- Jean-Claude Bligny
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Jean-Claude Bligny, né le 19 avril 1948 à Couches, est un peintre français.
Sommaire
Biographie
Jeunesse et formation
Jean-Claude Bligny est né en Bourgogne dans le département de Saône-et-Loire. Élève-maître à l'école normale de Mâcon de 1964 à 1967, il étudie parallèlement à l'école des Beaux-Arts de Mâcon et à Nice. En 1968, il est élève à plein temps à l'école des Beaux-Arts de Mâcon avant d'aborder, en 1969, des études à Claude Bernard, École Normale Supérieure d'Arts Plastiques à Paris. Il travaille, parallèlement à ses études, à la réalisation de maquettes de tissus pour Lanvin, Dior, Cacharel. 1972: Histoire de l'art à la Sorbonne. Ateliers à l'École Supérieure des Beaux-Arts de Paris puis Capes d'arts plastiques en 1973.
Les débuts
En 1974, il est professeur d'arts plastiques à Montélimar. Il y rencontre des bouddhistes français à la recherche d'un lieu d'implantation pour un monastère de tradition tibétaine et les oriente vers la Saône et Loire, où la congrégation Kaguy Ling s'implante à La Boulaye. Jean-Claude Bligny s'établit dans le voisinage avec l'achat et installation de son atelier, "le Bateau Ivre", à St Eugène. À partir de 1975, il pratique régulièrement la peinture tout en exerçant le professorat d'arts plastiques en Saône-et-Loire.
C'est l'époque des premières expositions personnelles. En 1983, il participe à la création de la Galerie Songe à Montceau les Mines (Saône et Loire) avec Nicole Sogno. Les expositions extérieures ne s'arrêtent pas pour autant: Cluny, Kaguy Ling en Saône-et-loire où il réalise une fresque murale(1984); à Avignon et à Paris (1985); à La Boulaye (1986); à Paris, exposition organisée par le Reader's Digest et présidée par Simone Veil (1988); Salon d'automne au Grand Palais à Paris (1989.) Expositions personnelles à Autun et à Bourg-en-Bresse; à Tournus, Couches, Chalon-sur-Saône et Savigny-les-Beaune. Il crée décors et costumes pour la compagnie Golmus. En 1988 il obtient le grand prix de la jeune peinture française; acquisition par la fondation Yvon Gattaz. Puis, en 1990 c'est le Premier prix du grand prix de France des Arts Plastiques. Académie internationale de Lutèce, médaille d'argent.
La confirmation
Les années 90 révèlent le travail de J-C. Bligny au grand public:
Expositions collectives au Salon d'Automne au Grand Palais à Paris ; " Un siècle de création lithographique en France à l'Atelier Mourlot " à Paris; puis Auxerre et Dijon. Démonstration des techniques de la lithographie et de la gravure. " Peinture et poésie " à Karma Ling, près de Chambéry, ainsi qu'à la Galerie du Pharo à Marseille. En 1993 il est invité d'honneur au 41e Salon d'Automne de l'Atelier de Beaune. En 1994 on le trouve à Bastia et à Europ'Art, foire internationale d'art à Genève où il retournera en 1996 et 1997. Sa présence se développe à l'étranger: Exposition circulante aux États-Unis et en Europe à partir de 1992; il est présent à la Réunion, au Bhoutan et en Allemagne. En 1996 on le retrouve au Japon puis à Saint Denis de la Réunion et à Abidjan. Exposition à la European Gallery de Boston, États-Unis, en 1999.
En 1992, son travail de peintre fait l'objet du film d'Eric Nivot, " La forme du vide." Il réalise une peinture murale de 8 x 3 m dans la chapelle des Ursulines d'Autun à laquelle s'ajouteront, six ans plus tard, de grandes toiles sur le thème de la paix et de l'unité des traditions. En 1993, réalisation de céramiques en collaboration avec l'Atelier Azulejo de Digoin. Il paraît dans l'annuaire Akoun à partir de 1997. Voyage d'étude au Tibet. Un premier livre sur son œuvre est publié en 1994 par Chabanian / Art Print puis un deuxième en 1998, par J-P. Barthélémy chez S.P.E., Paris. La même année, il reçoit le Prix de la Fondation européenne et le Prix de la Fédération nationale de la culture française.
Ses expositions personnelles se succèdent à travers la France: Mâcon, Montceau, Autun, Cluny, Paris, Besançon, Tournus, Chalon-sur-Saône, Dijon, Beaune, Toulon sur Arroux, Annecy, Val d'Isère, Megève, Courchevel, Epinac, Digoin, Cosne-sur-Loire, Grenoble, Lucy, Mulhouse, Salon de Provence, Uzès, Uchon, Le Creusot, Lyon, Honfleur, Tournus, Nancy, Saintes, Annecy, La Baule, Toulouse, Saint-Etienne, Le Breuil. Création d'une Galerie Virtuelle sur Internet.
La maturité
Les années suivantes sont marquées par un approfondissement des thèmes de prédilections du peintre: les bouquets, Bourgogne, Bretagne, Provence. Et aussi le voyage oriental: Venise, le Tibet, l'Inde, le Népal et le Bhoutan où il se rend de nouveau en 2000.
Des reportages paraissent dans "L'univers des Arts", "Art Actualité Magazine", "Samsara.". Une nouvelle exposition américaine a lieu en 2003. En 2004 J-C. Bligny participe au Festival d'Art Contemporain Franco-Japonais à Cannes.
En 2009, l'artiste crée, pour Les Emaux de Longwy, le décor de leur collection "Chemin de lumière en Bourgogne". En 2010 une nouvelle collection voit le jour avec les « bouquets d'éternité »
Les galeries françaises poursuivent les expositions personnelles consacrées à J-C. Bligny Ainsi à Château-Landon, au Touquet, Hardelot, Grenoble, Toulouse, Saintes, Sarlat, Annecy, Saint Paul de Vence, Mulhouse, Saint Mandé, Barbizon, Paris, La Baule, Honfleur, Besançon, Salon de Provence, St Etienne, Nancy.
En avril 2010 plusieurs toiles entrent à l'Espace Muséographique de Bernicourt, à Roost-Warendin, parties de la collection Ruckehusch.
L'Oeuvre
Les premières œuvres sont des encres inspirées contre le monde industriel d'après-guerre. Le trait est sec, l'ambiance noire mais les perspectives suggèrent une possible échappée.
Bligny se fait ensuite aquarelliste et décline les brumes sépia et grises d'un Morvan verdoyant et onirique.
Vient enfin une troisième période où il aborde la peinture à l'huile. D'abord à la façon d'un aquarelliste mais bientôt vivifié par l'emploi des couleurs fortes, il crée « des tableaux figuratifs qui oscillent entre un classicisme hérité de sa formation aux Beaux-Arts et (…) une tendance impressionniste qui se rapproche de l'univers abstrait (…) une recherche permanente de l'idée d'apaisement. » [[1]] Paysages de vignobles, bouquets exubérants, provences et marines lumineuses sont les média préférés par lesquels Jean-Claude Bligny cherche à transmettre la vigueur et l'équilibre de la nature vivante, sa principale source d'inspiration.
Notes et références
- Jim Gassmann, « L'Essentiel des Pays de Savoie, » N°13, Octobre 2005, p.63
Autres sources :
- Barthélémy Jean-Pierre, "Bligny", Editions SPE, Paris 1998, ISBN 2-912-838-03-7 (épuisé).
- Reportage sur FR3 en 1998 (autre reportage FR3, par J-A. Raynaud, en préparation pour l'été 2011)
- Avril, Jean-Louis, "L'Univers des Arts n° 65, déc. 2001 / jan. 2002, p. 35.
- Fabre G., Sylvie, "Le génie des rencontres", L'Amourier, Coaraze 2003, ISBN 2-911718-91-7 (Chapitre: "Errant de lumière")
- De La Perrière, Patrice, "L'Univers des Arts" n° 130, avril 2008, p. 20 à 23.
- Limoges, Michel, "Jean-Claude Bligny", dans "Destins": Supplément au "Journal de Saône et Loire", Mai 2008.
- Vuillamy, Jean-Marc, plusieurs articles parus dans le "Journal de Saône et Loire."
Liens externes
Galerie d'Art Joël Dupuis, Hardelot
Catégorie :- Peintre français du XXe siècle
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