- Jean-Louis Gouttes
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Jean-Louis Gouttes, né en 1739 à Tulle et mort en 1794 à Paris[1], est un ecclésiastique et un homme politique français.
Il s'engage jeune dans un régiment de dragons, avant de devenir prêtre[1].
Curé près de Bordeaux, puis d'Argilliers, il est un des meneurs du bas-clergé de son diocèse, réclamant l'augmentation de la portion congrue, puis est élu, le 27 mars 1789, député du clergé aux États généraux de 1789 pour la sénéchaussée de Béziers, avec 185 voix sur 311[1]. Du 29 avril au 8 mai, il est le 24e président de l'assemblée constituante[2].
En 1791, il est sacré évêque constitutionnel de Saône-et-Loire (ex. évéché d'Autun) en remplacement de Talleyrand, démissionnaire. Le 3 septembre, il est élu administrateur du département[1]. Les sources varient : « homme de cœur » et révolutionnaire modéré pour Auguste Marcade[3], il pille le diocèse en « scélérat » pour Jean Orieux[4].
Ayant protesté contre la suppression totale du culte et contre la Terreur, il est arrêté par décret du comité de salut public. Condamné à mort le 6 germinal an II, il est guillotiné le lendemain, 7 mars 1794[5].
Références
- cité sur sa fiche de l'AN dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (A.Robert et G.Cougny)
- [1], p. 124 Auguste Marcade, Talleyrand prêtre et évêque, 1883,
- Marcade, p. 120
- Jean Orieux, Talleyrand ou le sphynx incompris, Flammarion, p. 163
- Marcade, p. 125
Catégories :- Député français du clergé en 1789-1791
- Naissance en 1739
- Décès en 1794
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