- Jean-Jacques Uhrich
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Jean-Jacques UHRICH Naissance 15 février 1802
PhalsbourgDécès 9 octobre 1886 (à 84 ans)
ParisOrigine France
Allégeance France
Arme Infanterie Grade général de division Commandement gouverneur militaire de Strasbourg et commandant de la 6e division militaire Distinctions grand-croix de la Légion d’honneur Hommages à Paris, l'avenue du Général-Uhrich, devenue en 1929, l'avenue Foch Famille Maurice Gamelin, son petit-fils modifier Jean-Jacques Uhrich (Phalsbourg (Meurthe), 15 février 1802 - Paris, 9 octobre 1886), général de division et gouverneur militaire de la ville de Strasbourg (1870). Il est le grand-père maternel de Maurice Gamelin (1872-1958).
Sommaire
Biographie
Jean-Jacques Alexis Uhrich appartient à la première promotion de Saint-Cyr (1818-1820)[1], à laquelle figurent notamment Roch Pâris de Bollardière (1803-1866), arrière-grand-père de Jacques Pâris de Bollardière, le publiciste Armand Carrel (1800-1836, mort en duel) ou Prudent de Chasseloup-Laubat (1802-1863).
Il sort de l'École dans l'Infanterie, commande une division du Ve Corps d’armée pendant la campagne d’Italie. Il est rappelé au service, en 1870, comme gouverneur militaire de Strasbourg et commandant de la 6e division militaire. Le général Uhrich décide alors de rendre la ville pour éviter le sac par les Prussiens, le 28 septembre 1870.
Cette capitulation lui sera vivement reprochée.
Le général Uhrich est inhumé au cimetière du Père-Lachaise (50e division).
Descendance
Sa fille épouse Auguste Gamelin (1837-1921), avec postérité, dont notamment Maurice Gamelin (1872-1958), qui commande l'Armée française pendant la drôle de guerre (1939-40).
Décorations
- Grand-croix de la Légion d’honneur ;
- Compagnon de l’ordre du Bain (Grande-Bretagne).
Hommages
À Paris, l'avenue Général-Uhrich[2] rappelle brièvement son action (1870-72), avant d'être rebaptisée avenue du Bois-de-Boulogne. Cette avenue est l'actuelle avenue Foch.
Notes et références
- Restauration) sera présentée au roi Louis XVIII, à Saint-Cloud le 8 août 1819. En cette occasion, et alors qu'on présentait au roi quelques saint-cyriens, il leur dit : « Mes enfants, je suis très content de vous, il n'y en a pas un, dans vos rangs, qui n'ait dans sa giberne, le bâton de maréchal de France de M. le duc de Reggio, (...), il ne tient qu'à vous de l'en faire sortir ». Cité sur La Saint-Cyrienne. Cette première promotion de Saint-Cyr (d'après la
- Étienne Arago, alors maire de Paris. Après la capitulation de Strasbourg, le général Uhrich sera blâmé, et dès 1875, l'avenue est débaptisée et devient alors avenue du Bois de Boulogne. Par décision du 12 septembre 1870, sous la houlette d'
Catégories :- Naissance en 1802
- Décès en 1886
- Élève de l'École spéciale militaire de Saint-Cyr
- Général français
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