- Jacques Lagarde
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Jacques Lagarde est un des principaux alpinistes français amateurs de la période de l'entre-deux-guerres, réalisant notamment des ascensions glaciaires remarquables par leur ampleur et leur difficulté.
Médecin, il travaillera dans la recherche afin de disposer d'assez de temps à consacrer à l'alpinisme[1]. Il est vice-président du GHM (Groupe de haute montagne) en 1931, et participe avec Lucien Devies à la rédaction du guide Vallot.
Ses premières ascensions les plus notables sont :
- 1924 : première de la face Nord de l'aiguille du Plan avec Jacques de Lépiney et Henry de Ségogne ;
- 11 juillet 1925 : couloir NW du pic Sans Nom dans le massif des Écrins avec Pierre Dalloz, Henry de Ségogne, George et Jean Vernet ;
- 9-10 août 1925 : arête des Grands Montets à l'aiguille Verte avec Pierre Dalloz et Henry de Ségogne ;
- le couloir Lagarde-Ségogne en face Nord de l'aiguille du Plan avec Henry de Ségogne les 24-25 juillet 1926 (TD, 300 m à 64°) : gravi en crampons 10 pointes et un piolet traditionnel pour tailler des marches, « c'est l'un des plus grands exploits de l'entre-deux-guerres », et il n'a été répété qu'en 1972 avec les techniques de l'escalade glaciaire moderne[2] ;
- 31 juillet 1930 : face Nord des Droites avec Bobi Arsandaux ;
- 1931 : versant Macugnaga de la pointe Gnifetti au mont Rose avec Lucien Devies.
Notes et références
- Henry de Ségogne, « Lagarde Jacques », La montagne et Alpinisme, février 1970, pp. 203-204
- François Labande, La chaîne du Mont-Blanc : Guide Vallot. Sélection de voies, t. 1 : À l'ouest du col du Géant, Éditions Arthaud, 1987
Bibliographie
- Henry de Ségogne « Jacques Lagarde », La montagne et Alpinisme, n° 76, février 1970, pp. 203-204
- Olivier Hoibian, Les alpinistes en France, 1870-1950, une histoire culturelle, L'Harmattan, 2000
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Catégorie :- Alpiniste français
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