- Tirant (typographie)
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Le tirant est un signe en arc, ressemblant au brève, utilisé en grec ancien, dans différentes notations phonétiques, et en notation Z. Il peut être utilisé comme signe de ponctuation avec chasse ou comme signe diacritique sans chasse, renversé ou non, suscrit ou souscrit, et entre de deux ou trois lettres. Il est parfois aussi appelé double brève, dos-d’âne, énotikon grec ou trait d’union papyrologique.
Sommaire
Grec ancien
Le trait d’union papyrologique ou l’énotikon est retrouvé dans certains textes en grec ancien, avant que l’espace n’ait été inventé pour séparer les mots[1]. L’énotikon était utilisé pour joindre les mots (comme le trait d’union), en opposition à l‘hypodiastole qui séparait les mots[2],[3].
L’énotikon était aussi utilisé dans les notations musicales en grec ancien, comme une liaison de prolongation entre deux notes. Si une syllabe était avec trois notes, le signe énotikon était utilisé avec un double point et un disème (tiret suscrit)[3].
Alphabet phonétique international
L’Alphabet phonétique international utilise deux types de tirant : la ligature tirant (API #433), souscrite ou suscrite ; et le tirant souscrit (API #509) entre deux symboles.
Ligature tirant
La ligature tirant représente, en API, les consonnes articulation double, affriquées, et parfois celles prénasalisées. Elle est le plus souvent suscrite et renversée, mais peut être souscrite s’il y a plus de place sous les symboles qu’elle modifie.
Le codage informatique de la ligature tirant est : U+0361 (diacritique double brève renversée) et U+035C (diacritique double brève souscrite).
Tirant souscrit
Le tirant souscrit est utilisé pour représenter le lien (absence de pause) en API, comme la liaison ou d’autres types de sandhi.
En informatique, le caractère utilisé est U+203F (tirant souscrit), avec chasse, à ne pas confondre avec le signe diacritque U+035C (diacritique double brève souscrite), sans chasse[4].
Alphabet phonétique ouralique
L’Alphabet phonétique ouralique utilise plusieurs formes du tirant[5] :
- le tripe brève renversé ou triple brève souscrit pour indiquer une triphtongue ;
- le double brève renversé pour indiquer une diphthongue ;
- le double brève renvesé souscrit pour indiquer la limite de syllabe entre deux voyelles.
Notation Z
Le tirant en chef est utilisé en notation Z pour représenter la concatenation de séquence, par exemple : «s⁀t» représente la concaténation des séquences s et t ; et «⁀/q» représente la concaténation distribué de la séquence de séquence q[6].
Codages
nom caractère code HTML Unicode exemple diacritique sans chasse double brève ͝ ͝ U+035D o͝o double brève renversée ͡ ͡ U+0361 /k͡p/ double brève souscrite,
énotikon͜ ͜ U+035C /k͜p/ signe de ponctuation avec chasse tirant souscrit,
enotikon‿ ‿ U+203F /vuz‿ave/ tirant en chef ⁀ ⁀ U+2040 s⁀t dos-d’âne souscrit ⁔ ⁔ U+2054 o⁔o Notes et références
- (en) Greek /h/, Nick Nicholas.
- (en) Punctuation, by Nick Nicholas.
- Ancient Greek music, Martin Litchfield West, 1994, p. 267.
- (en) SC2/WG2 N2594 - Proposal to encode combining double breve below
- (en) Proposal to encode additional characters for the Uralic Phonetic Alphabet, Klaas Ruppel, Tero Aalto, Michael Everson, 2009-01-27.
- (en) The Z Notation: a reference manual, J. M. Spivey.
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