Institut tibétain de Rikon

Institut tibétain de Rikon
Institut tibétain de Rikon
Image illustrative de l'article Institut tibétain de Rikon
Bâtiment de l'Institut tibétain de Rikon
Présentation
Géographie
Pays Suisse
Ville Zell-Rikon im Tösstal
Coordonnées 47° 26′ 53″ N 8° 47′ 47″ E / 47.4480056, 8.796358347° 26′ 53″ Nord
       8° 47′ 47″ Est
/ 47.4480056, 8.7963583
  

Géolocalisation sur la carte : Suisse

(Voir situation sur carte : Suisse)
Institut tibétain de Rikon

L'Institut tibétain de Rikon localisé à Zell-Rikon im Tösstal dans la vallée de Töss en Suisse est un monastère du bouddhisme tibétain fondé comme une fondation à but non lucratif, car le mouvement de laïcisation du XIXe siècle en Suisse n'autorise pas l'établissement de nouveaux monastères.

Sommaire

Histoire

En 1961, la Suisse fut un des premiers pays occidentaux à autoriser l'asile d'un grand nombre de réfugiés tibétains. Henri et Jacques Kuhn (propriétaire de Metallwarenfabrik AG Heinrich Kuhn, maintenant Kuhn Rikon AG) ont offert travail et gîte à un groupe de réfugiés. Ils ont soutenu la fondation d'un Institut monastique tibétain, pour les besoins spirituels et culturels du peuple tibétain en Suisse, ainsi que pour préserver et maintenir la culture tibétaine pour les générations futures. Ainsi, l'Institut monastique tibétain de Rikon a été fondé suivant les conseils et la direction du 14e Dalaï Lama. Le Dalaï Lama a souligné l'importance des monastères pour les Tibétains en exil et a envoyé un abbé et quatre moines d'Inde à Rikon. Les bâtiments ont été construits par l'architecte Ueli Flück (Baden AG) : la première pierre a été posée le 29 juillet 1967. Le 9 novembre 1968, l'Institut monastique tibétain a été consacré par les 2 tuteurs principaux du Dalaï Lama, Trijang Rinpoché et Ling Rinpoché[1]. Le 8 avril, 2010, le 14e Dalaï Lama a rendu visite à la communauté du monastère de Rikon (pour la 14e fois), avec une grande sympathie pour le peuple tibétain, à l'occasion du 50e anniversaire de l'établissement des réfugiés tibétains en Suisse[2].

La construction de l'institut

Portail
sanctuaire
Les bâtiments du monastère et drapeau de prière vu du sanctuaire

Le bâtiment de l'institut est conçu sur un modèle d'architecture occidentale fonctionnelle, mélangée d'éléments tibétains. Son architecture générale n'est pas calquée sur l'architecture tibétaine sacrée et traditionnelle, car cela aurait reflété le rôle modifié d'un monastère tibétain en occident d'une manière trompeuse.

Vie culturelle et religieuse

Aujourd'hui le monastère bouddhiste et sa communauté monastique sont une partie vitale de la vie culturelle et religieuse du peuple tibétain en Suisse. La grande variété d'activités culturelles de l'Institut tibétain fournit aussi un forum important pour le nombre toujours croissant des Occidentaux intéressés dans le bouddhisme et le Tibet. L'institut promeut la compréhension de la culture tibétaine, à un large public et avec un niveau scientifique. Il fournit l'organisation d'événements publics, possède une bibliothèque, une édition propre, octroyant un soutien personnel aux étudiants et aux scientifiques, et maintient des contacts avec les institutions et les relations publiques connexes. Son projet « la Science rencontre le Dharma » fournit aux nonnes et aux moines tibétains l'accès à la culture scientifique occidentale[3].

L’Institut tibétain de Rikon pourvoit aux besoins spirituels et culturels des Tibétains en Suisse, s’efforce de préserver la culture et la religion tibétaine au profit des générations futures de Tibétains. Il rend la culture tibétaine accessible aux occidentaux et autres non-tibétains intéressés. La communauté monastique soutient la recherche scientifique dans le champ de la tibétologie et promeut le dialogue entre la philosophie bouddhiste et la science occidentale.

Communité monastique

En 2009, la communauté monastique comprend 9 moines tibétains. Geshe Phuntsok Tashi, le 4e abbé, a été nommé par 14e Dalaï Lama en 1996. Depuis 2007, le monastère comprend des représentants des quatre grandes traditions du bouddhisme tibétain : Nyingma, Kagyu, Sakya et Gelug[4].

  • Geshe Ugyen Tseten (1er abbé, 1967-1974)
  • Geshe Tamdin Rabten (2e abbé, 1975-1979)
  • Geshe Gedün Sangpo (3e abbé, 1979-1995)
  • Geshe Phuntsok Tashi (4e abbé, depuis 1996)

Liens externes

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Références



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Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Institut tibétain de Rikon de Wikipédia en français (auteurs)

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