Louis Bertola

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Louis Bertola
Naissance	24 mai 1891 Borgosesia (Italie)
Décès	1973
Nationalité	français
Activité(s)	sculpteur
Maître	Jean-Baptiste Larrivé, Jean Boucher,
Récompenses	Prix de Rome
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Louis Bertola (1891-1973) est un sculpteur français, Prix de Rome de sculpture en 1923.

Sa vie

Louis Bertola est né en Italie et plus précisément à Borgosesia dans le Piémont, le 24 mai 1891, fils de Ange Ludovic Bertola (1871-1910) ; il est naturalisé français en 1893.

Élève de Jean-Baptiste Larrivé à l’École des beaux-arts de Lyon puis à l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris dans l’atelier de Jean Boucher, il obtient le premier prix de Rome de sculpture en 1923 avec le bas-relief Une Muse remet à Apollon le couteau avec lequel il va écorcher Marsyas : il est pensionnaire de la Villa Médicis à Rome de 1924 à 1927. Médaille d’Or au Salon de la Société des Artistes français, en 1929, il est classé hors concours.

Il est professeur à l’École nationale supérieure des beaux-arts de Lyon et responsable de l’atelier des fresques du 1^er octobre 1942 au 23 mai 1961. En 1949, il est élu à l’Académie des sciences, belles-lettres et arts de Lyon.

Son épouse, le peintre Marcelle Bertola (née M. Berrut) (1902-1988) avait reçu le Grand Prix de Paris de peinture.

Il est décédé en 1973.

Son œuvre

Les monuments

• Monument aux Morts de la guerre 14-18 à Lyon : monument construit par l’architecte Tony Garnier entre 1924 et 1930 dans l’Ile aux Souvenirs du Parc de la Tête d'Or avec des sculptures dues à Jean Larrivé pour le cénotaphe et des bas-relief symbolisant « le Départ » et « la Guerre » de L.Bertola et « La Victoire » et « la Paix » de C.Grange^[1],[2].

• Monument à la gloire du Service de santé des Armées à Lyon : érigé en 1938 par l’architecte Paul Bellemain alors que les sculptures sont de L. Bertola ; le monument a été déplacé à l’École du service de santé des armées de Lyon-Bron^[3].

• Monument aux aviateurs alliés et aux combattants de la Libération : réalisé en 1947, aux Cimetières de la Guillotière à Lyon.

• Immeuble de logements des « Soieries Rosset » : au 9, quai Jean Moulin à Lyon, bâtiment de l’architecte Georges Curtelin en 1947 ; les bas-reliefs, représentant des femmes en ambiance champêtre, sont de L.Bertola^[4].

• Chapelle du Cœur du Saint Curé d'Ars à Ars-sur-Formans :

Les autels latéraux surmontés de reliefs sont dessinés dans le projet de 1931, signé par les architectes Gabriel et Louis Mortamet (père et fils associés). Les reliefs, réalisés vers 1933, sont signés du sculpteur Louis Bertola, les autels étant probablement dus à Bornarel, tailleur de pierre et sculpteur à Villefranche (Rhône)^[5].

Reliquaire du cœur de saint Jean-Marie Vianney : ce monument a été édifié pour abriter ce reliquaire contenant le cœur du saint curé d' Ars, pour lequel Gabriel Mortamet et son fils Louis, architectes, ont dessiné cinq projets (1931-1932). La châsse, qui correspond au 5^e projet, reproduit le clocher de l'ancienne chapelle de Fourvière à Lyon. Sa réalisation en 1933 est due à l'orfèvre lyonnais Amédée Cateland, les deux anges qui la gardent sont dus à Louis Bertola^[6].

• Église Saint-Antoine de Gerland : dans le 7^e arrondissement de Lyon, construite en avril 1930 par l'architecte Bonnamour, elle est l'une des premières églises entièrement réalisée en béton armé, y compris la charpente. Au-dessus du portail central se trouve un grand Christ en pierre, œuvre de Bertola^[7].

• Monument d’Auguste Lumière : dans l’atrium de la clinique Lumière, rue Villon à Lyon ; élevé par ses collaborateurs dans l'atrium de la clinique Lumière, rue Villon, à l'occasion de l'inauguration des nouveaux bâtiments (Bertola sculpteur, Paul Bellemain architecte. 1936)^[8].

• Église de l’Immaculée Conception : avenue de Saxe à Lyon, Bertola exécuta en 1934, la décoration (anges et médaillon de l’Annonciation) du maître-autel en marbre de Carrare^[9].

• Basilique de Fourvière à Lyon : suite au décès du sculpteur Jean-Baptiste Larrivé en 1928, Bertola fut amené à terminer des sculptures de ce monument dont « L’ange du silence »^[10].

• Chapelle Sainte-Madeleine à Bourg-en-Bresse : construite entre 1933 et 1935 sur des plans de l’architecte G. Curtelin ; la statue de la Vierge à l’Enfant du porche sur rue et les bas-reliefs de la chapelle Saint-Joseph sont l’œuvre de Louis Bertola^[11].

Les statues

• Une Muse remet à Apollon le couteau avec lequel il va écorcher Marsyas : bas-relief en plâtre (h ; 1,68 m) avec lequel l’artiste obtint le prix de Rome, il est conservé à l’École des Beaux-arts de Paris^[12].
• Buste de femme : haut-relief en marbre daté de 1926 et exécuté à Rome (h. 0,33 m) ; à l’École des Beaux-arts de Paris^[13].
• Femme romaine : statuette en bronze (h.0,42 m), réalisée à Rome en 1938 ; don de M^me Bertola au musée des Beaux-arts de Lyon^[14].
• Jeune berger : bronze de 0,42 m. au musée des Beaux-arts de Lyon^[15].
• Madame Bertola : bronze de 0,34 m. daté de 1930, don de M^me Bertola au musée des Beaux-arts de Lyon en 1985^[16].
• La première chasse d’Adonis : sculpture en bronze de 1927, au musée des Beaux-arts de Lyon^[17].
• L’accueil : bronze de 1930 (h. 0,51 m) exécuté par la fonderie Barbedienne^[18].
• Jeunes grecques : terre cuite patinée (h. 0,43) m^[19].
• Buste du maharajah de Baroda^[20].

Parmi ses élèves

(liste non exhaustive)

• Roger Forissier, (1924-2003), peintre^[21]

Bibliographie et liens

• Bibliothèque municipale de Lyon : Le guichet du Savoir : http://www.guichetdusavoir.org/ipb/index.php?showtopic=23175
• Philippe Dufieux, Sculpteurs et architectes à Lyon (1910-1960). De Tony Garnier à Louis Bertola, Lyon, Mémoire active, 2008, 141 p.

Références

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