Hôpital Tirebourse

Hôpital Tirebourse

50°38′29.75″N 5°33′51.85″E / 50.6415972, 5.5644028

En haut à gauche, Tirebourse et la chapelle Sainte Marie-Madeleine[1], à droite l'église Saint-Christophe et le Pont-d'Avroy

L'ancien hôpital Tirebourse de Liège était un hôpital et un hospice réservé aux béguines de Liège. Tirebourse, partie intégrante du plus grand béguinage de Liège, le béguinage de Saint-Christophe, avait aussi une Chapelle Sainte Marie-Madeleine, une léproserie ou maison de quarantaine dénommée Florichamps et un service aux nécessiteux le Potage d'åbe.

Sommaire

Situation

Tirebourse était situé au fond du béguinage Saint-Christophe de Liège, hors des mur de la cité de Liège. Durant tout le XIIIe siècle et le début du XIVe siècle, des béguinages seront créés dans toute la cité de Liège. Ceux de la paroisse Saint-Christophe restèrent longtemps les plus nombreux et les plus important, il est probable que Tirebourse ait été installé là par facilité.

Les origines

La légende

L'hôpital de Tirebourse, selon la légende fut construit en 1268 par l'évêque Henri de Gueldre sous les vignes de Saint-Laurent. Quatre échevins de Liège, et un certain Piron Tirebourse se seraient injustement arrogés le droit de prélever des impôts, pressurant particulièrement les béguines, nombreuses à cette époque dans le quartier. Alors qu'ils étaient réunis dans la maison de Piron Tirebourse pour se partager le butin, la foudre les tua tous. L'évêque Henri de Gueldre, informé de l'évènement, aurait alors fait restituer l'argent et affecté la maison de Piron Tirebourse à l'édification d'un hôpital[2]. Une autre source pense que c'est au moment où ils ouvrirent la bourse que la foudre serait tombée sur les échevins[3].

Le fondateur

Issu d'une famille de la ministérialité de Saint-Lambert, et fort lié au tribun liégeois Henry de Dinant[4], c'est donc tout naturellement que la paroisse Saint-Christophe va choisir Pierre Tirebourse, pour établir un Hôpital destiné aux béguines malades et âgées.

Historique

Dotations et revenus

De même que le béguinage Saint-Christophe, l'hôpital Tirebourse reçu rapidement des dotations. Une des premières fut probablement le leg que lui fit l'écolâtre Renier de Tongres en 1267[5].

Au XVe siècle Tirebourse avait des revenus qui était substantiels puisqu'ils atteignent en 1468, a peu près le quart des revenus de l'institution[note 1]. C'est le seul serment connu qui fasse allusion au vin. Il ne devait d'ailleurs pas y en avoir assez, puisque on trouve de nombreux ordres d'achat, tant pour la messe que pour les distributions aux béguines[6].

ÀSi à l'origine, l'Hôpital Tirebourse devait probablement posséder une administration indépendante, comparable à celle du béguinage. Le règlement édité par Robert de Thorotte, en 1246, pour l'ensemble des béguinages du diocèse, montre que l'hôpital était dirigé par une prieure sous le contrôle d'un ecclésiastique, mais il perdra peu à peu son indépendance et sera alors intégré au béguinage Saint-Christophe [7].

Fusion de l'hôpital Tirebourse et du béguinage Saint-Christophe

Dès 1461, les revenus en espèces de l'hôpital Tirebourse sont intégrés dans l'ensemble des revenus du béguinage, même si les bienfaiteurs continuent à stipuler dans leurs testaments et donation que leurs biens sont destinés à Tirebourse. Mais l'intégration dans les structures du béguinage sera complète en 1473. A partir de cette date, le compteur ne fait plus aucune distinction entre les revenus et les charges propres du béguinage, mais il ne faut y voir qu'une mesure de rationalisation plutôt qu'une preuve de l'incapacité de l'hôpital à faire face à ses charges[8]. En effet, depuis le règne de Jean Van Arckel (1364-1378) au moins, l'indépendance financière de Tirebourse est fictive puisque ses revenus sont gérés par le compteur de Saint-Christophe[9],[10], lequel fournissait à la pitancière de l'hôpital, l'argent nécessaire à son fonctionnement[11].

Les hospitalisées

Tirebourse paraît manifestement n'avoir été réservé qu'aux seules béguines pauvres et malades et s'il a accepté des étrangères, il semble que ce soit l'exception sauf en cas de forte donation[note 2].

Personnel béguinal

La dame de Tirebourse: pitancière et céaresse

La pitancière et (ou) céaresse, choisie par le conseil du béguinage, assure la direction de Tirebourse. C'était selon une béguine ou une consœur de Tirebourse. Selon les coutumes de 1555, a charge principale est la conservation des biens de l'hôpital et les soins aux béguines malades (pitancière) qu'elle devait répartir justement et également parmi ses consœurs , mais aussi la receveuse des rentes en nature (céaresse)[note 3]. C'est la situation que présente les documents du XVe et du XVIe siècle. Il est probable que cette situation durait depuis l'institution du conseil chargé de diriger le béguinage depuis 1315. Elle devait entre autres, faire respecter l'ordre et la discipline, admonester ses consœurs fautives, en cas de récidive, en avertir les prieures qui prenaient les sanctions nécessaires, et enfin, veiller à la fermeture des portes de neuf heure du soir à cinq heure du matin[note 4]. Elle tenait en plus les comptes de la maison, qu'elle soumettait à l'approbation des supérieurs avant qu'ils ne soient porté aux comptes généraux [note 5].

Lorsqu'une cearesse devenait prieure ou quittait ses fonction pour une autre raison, elle emmenait avec elle ce qu'elle avait apporté, mais ce qu'elle avait acquis restait propriété de Tirebourse. Parfois on estimait que la qualité de son dévouement au service de Tirebourse lui permettait de jouir de son apport. Toutefois, la qualité de sa charge ne lui conférait aucun avantage pécuniaire. En somme, elle n'avait droit à aucune rétribution.

En dehors de la direction et de la direction de la surveillance intérieure, la Dame de Tirebourse n'avait aucun pouvoir, les suprérieures restant libres de modifier les statuts, de disposer des biens, et de prendre toutes les mesures propre à l'organisation[note 6].

Gratifications

Par ailleurs, à certaine fêtes comme aux gras jeudi[note 7], à Paques, à l'Assomption, etc., on distribuait du vin aux béguines. A la Saint Jean et à la Noël, on leur donnait de la monnaie provenant des cens de locations appartenant à l'hôpital et au XVIIIe siècle, on leur distribuait les sommes de la location des jardins qui environnait l'hôpital[12],.

La Sainte Madeleine

À la fête de la Sainte Marie-Madeleine, patronne de la chapelle et de l'hôpital, et dès lors jour de grand faste, Tirebourse recevait à sa table le curé et les prieures, auxquelles on servait, de mêmes qu'aux hospitalisées, un plantureux repas[note 8]

Les consœurs

Sous les ordres de la pitancière à laquelle les consœurs devaient entière obéissance[13], mais qui pouvait les relever de leurs astreintes et devoirs, (assister à plusieurs messes, réciter des psaumes, etc), le nombre de béguines (consœurs) affectées à l'hôpital varie: si en 1531 elles sont 23, 14 ou 15 en 1558 d'après les comptes, elles sont 23 en 1598. En 1654, pour obtenir l'exemption de l'impôt sur la bière, on faisait valoir aux états qu'il n'y avait là que douze béguines pauvres et malades; en 1723 on n'en signale que sept et 3 seulement en 1744[14]. Par contre on affirme que quantité de béguines se présente pour être admises. Il semble que plus tard, l'hôpital est surchargé et on admet certaines dans les maisons du béguinage[15].

Admission à Tirebourse

Pour être admise à Tirebourse, les béguines en faisait la demande aux supérieures[16]. Les pauvres, seules étaient réduite à cette nécessité; celles jouissant de revenu suffisant se faisant soigner chez elles. Il semble que les plus nécessiteuse y sont admises également dans être malade, Tirebourse jouant aussi le rôle d'Hospice et d'hôpital mais on y admettaient que celles ayant été béguine depuis un certain temps[note 9] Généralement la faveur sollicitée était accordée, mais par contre le curé et les prieures prenaient la subtile précaution de ne pas reconnaître les dettes[17]. Selon les statut du béguinage, par serment elle promettait d'apporter au béguinage tout ce qu'elle possédait et s'obligeait à respecter les coutumes et les règles de la maison. Elles étaient alors logées, chauffées, nourries, entretenues et soignées aux frais de la communauté[18]

Le bâtiment

Situation

L'hôpital avait été bâti sur une terre d'alleu de l'Abbaye Saint-Laurent, à laquelle il payait, primitivement, un denier d'or de cens[19]. Il était situé du côté de Jonfosse, Le plan de la chapelle apparait précisément, fond du cul de sac actuel de la rue Lambert-Le-Bègue[20]. L'hôpital ne semble pas avoir subit de modifications au cours des XVIe et XVIIe siècle.

Vétusté

Au XVIIIe siècle les bâtiments devaient être vétustes et devait demander d'importante restaurations. On devait craindre particulièrement les incendies, car vers 1760, il était spécifié aux nouvelles sœurs qu'elles ne pouvait en aucun cas faire du feu dans leur chambre, mais devait aller se chauffer au foyer de la cuisine[21], [note 10].

Restauration

En 1771, le prince-évêque Charles d'Outremont ordonnait la restauration endéans les dix ans et destinait à cette usage les dots des béguines[22] A la suite d'une ordonnance de Velbruck, le 21 décembre 1744, la Dame et ses consœurs quitte l'établissement et vont s'installer dans la maison d'une prieure et qu'on agrandit un peu plus tard par nécessité.

Démolition du Vieux Tirebourse

Le vieux Tirebourse est démoli en 1776, et les matériaux qui ne pouvait être employé pour le béguinage sont vendus. Le bois est mis aux enchères entre béguines[23]. On recouvrit les décombres de deux pieds de bonne terre. On aménagea des jardins entourés de haies dans lequel on construisit avec des matériaux de l'ancien hôpital de petite gloriettes. On les louas ensuite à plusieurs étrangers[note 11]. En 1782, en raison du supplément de revenu qu'apportait ces loyer, on décida de distribuer à chaque béguine une chandelle d'un quart de livre le jour de la Purification[24].

Bâtiment provisoire

Craignant de devoir emprunter pour construire un nouvel hôpital, un autre bâtiment dit Maison de la Dame Ponsart, vaste immeuble qui avait été construit quelques années plus tôt est provisoirement affecté à la fonction hospitalière[note 12],[25].

Nouveau règlement

À la même époque, le prince-évêque Velbruck publia un nouveau règlement et demanda que la cearesse Doppagne ne soit pas remplacée[26]. Une sœur est désignée pour veiller au bon fonctionnement de l'hôpital sans rétribution supplémentaire. Le nouveau règlement précisait que dès lors des assitantes durent s'occuper des hospitalisées, la distribution de bière et l'entretien de la chapelle restant aux béguines[27].

La révolution française

La révolution sonna le gals de l'institution, on a construisit au XXe siècle sur l'emplacement de Tirebourse des écoles communales. La chapelle Chapelle Sainte Marie-Madeleine fut le dernier vestige qui subsista du béguinage, Le bâtiment existait encore vers 1930. La chapelle a disparu lors de la reconstruction des bâtiment du gaz[28].

Autres institutions du béguinage Saint-Christophe

Chapelle Sainte Marie-Madeleine

À l'assemblée du 30 mars 1784, les supérieures, considérant combien peu décente se trouve la place en laquelle est célébré le saint sacrifice de la messe en l'hôpital Tirebourse, dont l'octroit aurai été accordé jusquà ce qu'on auraît bâti résolurent et ordonnèrent de faire bâtir une place à servir de chapelle, toute contiguë au même hôpital contenante environ 35 pieds de longueur et 25 de largeur, avec trois jours et un figurative pour observer la cimétrie.... La dépense ne pouvait excéder 1 000 florins[29]. Quelques mois plus tard, la chapelle était terminée; on y place une statue de Sainte Marie-Madeleine, patronne de ce sanctuaire, et quatre bancs, qui va avec l'ancien mobilier remis en état, constituèrent son ameublement[30].

La vierge en pierre de Tirebourse est exposée dans un petit calvaire à gauche de l'entrée de l'église Saint-Nicolas du couvent des Récollets en Outremeuse.

Le potage d'Åble

Le potage d'Åble[note 13] Le potage d'Able ou plus probablement potage d'Åble, était une petite institution qui dépendait du béguinage Saint-Christophe. Elle apparaît en 1304[31] pour distribuer du secours à des veuves, des orphelins et des femmes sans ressource qu'elle hébergeait à l'occasion[32]

Malladrerie de Florichamp

Situation

Située à gauche de la chaussée Saint-Gilles[33], actuellement au coin de la rue Louvrex[note 14].

Maison de quarantaine

Florichamp apparaissait donc comme une léproserie pour les béguines, un petit établissement dotés de quelques revenus propres, mais insuffisant pour assurer son entretien qui reposait presqu'entièrement sur les revenus sur les subsides accordé par le receveur de Saint-Christophe.

La Governesse de Florichamps

Florichamp était dirigé par une governese[34],[35], et possédait une chapelle particulière desservie par un chapelain désigné par le curé de Saint-Christophe[36]. L'institution recevait quelques revenus propres, mais insuffisant et Tirebourse lui payait une rente complémentaire de dix setiers. Une chapelle attenante était desservie par des chapelains à qui la caisse allouait deux setiers d'épeautre; Tirebourse verait pour eux un muid au vesti de Saint-Christophe qui devait désigner les desservants[37]. Vers 1520 les rentes sont centralisées mais il semble que les rentes sont toujours pour cette maison. Il n'en est plus fait question en 1530. En 1549, la maison est louée à un vigneron nommé Colin de Saint-Jacques[38].

Léproserie et Hospice

Mais le bâtiment reste semble-t-il sous une orientation hospitalière et jusqu'à la révolution les béguines se réservèrent le droit d'y installer les béguines atteinte de la lèpre. À celles-ci il était interdit de toucher à la cuisine et autre édifices vers la chapelle. Quand la lèpre disparu, l'endroit resta un lieu de quarantaine pour les sœurs infectées. Chaque année, à la Saint Gilles, le recteur et les prieures accompagnés du compteur et parfois même des chapelains, venaient visiter les lieux, vérifier l'état et l'entretien[note 15]. Il est incendié en 1736, et le conseil de la Cité de Liège intervient pour que Léonard de Gaye ne paie pas une amende prévue dans le bail suite à l'incendie[39].

Bailliage de Florichamps

Il est difficile d'évaluer la grandeur du bâtiment et ses terrains: le verger devait avoir une certaine importance puisqu'au XVIIe siècle, chaque année, le bailleur devait y planter quatre ou cinq jeune poiriers ou pommiers. Plus tard on y cultiva le houblon, les perches de l'exploitant restant sa propriété[40]. Le tout était entouré de haies vives qu'il devait tailler, soigner et remplacer si nécessaire. La terre était argileuse et l'hôpital Tirebourse se réservait le droit de l'utiliser pour faire autant de briques que souhaitées. A charge du preneur de niveler le sol[41]. Enfin si la guerre ruinait la maison, le bail était cassé, et les supérieures étaient libre de faire de leur bien ce qu'elles souhaitaient[42]. En 1775, le bâtiment est délabré et reconstruit avec des planches provenant de la voûte de l'église Saint-Christophe[43].

Révolution française

En 1792, Florichamps appartenait toujours aux béguines, mais on ne sait ce qu'il en advint par la suite[44].

Articles connexes

Sources, notes et références

Source fondamentales

  • Archive de l'État à Liège, Hôpital Tirebourse et Béguinage Saint-Christophe, registre 1 à .., liasses et cartons.

Notes

  1. 560 muids environs, sans compter les nombreux cens, parmi lesquels les aymes de vins étaient particulièrement appréciées; in Van Wintershoven E., 1892 ibidem, p. 101
  2. En 1633, le curé et les prieures s'engagent à héberger la veuve de Pâques Closon moyennant une donation de sept cent florins et le respect des conditions suivantes: se contenter de la portion des béguines, se trouver à tables aux heures convenues, en cas de maladies, payer les frais de médecins et les médicaments, apporter avec elle son lit et son linge, seul le lessivage du linge incombant à l'hôpital; in AEL; Tirebourse, reg. 3, f° 38.
  3. La pitantière de l'établissement, à son entrée en charge, promettait de déffendre et garder les rentes et cens, tant en vin qu'en toutes autres choses, à la dite maison de Tirebourse, in Van Wintershoven E., 1892 ibidem, p. 100-101
  4. La garde de la chapelle et de ses ornements, l'entretien de la lampe du sanctuaire, et la surveillance des cruches d'huile déposées dans les caves rentrait également dans ses attributions. Avec l'aide d'une servante, elle distribuait aux béguines leurs pitance ou repas et midi et soir, trois chopines de bière. elle devait avoir soin de ne lacher la clef de la cave à bierre à la servante et tenir cette cave fermée en dehors des heures de distributionsVan Wintershoven E., 1892 ibidem, p. 101 et 108-109,- AEL, Tirebourse, reg. 18, f° 13 v°, f° 51, f° 52 v°; reg 13. f° 171, f° 172
  5. Il n'en existe plus qu'un seul, tenu par la cearesse Jeanne de Crisnée, de 1557 à 1560, On y constate que l'on faisait à la fois tuer quatre ou cinq porc et deux bœufs, qu'on salait et dont on revendait les peaux; on achetait aussi cinq ou six cent choux et deux tonnes de navets. AEL, Tirebourse, liasse 19, n° 320
  6. Anne Stévaert, pitancière de 1694, s'était crue autorisée à louer une prairie et des jardins joignant à Tirebourse et lui appartenant, sans en référer aux supérieures. Quelques années plus tard, celles-ci s'en étant aperçu, lui précisèrent qu'elle n'était pas autorisée à poser ce type d'acte et un nouveau bail fut rédigé. AEL, reg. 12, f° 155.
  7. Gras jeudi ? peut-être le jeudi saint qu'on appelait le grand jeudi
  8. Par exemple en 1558: deux oies, 4 paires de poulets, deux paires de jeunes pigeons, choux (jottes, wallon: djote) et poires, cinq fromages (keskyns et de Huy à 15 aidants pièces), le tout agrémenté de 13 pots de vin pour les sœurs et 20 pots au curé, prieures et autres; liasse 19, n° 320, vide le relevé dans le tableau détaillé de Pissart M., ibidem p. 292
  9. On trouve l'exception d'Ida Bounameau qui entra le même jour au Béguinage et à Tirebourse en 1728, mais ce fut pour soigner les malades, AEL, Tirebourse, reg. 17, f° 30, f° 155 v°
  10. En 1766, il est recommandé à la cearesse Dopagne, de bien veiller à ce que la servante éteigne le feu à neuf heure du soir. Le bois de chauffage, soigneusement enfermé, ne pouvait servir que pour la cuisine. AEL, Tirebourse, reg. 13, f° 171, v°
  11. parmi lesquelles le chanoine Villenfagne
  12. Quoique la Dame Ponsart vivait toujours et s'en plaignit à l'évêque qui lui laissa la jouissance de son bâtiment. En guise de protestation la prieure ne se présenta plus aux assemblées
  13. du wallon åble: les ablettes, gougeons vide: Haust Jean, Dictionnaire liégeois ...
  14. Ou peut-être un peu plus haut, au coin de la rue Bassenge et Henkart: les textes disent: au pied du thier Saint-Gilles joignante au grand chemin qui va à Sainte Veronne
  15. A cette occasion, le locataire était tenu de recevoir à sa table tout ce monde, de le traiter honnêtement et de lui donner deux setiers de vin (soit environ 10 litres). Au cas ou le recteur aurait désiré tenir table ailleurs, le tenancier devait livrer un quartier de mouton, un quartier de veau et plusieurs autres nécessités.

Références

  1. Extrait de la Carte de Liège publiée par Johannes Blaeu en 1643
  2. selon Jean d'Outremeuse
  3. Gobert Théodore, Liège à travers les âges, t.5, p. 437
  4. Kurth G., Note complémentaire sur l'extraction de Henry de Dinant, in, BARB, Bruxelles, 1909, p. 64
  5. Gobert Théodore, loc. cit., p. 438
  6. AEL, Tirebourse, liasse 19, n° 320
  7. Reusens E., Un document très important, établissant l'origine liégeoise de l'institut des béguines, AHEB, t. 20, Louvain, 1886, p. 125-128.
  8. Pissart M., AHL, TIV, Tirebourse et Florichamps, Liège 1950, p. 286-287
  9. Van Wintershoven E., Notes et documents relatif au béguinage de Saint-Christophe, AHEB, t. 23, Louvain, 1892, p. 68-70
  10. Brouwers D.D., Documents relatifs à l'administration du béguinage de Saint-Christophe à Liège, AHEB, t. 32, Louvain 1906, p. 270-272.
  11. AEL, Hôpital Tirebourse et Saint-Christophe, reg. 23, f° 106-107
  12. AEL, Tirebourse, reg. 18, p. 76
  13. AEL, Tirebourse, reg 13, f° 171 v°, f° 172
  14. AEL, Tirebourse, reg 60, f° 80; liasse 19, n° 320;reg. 108, p. 73; reg. 18, f° 50 et s.; reg non num (1723) p. 39
  15. AEL, Tirebourse, reg. 18, p. 104; reg. 19, p. 44
  16. Van Wintershoven E., 1892, ibidem, p. 108
  17. AEL, Tirebourse, reg. 17, f° 13 et 51
  18. A la fin du XVIIIe siècle on voit la caisse commune payer les visites du médecin, les frais de garde-malade, fournir des vêtements, des matelas, du bois de chauffage, aux hospitalisées. AEL, Tirebourse, reg. 18, pp. 77, 208, 248, 288, 311, 316, 318.
  19. Gobert Th.,ibidem, t.5, p. 438.
  20. Un acte du 16 juillet 1539 parle d'une rualle près de Tirebourse tendante icelle rualle sur Chevalfosse et joindant d'un côté à mur dudit hospital. AEL, Tirebourse, cartons, vide Gobert , ibidem t. 3, p. 128 [voir aussi: tome IV p. 212, ill. 969 de la nouvelle édition]: le plan de Grady au XVIIe siècle: Plan des Hospices Civiles de Liège, conservé à la Bibliothèque Ulysse Capitaine (cote: C15 Ch1 39; in Pissart M, ibidem, p. 292, note 4
  21. AEL, Tirebourse, reg. 17, f° 73, 75 v°, 80 v°
  22. Recueil des ordonnances de la Principauté de Liège, 3e série, t. 2, p. 630, Art. 5
  23. AEL, Tirebourse, reg. 18, p. 62, 80, 82, 84
  24. AEL, Tirebourse, reg. 18, p. 199
  25. AEL, Tirebourse, reg. 18, pp. 104-105; reg 19, f° 124-125
  26. AEL, Tirebourse, reg 19, f° 127 v°
  27. AEL, Tirebourse, reg. 18, pp. 74, 75, 78-79, 80.
  28. Pissart 1950, ibidem, p. 295, note 2
  29. AEL, Tirebourse, reg. 18, p. 205
  30. AEL, Tirebourse, reg. 18, pp. 219-220
  31. AEL, Tirebourse et Saint Christophe, chartrier, Acte de janvier 1304
  32. Brouwers D.D., 1906, ibidem, p. 272
  33. Gobert, Liège à travers les âges, t. 3, p. 37, 1926
  34. AEL, Tirebourse, reg. 5, f° 234
  35. Peut-être une béguine, qui recevait pour ses gages en 1473 deux muids d'épeautre, AEL, Tirebourse, reg 5. f° 234
  36. Pissart M. , 1950, ibidem, p. 296-297
  37. AEL, Tirebourse, reg. 6, f°42 v°, 68 v°, 107; reg 33. f° 59 v°, 86 v°, 87; f° 60 v°, 61.
  38. AEL, Tirebourse, reg 442, f° 2
  39. AEL, Recès de la Cité, 1735-1738, f° 157 v°
  40. AEL, Tirebourse, liasse 9, n° 137
  41. AEL, Tirebourse, reg. 6, f° 10.
  42. Le loyer était de 12 muid au XVIe siècle, de 16 muids au XVIIe, de 18 muids au XVIIIe siècle. Le bail était fait pour 6 ou 9 ans.
  43. AEL, Tirebourse, reg. 18, p. 64, 73, 320-321
  44. Pissart, 1950, ibidem, p. 299

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