- Madonna di Senigallia
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Madonna di Senigallia Artiste Piero della Francesca Année 1470-1485 Technique huile sur carton reporté sur tableau Dimensions (H × L) 61 cm × 53 cm Localisation Galleria Nazionale delle Marche modifier La Madonna di Senigallia est un tableau de Piero della Francesca d'une date incertaine (entre 1470 et 1485), prévue initialement pour l'église Santa Maria delle Grazie de Senigallia, et qui lui donne son nom. L'œuvre est conservée aujourd'hui dans la Galleria Nazionale delle Marche.
Sommaire
Description
La Vierge, placée au centre du tableau, est debout, mais elle n'est pas représentée en pieds ; les yeux baissés, elle tient dans ses bras l'Enfant à moitié langé, qui lève le bras droit, tient sur sa main gauche l'hostie de l'Eucharistie ; il porte, autour de son cou dénudé, un collier de perles de corail[1] auquel est suspendu un rameau de même nature.
Deux anges se tiennent bras croisés de part et d'autre du groupe derrière lui ; ils portent tous deux des colliers, celui de droite à deux rangs de perles ; L'ange de gauche porte une coiffure en forme d'auréole. Le fond du tableau est celui d'une habitation qui laisse, par ses ouvertures à gauche, entrer la lumière du jour qui se marque sur une cloison. Des décorations moulurées sont visibles sur l'encadrement de la porte à gauche et sur une desserte ou une niche à droite, sur laquelle est posée un panier d'osier.
Analyse
La lumière venant de la gauche serait semblable à celle de l'Annonciation ; le panier d'osier contiendrait des linges blancs ou des pains invoquant l'Eucharistie[2].
Certains historiens de l'art voient dans ce tableau une synthèse entre la perspective florentine et le naturalisme flamand (fin voile que porte la Vierge sur sa tête, détails du décor comme le panier d'osier sur la desserte, en nature morte)[3]. Le peintre flamand Juste de Gand était présent à cette époque à la cour d'Urbino.
Anecdotes
Ce tableau fait partie, avec La Flagellation de Piero della Francesca et La Muette de Raphaël, du vol au palais ducal du 6 février 1975 (les tableaux ont été retrouvés en mars 1976 à Locarno - Suisse)[4].
Notes et références
- iconographie religieuse que dans d'autres représentations profanes. Le corail est invoqué en signe de protection autant en
- Alain Buisine, Piero della Francesca par trois fois, 2001, p. 30.
- Hubert Damisch, L'origine de la pespective, éd. Flammarion, 1987, p. 293
- Guide pour la sécurité des biens matériel des l'UNESCO, p. 11.
Bibliographie
- Roberto Longhi, Piero della Francesca, Hazan, 2003 (EAN 9782850258589)
Annexes
Articles connexes
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Liens externes
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- Tableau du XVe siècle
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