- Mathilde de Courtenay
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Mathilde de Courtenay Titre comtesse de Nevers (1199) Autre titre comtesse d'Auxerre et de Tonnerre (1221) Biographie Dynastie Maison capétienne de Courtenay Naissance 1188 Décès 29 juillet 1257[1]
château de Coulanges-sur-YonnePère Pierre II de Courtenay Mère Agnès Ire de Nevers Conjoint Hervé de Donzy (de 1199 à 1222)
Guigues IV de Forez (de 1226 à 1241)modifier Mathilde de Courtenay, ou Mahaut de Courtenay, (née en 1188, morte en 1257), est une comtesse de Nevers, d'Auxerre et de Tonnerre. Fille unique de Pierre II de Courtenay et d'Agnès de Nevers, issue de la maison capétienne de Courtenay, elle a été mariée à Hervé de Donzy, puis à Guigues IV de Forez.
Sommaire
Biographie
Par son mariage avec Agnès de Nevers, Pierre II de Courtenay, cousin du roi Philippe II Auguste, devient en 1184 comte de Nevers, d'Auxerre et de Tonnerre.
En 1199, le comte doit faire face à la révolte d'un vassal, Hervé seigneur de Donzy. Il est battu et fait prisonnier. Pour recouvrer la liberté, il doit donner sa fille Mathilde en mariage à Hervé de Donzy et lui céder le comté de Nevers. Ses comtés d'Auxerre et de Tonnerre, qu'il ne conserve qu'à titre viager, reviennent à sa mort en 1119 à Mathilde, son unique héritière.
Veuve d'Hervé de Donzy en 1222, elle épouse en seconde noce Guigues IV, comte de Forez, en 1226.
Très populaire en raison de ses libéralités, elle remet le 15 août 1223 en son château de Druyes une charte d'affranchissement aux députés envoyés par Auxerre. Cette charte, qui accorde des libertés et franchises aux habitants d'Auxerre et marque la naissance de leur commune, confirme celle octroyée par le comte Pierre de Courtenay en 1188. Elle fonde l' Abbaye Notre-Dame du Réconfort de Saizy, de moniales cisterciennes en 1235 et augmente sa dotation en 1244
En 1257, elle confirme au château de Druyes, dans lequel elle réside fréquemment, les biens de l'abbaye de Reigny.
Elle décède le 29 juillet 1257 au château de Coulanges-sur-Yonne, et est enterrée dans l'Abbaye Notre-Dame du Réconfort de Saizy. Son arrière-petite-fille Mathilde de Bourbon lui succède comme comtesse de Nevers, Auxerre et Tonnerre.
Ascendance
Ascendance de Mathilde de Courtenay32. Henri Ier de France 16. Philippe Ier de France 33. Anne de Kiev 8. Louis VI de France 34. Florent Ier de Frise 17. Berthe de Hollande 35. Gertrude de Saxe 4. Pierre Ier de Courtenay 36. Amédée II de Savoie 18. Humbert II de Savoie 37. Jeanne de Genève (en) 9. Adèle de Savoie 38. Guillaume Ier de Bourgogne 19. Gisèle de Bourgogne 39. Stéphanie de Longwy-Metz (en) 2. Pierre II de Courtenay 40. Jocelin de Courtenay (nl) 20. Milo de Courtenay (nl) 41. Élisabeth de Montlhéry 10. Renaud de Courtenay (en) 42. Renaud II de Nevers 21. Ermengarde de Nevers 43. Ide-Raymonde de Forez 5. Élisabeth de Courtenay (nl) 44. 22. Frédéric du Donjon 45. 11. Élisabeth du Donjon 46. 23. 47. 1. Mathilde de Courtenay 48. 24. 49. 12. 50. 25. 51. 6. 52. 26. 53. 13. 54. 27. 55. 3. 56. 28. 57. 14. 58. 29. 59. 7. 60. 30. 61. 15. 62. 31. 63. Mariage et enfants
De son premier mariage avec Hervé de Donzy, elle a :
- Guillaume, mort entre 1207 et 1214, fiancé à Béatrice de Viennois
- Agnès II († 1225), comtesse de Nevers, mariée en 1221 à Guy de Châtillon, comte de Saint-Pol[2].
De son second mariage avec Guigues IV de Forez, elle a :
- Guigues V, comte de Forez, qui succède à son père.
- Renaud, comte de Forez, succède à son frère Guigues V.
- Artaude, mariée à Artaud IV de Roussillon, veuf de Marie de Genève, seigneur de Roussillon et autres places.
Précédé par Mathilde de Courtenay Suivi par Pierre II de Courtenay comtesse de Nevers 1199-1257
avec Hervé IV de Donzy jusqu'en 1222Mathilde II de Bourbon comtesse de Tonnerre 1217-1257
avec Hervé IV de Donzy jusqu'en 1222comtesse d'Auxerre 1219-1257
avec Hervé IV de Donzy jusqu'en 1222Iconographie
- Statue en calcaire taillée; Dim; H: 102cm X la:39,5; pr:29. Tour ; H:29,5 X la:12; pr:10; écuH:16,5 X la:15. Femme couronnée, portant un collier et une ceinture de perles, assise sur un siège à dossier. Une tour est posée sur son genoux droit. Le socle de la statue est orné d'un écu armorié, en relief, surmonté d'une crosse abbatiale. Oeuvre du XVIe siècle, retrouvée en 1878 parmi les décombres de l'église et des anciens bâtiments de l'Abbaye du Réconfort.Propriété privée (Inv Général de 1994)
Bibliographie
Voir aussi
Liens internes
Liens externes
Notes et références
- Robert Némo et Bernard Collette, Le château de Druyes, Yonne, 1989
- A. Challe, Histoire de l'Auxerrois, Paris, Ernest Thorin, 1878
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