- Musée de la Résistance et de la Déportation (Besançon)
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Musée de la Résistance et de la Déportation
Le Témoin, bronze de Georges Oudot, mémorial des Déportés au muséeInformations géographiques Pays France Ville Besançon Adresse Citadelle, 99 rue des Fusillés 25000 Besançon Coordonnées Informations générales Date d’inauguration 1971 Géolocalisation sur la carte : Besançon
Géolocalisation sur la carte : Franche-Comté
Géolocalisation sur la carte : France
modifier Le musée de la Résistance et de la Déportation de Besançon est installé dans la citadelle (ouvrage militaire de Vauban classé au patrimoine mondial de l'UNESCO). Il évoque avec profondeur et émotion cette sombre page de l'Histoire. Il reçoit en moyenne annuellement 65 000 visiteurs.
Sommaire
Historique
Le choix du site est symbolique : durant l’occupation nazi (de 1941 à 1944), la Citadelle servait aux exécutions. Cette fonction est toujours perceptible au travers de quatre poteaux d’exécution (voir l'illustration de gauche), disposés entre le puits et la chapelle. On compte une centaine de Résistants fusillés sur ce site, entre le 28 avril 1941 et le 18 août 1944. Parmi eux, nous dénombrons quatre-vingt-sept Français, cinq Espagnols, deux Italiens, un Luxembourgeois, un Suisse et un Polonais.
Le musée fut crée en 1971 par une ancienne déportée : Denise Lorach. Il est l'un des cinq premier musée de ce type en France.
Muséographie
Le parcours muséal est réparti en vingt salles et traite, à l'aide de photographies, de textes et de documents originaux, les thèmes liés à la Seconde Guerre mondiale : l'évolution du nazisme depuis son origine, la guerre et le régime de Vichy, la Déportation et la Résistance intérieure française (Franche-Comté, Zone occupée, Zone Libre – non occupée –, Zone interdite, Zone réservée, Zone annexée ; ensemble de l'Europe), la Libération... Le choix de la citadelle pour ce musée de France est symbolique car une centaine de Résistants y furent fusillés durant l'Occupation. Un mémorial leur est consacré à l'extérieur.
Les salles d'art concentrationnaire
Deux salles d'art concentrationnaire sont dédiées à l'œuvre de Jean Daligault, déporté Nacht und Nebel/Nuit et brouillard, et à celle de Léon Delarbre, résistant déporté à Auschwitz. La collection présentée[1], pour une bonne part, constitue un dépôt du Musée national d'art moderne.
Le centre de ressources
Cet espace met à disposition des publics sa bibliothèque, ses archives, sa banque d'images (comprenant 8000 négatifs, microfilms, diapositives, cassettes), ses enregistrements sonores… Il compte des fonds d'intérêt national, constitués par l'abbé Joseph de la Martinière et par Germaine Tillon[2].
Le Service éducatif, animé par un professeur détaché de l’Éducation nationale, est à disposition des enseignants pour préparer une visite ou des travaux d'élèves. Il assure aussi la rédaction d'outils pédagogiques, en lien avec les programmes des classes de cycle 3 jusqu'à la terminale ; il offre également une aide à la préparation du Concours national de la résistance et de la déportation
Galerie
Liens externes
Notes et références
- http://www.musees-franchecomte.com/index.php?p=198&art_id= pour l'ensemble des collections de ce musée de France
- Ravensbrück, listes du Ministère des Anciens combattants, listes dressées par les déportées elles-mêmes -par exemple au revier-. Ce fonds, résultat également d’une enquête lancée par régions, est complété par des dossiers individuels contenant des témoignages, de la correspondance, des poèmes... L’ensemble de ce fonds a été déposé en 1995 par les soins de Germaine Tillon au Musée de Besançon qui s’efforce de poursuivre le travail, de le porter à la connaissance des chercheurs. dossiers généraux sur le camp de Ravensbrück avec des compte-rendus, extraits ou copies des études, ouvrages et articles parus sur le camp ; des dossiers thématiques diverses telles la Croix rouge suédoise ou les lesbiennes du camp mais également sur des points sensibles : expériences, exécutions, sabotages, procès... sur des éléments statistiques et des données concernant des convois -trains des 8, 11, 15 août 1944, par exemple-. Ces pièces ont été réunies et doublées de fichiers par numéros matricule et nominatifs de l’ensemble des femmes déportées de France -sauf déportées juives-, à partir de diverses sources : registres d’écrous des prisons françaises et allemandes, registres de
Catégories :- Résistance française
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