Jean Murat (professeur)

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Jean E. Murat
Jean E. Murat
Naissance	1934 Lyon, France
Origine	Français
Allégeance	France
Arme	Service de santé des armées
Grade	Général de brigade
Distinctions	Commandeur de la Légion d'honneur
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Jean Eugène Murat (né à Lyon en 1934) est un professeur de médecine (chirurgie), général (CR) de l'armée française et commandeur de la Légion d'honneur^[1]. Il est l'auteur ou le co-auteur de nombreux ouvrages^[2]

Le professeur de médecine

C’est à Lyon que Jean E. Murat entreprend ses études de médecine, et devient interne des Hôpitaux de Lyon dès 1958. Il ne cessera, dès lors, de se consacrer à cette discipline, et notamment à la médecine en situation d’urgence (SAMU), dont il est l’un des pionniers internationalement reconnus.

Il poursuit, à partir de 1961, ses études de médecine, qui le conduisent à devenir docteur en médecine et Lauréat de la Faculté de Lyon en 1964. Il devient alors chef de clinique chirurgicale en se rendant régulièrement aux États-Unis à l'Université de Columbus (Ohio) puis de celle de Washington (Seattle) dès 1963. Son parcours le conduit d’ailleurs à effectuer diverses missions à l’étranger au nom des plus hautes autorités de l’État, qu’il s’agisse du Premier Ministre, du Ministère de la Santé ou de celui des Affaires étrangères, en raison de son expertise et de la grande estime dont il jouit auprès de ses confrères à travers le monde^{[réf. nécessaire]}. Sur les conseils du professeur Robert Debré, il est nommé, à son retour des États-Unis, professeur à l'Université François Rabelais de Tours.

Jean E. Murat ne cesse de poursuivre en France sa carrière médicale, mettant ses grandes compétences au service de ses concitoyens à la fois à travers ses activités de chef de Service hospitalier, d’enseignant, d’expert près la Cour de cassation et de diverses autorités administratives. Il est à l’origine, en 1977, de la création du Certificat de pathologie d’urgence et de médecine de catastrophe puis, dix ans plus tard, de la Capacité de médecine d'urgence, permettant de sauver la vie de nombre de nos concitoyens par une formation spécifique et adaptée des urgentistes. Dès 1998, il est conseiller médical à la prévention routière, après avoir conseillé, durant plusieurs années, le Préfet de la région Centre sur l’organisation des urgences.

Il est, entre autres, docteur honoris causa des universités d'Athènes, Barcelone, Moscou, Palerme, Rome et Sofia et Président de l'American College of Surgeons jusqu'en 2000 pour la France.

Le général

Appelé sous les drapeaux en novembre 1958, il rejoint, au mois d’avril suivant, l’Algérie où il sert jusqu’en avril 1961. Durant cette période, alors qu’il est affecté à l’antenne chirurgicale de Bou Saada, il est amené à participer, à différentes opérations qui lui valent l’attribution de la Croix de la valeur militaire avec étoile d’argent et la médaille des Services militaires volontaires. C’est également à titre militaire qu’il est fait chevalier dans l’Ordre national de la Légion d'honneur en 1986.

Jean E. Murat ne cesse de s'investir dans le domaine de la défense. A ce titre, il est conseiller de Défense du Préfet de l’Indre-et-Loire de 1987 à 1991 puis, à partir de 1997 conseiller « réserves » auprès du directeur central du Service de santé des armées. A ce titre, il est médecin-chef, et l’un des très rares généraux de réserve de l’Armée française. Il est auditeur puis Président (1992-2000) de l'Institut des hautes études de la défense nationale (IHEDN) Région Centre.

Au regard de son parcours et de son action poursuivie sans relâche en faveur d’une médecine plus efficace, plus proche et plus humaine, y compris en situation d’urgence, en raison de sa volonté permanente de transmission et de son sens du service exacerbé, il est promu au grade de commandeur dans l’Ordre national de la Légion d’honneur^[3],[4] le 1^er janvier 2011 et sa décoration lui est remise par Michel Bongrand.

L'humaniste

Jean E. Murat est un humaniste dont les valeurs ont été nourries par ses professeurs pendant son éducation secondaire au lycée du Parc à Lyon^{[réf. nécessaire]} : Roux, Fouilleur de Delphes et François Daumas (directeur de l'Institut français d'archéologie orientale au Caire) et Jean Jehasse qui fut le découvreur du site corse prestigieux d’Aléria.

Ces valeurs dont il a été pétri ont orienté sa vie personnelle et ses choix professionnels notamment le choix de la médecine d'urgence militaire et civile et son implication dans la prévention routière (il est actuellement Conseiller médical).

Pour les mêmes raisons, il œuvre sans relâche, en tant que franc-maçon, pour promouvoir et développer les valeurs humanistes qui doivent animer la maçonnerie du XXIe siècle^{[réf. nécessaire]}. Ainsi, dès 2006, lors de la rédaction du Que sais-je ? sur la GLNF, il souligne :

• "Être adapté à son environnement est la caractéristique du vivant, qu'il pense ou non. Cela implique une métaphysique de références personnelles et la nécessité maçonnique d'une implication active et concrète. C'est pour cela que la GLNF s'ouvre à un avenir qui n'est que le prolongement de son passé et de ceux qui l'ont servi".
• "L'inexistence d'une induction logique n'est pas au passif de la Franc-Maçonnerie, mais bien une logique généralisée qui permet la participation de tous les esprits, tous selon leur art et leur profession, à la vie de la Cité".
• "Si notre loi est la Morale, notre œuvre s'effectue dans une démocratie participative citoyenne, indissociable de notre engagement spirituel et sacré, concourant ainsi à la recomposition actuelle de l'Homme" (p.9)

Notes et références

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