- Nacional II
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Nacional II Présentation Nom de naissance Juan Anlló y Orío Apodo Nacional II Naissance 11 janvier 1898
Alhama de Aragon, Province de SaragosseDécès 4 octobre 1925
SoriaNationalité Espagnol Carrière Alternative 21 septembre 1921 à Oviedo
parrain Alcalareño, témoin, Emilio MéndezConfirmation d'alternative 16 septembre 1921
Luis FregFin de carrière 1925 Entourage familial Famille frère Nacional (« Ricardo Anlló y Orío ») modifier Juan Anlló y Orío, dit Nacional II, né le 11 janvier 1898 à Alhama de Aragon province de Saragosse, mort le 4 octobre 1925 à la suite d’une agression par un spectateur, dans les gradins des arènes de Soria (Espagne), est un matador espagnol[1].
Sommaire
Présentation
Frère cadet de Ricardo Anlló y Orío ( Nacional), il avait deux autres frères qui ne laissèrent dans l’histoire de la tauromachie qu’une photo sur laquelle ils apparaissent tous les quatre dans les arènes de Bordeaux en 1922[2]. Il fit son apprentissage dans les capeas de village (corridas amateurs). Son apogée se situe en 1922 où il se place en première file. On le retrouve cette année-là dans trois grandes arènes françaises. En 1924, une grave blessure reçue au Mexique le fait décliner[1].
Style
Torero rude, ni classique, ni élégant, il suscite l’émotion par sa sincérité, pratiquant le toreo immobile, pieds joints[3]. « C’est un belluaire qui manie l’épée avec adresse et efficacité, et il semble avoir adouci son style à la cape avec l’expérience[3]. »
Sa mort accidentelle survient quatre ans après son alternative. À la suite d’une altercation lors d’une corrida où il assistait en spectateur à Soria, un spectateur qui l’insultait lui assène un coup de bouteille sur la tête. La blessure sera fatale. Il meurt quelques heures plus tard[3],[1].
Carrière
Il devint novillero en 1918 après une campagne de capeas jalonnée de succès retentissants[1], et le 3 août 1919, il se présente à Madrid où il affronte des novillos de Trujillo[3].
Pour son alternative à Oviedo, selon les historiens de la tauromachie, c’est Alcalareño qui lui a cédé le taureau « Pucherito » de Matias Sanchez[1], ou Algabeño (Juan Gaia Rodríguez)[3]. Pour la confirmation d’alternative, c’est Luis Freg qui lui cède le taureau « Coñejero » du même élevage
Bibliographie
- Paul Casanova et Pierre Dupuy, Toreros pour l'histoire, Besançon, La Manufacture, 1991 (ISBN 2737702690)
- Robert Bérard (dir.), Histoire et dictionnaire de la Tauromachie, Paris, Bouquins Laffont, 2003 (ISBN 2221092465)
Notes et références
- Lafront Tolosa, p. 184
- Bérard 2003, p. 269
- Bérard 2003, p. 270
Voir aussi
Catégories :- Torero aragonais
- Naissance en 1898
- Décès en 1925
- Apodo
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