Max Van Dyck

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Max Van Dyck
Naissance	23 décembre 1902 Schaerbeek
Décès	26 décembre 1992 Ixelles,
Nationalité	Belge
Activité(s)	peintre, dessinateur & musicien (violoniste), professeur (section Arts Décoratifs) et directeur de l'Académie des beaux-arts d'Anderlecht
Formation	Académie royale des beaux-arts de Bruxelles de 1917 à 1920 - numéro d'ordre 18754 -
Maître	Guillaume van Strydonck, Jean Delville pour le dessin, Herman Richir pour la peinture -
Œuvres réputées	Grand Prix de Rome, Musée royal des beaux-arts (Anvers)
Récompenses	Grand Prix de Rome belge de peinture 1920 à l'unanimité (catégorie des artistes de moins de 31 ans)
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Max Constant Armand Van Dyck (Schaerbeek, 23 décembre 1902 - Ixelles, 26 décembre 1992) est un peintre et dessinateur belge formé à l'Académie royale des beaux-arts de Bruxelles, rue du Midi, dans les classes de peinture de Jean Delville, grand prix de Rome belge de peinture 1895 et d'Herman Richir, second prix de Rome belge de peinture 1886.

Grand Prix de Rome belge de peinture 1920 à l'unanimité (catégorie des artistes de moins de 31 ans)

Biographie

Il y croise des artistes comme Paul Delvaux, Marcel Louis Baugniet, qui fut l'époux d'Akarova, et... une certaine Éliane de Meuse, (Prix Godecharle 1921, qu'il épouse en 1922, l'année du fameux voyage en Italie permis par leurs prix, l'éternel retour aux sources de la Renaissance.

Un voyage d’étude qui fut aussi leur voyage de noces comme se plaîsait à le souligner Eliane de Meuse dans le reportage télévisé réalisé par Télé-Bruxelles: Éliane de Meuse, personnalité à domicile, un documentaire tourné par le journaliste Éric Russon à l’occasion de l'exposition-rétrospective que lui consacrèrent la Ville de Bruxelles et la banque le Crédit Général en 1991.

Événement sensationnel pour le pays en 1920, Max Van Dyck (il n’a encore que 17 ans) décroche le grand Prix de Rome belge de peinture et devient de ce fait le plus jeune lauréat de l'histoire de la Belgique du prestigieux concours (catégorie des artistes de moins de 31 ans).

Les journaux de l'époque dépeignent la joie débordante des condisciples et des amis du tout jeune lauréat qui, afin de célébrer l'importante réussite de leur compagnon, le promenèrent dans les rues de Bruxelles au son des Vive Van Dyck, vive Van Dyck (nom prédestiné, mais nom lourd à porter). D'élogieux articles dont l'un illustré par une photographie du portrait de l'artiste prodige, décrivent l'étonnement des badauds au passage du cortège en liesse et soulignent le caractère unique de l'attribution du Prix de Rome à un aussi jeune artiste-peintre.

D'autres articles décrivent la solennité inaccoutumée du discours prononcé par le bourgmestre Adolphe Max à l'occasion de la distribution des prix en la salle gothique de l'Hôtel de ville de Bruxelles, cérémonie orchestrée par Gisbert Combaz, professeur de composition décorative à l'Académie royale des beaux-arts de Bruxelles, trop heureux de pouvoir fêter un triomphe unique et sans précédent dans les fastes de l'enseignement académique de la capitale.

Cette année-là, les trois lauréats du Grand Prix de Rome sont des élèves de l'Académie de Bruxelles: Max Van Dyck, originaire de Schaerbeek (Bruxelles), Alphonse Blomme, Grand Prix de Rome de peinture (catégorie des plus de 31 ans mais n'ayant pas dépassé l'âge de 35 ans), originaire de Roulers, et Joseph Van Goolen, Grand Prix de Rome de sculpture, originaire de Malines^[1].

Il faut dire que Max Van Dyck a de qui tenir quand on sait qu'il est le fils du peintre Victor Van Dyck et petit-fils du peintre Henri Van Dyck (Hendrik Joseph Van Dyck) né à Bruges le 25 mars 1849, tous deux admis au concours du célèbre Prix de Rome de peinture belge. Autre fait unique: trois générations consécutives à être récompensées par cette vénérable institution.

Une œuvre de ce dernier, Binnengezicht oud Museum Mutsaertstraat [1] [, représentant l'intérieur de l'ancien musée d'Anvers, est conservée au Musée royal des beaux-arts de cette ville.

Dessinateur de grand talent, il enseignera les arts décoratifs à l’Académie des beaux-arts d'Anderlecht où il terminera sa carrière vouée à l'enseignement en tant que directeur.

Bibliographie

• Paul Caso, Éliane de Meuse, éditions Prefilm, Bruxelles, 1991, 88 p.
• Paul Piron, Dictionnaire des artistes plasticiens de Belgique des XIX^e et XX^e siècles, éditions Art in Belgium, Lasne, 2006 (ISBN 2-930338-53-9).

Liens externes

• Œuvre d'Henri-Joseph Van Dyck aux Musées royaux des beaux-arts d'Anvers
• Notice Max Van Dyck dans le dictionnaire des artistes plasticiens de Belgique des XIX^e et XX^e siècles [2]

Notes et références

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