- Muhammad ibn ‘Alī al-Tādilī
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Muḥammad ibn ‘Alī al-Tādilī. Né aux environs de 1880 à Rabat, d’une famille descendant du prophète et originaire de Sijilmāsa, à la frontière du Sahara marocain, ce maître spirituel étudia le Coran dans sa ville natale jusque vers quinze ans puis partit à Fès poursuivre ses études de sciences religieuses à l’université Qarawīyiyya où il se rattacha à une confrérie soufie darqawie auprès du shaykh ‘Alī al-Sūsī al-Ja‘farī al-Ilghī. Il ménera ensuite une vie d’ascète errant, allant de zāwiya en zāwiya. D’une très grande rigueur, il brūla un jour tous ses textes car la pensée de les publier l’avait distrait lors d’une retraite spirituelle qu’il effectuait à Marrakech. La majorité de ses manuscrits est aujourd’hui dispersée parmi ses disciples. Il est surtout connu pour son rôle de maître spirituel. Dans la fin de sa vie, alors qu’il s’était établi dans la petite ville d’al-Jadida, il fut frappé de paralysie et devint aveugle jusqu’à sa mort, une quinzaine d’années plus tard. Un de ses traités, al-dīn al-naṣīha, a été traduit en français par A. Broudier sous le titre de La vie traditionnelle, c’est la sincérité[1].
Notes et références
- Abd el-Kader, trad. de Abdallah Penot, Dervy, Paris 2008, avec l’aimable autorisation de M. Jean Annestay. Source : Le Livre des Haltes, Émir
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