La Hune
- La Hune
-
La Hune est une librairie fondée en 1949 par Bernard Gheerbrant sous la forme d'une galerie-librairie au 170 boulevard Saint-Germain à Paris dans le 6e arrondissement et appartenant aujourd'hui au groupe Flammarion[1].
Installée au cœur de Saint-Germain-des-Prés entre le Café de Flore et Les Deux Magots elle fait partie de l'histoire littéraire et artistique du XXe siècle[2]. Alain Robbe-Grillet y a réuni à la fin des années 1950 et au début des années 1960 le jury du prix de Mai qui a notamment récompensé en 1958 Moderato cantabile de Marguerite Duras[3].
Rendez-vous des surréalistes, des auteurs comme Antonin Artaud, André Breton, Henri Michaux ou Tristan Tzara croisent dans la librairie-galerie d'art des artistes comme Jean Dubuffet, Pierre Alechinsky, Francis Picabia ou Hans Bellmer dont Bernard Gheerbrant (disparu en 2010), et son épouse collectionnent les œuvres[4].
La librairie est aujourd'hui spécialisée dans les domaines de la littérature, des sciences humaines et des arts. Elle organise des événements comme l'Histoire du Sénat, le Salon du Chocolat ou la Journée Sciences Po en lien avec les institutions ou des dédicaces d'auteurs comme Denis Podalydès ou Élisabeth Quin[1].
Bibliographie
Notes et références
- ↑ a et b « Interview Dominique Cara-Brighigni, directrice de la librairie La Hune », sur le site hotel-bel-ami.com, 5 juin 2009 (Lire en ligne)
- ↑ « Les fantômes urbains de nos amis à la page vivent aussi le jour », chronique et photographies de Dominique Hasselmann sur le site remue.net, 10 juillet 2004 (Lire et voir en ligne)
- ↑ Marguerite Duras, Laure Adler, Gallimard, 1998, p. 325.
- ↑ Hommage à Bernard Gheerbrant (Lire en ligne)
Wikimedia Foundation.
2010.
Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article La Hune de Wikipédia en français (auteurs)
Regardez d'autres dictionnaires:
hune — [ yn ] n. f. • 1138; a. scand. hûnn ♦ Plateforme arrondie à l avant, qui repose sur un bas mât. Mâts de hune : les mâts qui surmontent les bas mâts. Grande hune, celle du grand mât. Hune de télépointage : tourelle de direction de tir. Hune… … Encyclopédie Universelle
*hune — ● hune nom féminin (ancien scandinave hûnn) Plate forme fixée à l extrémité du bas mât, qui servait à écarter convenablement les haubans et à entreposer les objets du service courant de la mâture. ● hune (expressions) nom féminin (ancien… … Encyclopédie Universelle
hune — HUNE. s. f. (L H s aspire.) Espece de cage qui est au haut du mast, & qui sert à porter un matelot pour descouvrir de loin. La hune d un navire. monter à la hune. mast de hune … Dictionnaire de l'Académie française
Hune — (Seew.), so v.w. Mars … Pierer's Universal-Lexikon
Hüne — (früher Henne, mittelhochd. hiune), ursprünglich soviel wie Hunne (Volksname); dann soviel wie Riese, Recke aus sagenhafter Zeit und allgemeinere Bezeichnung eines übergroßen und starken Menschen … Meyers Großes Konversations-Lexikon
Hüne — Hüne, Wort unbekannten, vielleicht celt. Ursprungs, in einigen Gegenden des nordwestl. Deutschlands gleichbedeutend mit Riese; H.gräber, die uralten Grabhügel, in denen sich in der Regel ein Kern, jedoch nicht von gemauerten Steinen, findet. Die… … Herders Conversations-Lexikon
hune — hune … Dictionnaire des rimes
Hüne — ↑Gigant … Das große Fremdwörterbuch
Hüne — Sm std. (13. Jh.), mhd. hiune Stammwort. Seit dem 13. Jh. in der Bedeutung Riese , vorher Hunne , wie ahd. Hun(i) Pl., as. hūn, der Name des im 4. Jh. nach Europa einbrechenden Völkerstamms (die Form Hunne erscheint erst in der Humanistenzeit).… … Etymologisches Wörterbuch der deutschen sprache
Hüne — Hüne: Das Wort für »Riese, großer, breitschultriger Mann« ist in niederd. Lautung – mhd. entspricht hiune, frühnhd. Heune – seit dem 19. Jh. gemeinsprachlich geworden. Es ist identisch mit mnd. hūne, mhd. hiune »Hunne; Ungar«, geht also auf den… … Das Herkunftswörterbuch
hune — Hune, c est le panier ou caige, qui est au haut du mast, qui sert à porter un paige de navire ou autre matelot pour descouvrir terre et coursaires, Carchesium … Thresor de la langue françoyse