nombre de critiques. « Nous abordons la musique par son côté optimiste, en quelque sorte », conclut Champion[4].L'influence de Radiohead se ressent expressément tout au long de l'album, en particulier vis-à-vis de leur OK Computer et de ses textures très expérimentales. Fatalement, certains suggèrent que le succès de "Parachutes" repose en grande partie sur la surprise générée autour de la sortie de Kid A, qui a dérouté une majorité de fans par le tournant musical qui y emprunta Radiohead, et qui incita ce public à se tourner vers le "retour aux sources" que présentait le premier opus de Coldplay[5].
Le globe de la pochette fut acquit au W H Smith pour 10£; on le retrouve dans les clips de Shiver, Don't Panic, ainsi que lors de plusieurs live du groupe[6].
L'album est dédicacé à la mère de Will Champion, Dr. Sara Champion, décédée d'un cancer en 2000[7].
Liste des pistes
Adaptations
- Don't Panic la première chanson dans Garden State.
- Quant à Sparks c'est la chanson utilisée au milieu du film Serial noceurs.
- On peut aussi retrouver Trouble dans un épisode de la série John Doe, et dans The Shield
Bibliographie
- Martin Roach, Coldplay: Nobody Said it was Easy, Omnibus Press, 2008
Notes et références
- Coldplay, Parachutes, Fnac.com (page consultée le 28 juillet 2008)
- (en) Parachute : Coldplay, Amazon.com (page consultée le 28 juillet 2008)
- "Recording Coldplay's Parachutes" (octobre 2000) Une interview par Sam Inglis pour le magazine Sound on Sound :
- "Coldplay Opens Up "Parachutes" For U.S. Audiences" (29/09/2000) Une chronique par David Basham pour MTV.com :
- webzine "2walls.com" (16/02/2001) Une critique de l'album par Stephan Finch pour le
- Bibliographie) Roach (voir
- site officiel Un article sur le batteur, en tant que mécène de l'oeuvre de charité "Canceractive", sur leur
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- Album musical sorti en 2000
- Album publié par Capitol Records
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