- Prieuré de Montbéon
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L'ancien prieuré de Montbéon se trouvait sur le territoire actuel de la commune de Saint-Agnan (Yonne).
Il dépendait de l'Abbaye Saint-Victor de Paris[1],[2].
Mais son existence est antérieure à la fondation de Saint-Victor : Montbéon est cité dans des chartes de l'abbaye clunisienne de La Charité-sur-Loire, à partir de 1107[3]. Une bulle du Pape Innocent III de 1204, listant les biens de La Charité, mentionne Montbéon (Monte Boio)[4],[5].
Le prieuré reçoit des donations de la vicomtesse de Sens Ermesende en 1184 et 1202[6]. Au XIIIeme siecle, le prieuré est placé sous la protection de la famille des Barres, puissants seigneurs[7],[8]des terres voisines. Plusieurs seigneurs des Barres auraient été inhumés au prieuré.
Il est vendu comme bien national[9] lors de la période révolutionnaire. Le prieur de Montbéon, Duchesne, avait été arrêté pendant la Revolution[10].
Notes et références
- Dom Beaunier, La France monastique, t.1, 1905
- Max Quantin, Dictionnaire de l'Yonne
- Cartulaire du prieuré de La Charité-sur-Loire (Nièvre), ordre de Cluni / par René de Lespinasse, Morin-Boutillier (Nevers)-1887
- Innocentii III, Opera Omnia, t.II, Paris, 1891
- On trouve aussi les formes "Monteboo", "Monteboyio" et "Montis Beonis" dans d'autres documents
- Albert Lecoy de La Marche, Bibliothèque de l'école des chartes, 1866, Volume 27, pp. 265-300
- Le membre le plus illustre de cette famille est Guillaume des Barres, héros de la bataille de Bouvines
- Enquete sur les acquets faits depuis 30 ans par les eglises et les bourgeois dans les chatellenies de Bray-sur-seine et de Montereau (1289), in Longnon, Documents relatifs au comte de Champagne et de Brie, t.2, 1904
- Charles Poree, Documents relatifs à la vente des biens nationaux dans le district de Sens, 1912
- Bulletin de la Société des sciences historiques et naturelles de l'Yonne, Auxerre, 1911
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