- Jean-Baptiste Marat
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Jean-Baptiste Marat, né Mara, est un chimiste[1], peintre, dessinateur et pédagogue suisse d'origine sardo-espagnole, né à Cagliari (Sardaigne) le 9 août 1704 et mort à Genève le 26 janvier 1783, des suites d'une maladie inflammatoire. Il est le père du conventionnel montagnard Jean Paul Marat et du professeur russe David de Boudry.
Jean-Baptiste Mara est le fils d'Antoine Mara et de Miliana Trogu. Élève brillant, il étudie en Espagne puis en Sardaigne pour entrer dans les Ordres (Ordre de la Merci).
Idéaliste, le capucin finit par se défroquer et quitter son couvent pour s'installer à Genève, et s'y convertit au calvinisme. Il y étudie le français et le dessin, francise son patronyme en Marat[2] et épouse le 19 mars 1741, au Petit-Saconnex, une genèvoise, Louise Cabrol (née peut-être dans l'été 1724, décédée le 24 avril 1782[3]), qui lui donnera de nombreux enfants.
Dynamique et polyglotte, peu fortuné, Jean-Baptiste Marat exerça différents métiers dans sa nouvelle patrie: peintre, dessinateur (notamment d'indiennes), chimiste[4] puis professeur de dessin, professeur et traducteur d'italien, d'espagnol et de portugais[5], professeur d'histoire et de géographie, médecin, etc.
Esprit moderne, passionné de pédagogie, il ouvrira même à Genève, en 1774[6], une pension pour jeunes filles et jeunes gens, institution très moderniste qui ne semble pas avoir rencontré le succès.
Il a laissé quelques écrits, notamment des lettres fertiles en renseignements sur la jeunesse de l'Ami du Peuple.
Source
- Société d'histoire du canton de Neuchâtel: Musée neuchatellois, 1864
- Charlotte Goëtz, Marat en famille. La saga des Mara(t), tome I : Sardaigne-Suisse, tome II : Suisse-Grande-Bretagne-Hollande-France-Russie, Bruxelles, Pôle Nord, 2001.
Notes
- Parfois mentionné comme médecin
- Certains attribuent cette francisation plus tardivement, au conventionnel. Les actes de naissance du conventionnel et de ses frères et sœurs mentionnent le nom italien de Mara
- Fille de Louis Cabrol, perruquier d'origine française, et de Pauline-Catherine Molinier
- Il s'installe comme chimiste de la fabrique d'indiennes de Boudry en 1742 ; cette activité mit la famille dans une certaine aisance, et Marat fut admis bourgeois de la ville. Pour des raisons méconnues, il alla chercher fortune à Genève (vers 1768), laissant sa famille à Boudry
- Notamment pour le compte de la Société typograhique de Neuchâtel.
- A l'âge respectable de 70 ans.
Catégories :- Naissance en 1704
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- Personnalité en éducation
- Dessinateur suisse
- Peintre genevois
- Décès en 1783
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