Hossein Oreizi

Hossein Oreizi

Sommaire

Bibliographie

Hossein Oraizi (ou Oreizi) fils de Seyyed Mohammad Ali Oraizi,et frère de Batool Bassiri, est sociologue, historien iranien et un des fondateurs de l'uiversité d'Ispahan. Il est né à Ispahan ou Esfahan - Iran en 1906 et mort en 1991.
Il s'est marié avec Effat Oreizi et ont eu trois enfants. Deux fils et une fille : Homayoon Oraizi (PhD : Université de Syracuse (professeur en électromagnétique à l'Iran University of Science and Technology, auteur de 11 livres et 170 articles), Forough Oreizi (Docteur en sociologie : Université Paris Descartes, professeur en sociologie à l'université d'Esfahan, auteur de 5 livres et plusieurs articles), et Mohammad Ali Oraizi (docteur en sociologie : Université Paris Sorbonne-Paris IV, chercheur en géopolitique, auteur de 28 livres et plusieurs articles).

Carrière

Il a fait ses études d'abord en médecine puis en droit et en sociologie.

Il a fait ses études à Dar-ol Fonoun à Téhéran là où il était camarade de classe avec Pr. Mohsen Hashtroodi (en), puis à l'université de Téhéran.

Il est entré d'abord au ministère des routes et a construit la route Esfahan-Chiraz, puis au ministère de l’Éducation nationale.

A l'université d'Esfahan, il enseignait la sociologie, l'histoire, le droit, ainsi que l'histoire de la littérature persane. Par ailleurs, c'était lui qui amena la sociologie dans le sud de l'Iran. Avant, la sociologie n'était enseignée qu'à l'université de Téhéran. En effet, Dr. Sadighi, connu comme le père de la sociologie iranienne, fit connaître cette branche de sciences sociales aux Iraniens. Puis, Hossein Oreizi l'amena à l'université d'Esfahan.

Actions politiques

Avant la nationalisation du pétrole iranien par le Dr. Mossadegh en 1951, il a entamé une procédure pour libérer le Collège Britannique ou école Britannique à Esfahan. C'était la première dépossession dans l'histoire de l'Iran, datée 1932. En effet, ce collège était chargé de former les futurs cadres de l'Anglo-Iranian Oil Company, ainsi que les futurs officiers de l'Inde britannique. A la suite de son action, les collèges de Kerman et de Yazd ont été nationalisés. Et, cela devient une jurisprudence en Iran. Puis, il occupa pendant 23 ans le poste de proviseur de ce collège et le transforma en lycée, dénommé désormais Adab, qui devient un des plus grands lycées d'Iran avec 2000 étudiants. Pendant 23 ans, sous sa direction, les étudiants de ce lycée qui se présentaient aux concours pour entrer à l'université, étaient les premiers. Il faut savoir qu'au début du XXe siècle, le nombre des lycées et écoles en Iran était restreint. A Téhéran, il y avait Dar-ol Fonoun, Dar-ol Moalemin, et le Collège Américain. A Esfahan, il y avait l'Alliance française, le lycée de Saremih, et le Collège Britannique.

Hommages rendus

Il est enterré au cimetière de Nam-Avaran, immortels - équivalant de Panthéon de Paris. En son hommage, plusieurs poètes iraniens lui ont versifié des poésies, tels que Mohammad Hoghooghi (1938-2009)  : élégie, ainsi que Fereidoon Wahida, Keyvan, Ghaéli, Mohammad Mehryar, Adib Boroumand, etc. : poèmes.

Il est auteur de plusieurs dizaines d'articles et de livres comme :

Liste de ses ouvrages

  1. Esfahan et son histoire,
  2. Sur la sociologie en 2 vols,1960
  3. Manuel de sociologie d'Armand Cuvillier en 2 vols. (traduction en persan), 1961
  4. Sociologie de Gaston Bouthoul (traduction en persan),1962
  5. Méthodes de recherche en sciences sociales, 1963
  6. Histoire de l'Inde
  7. L'invasion de l'Iran par Gengis Khan et la conquête de Bagdad : Deux événements inséparables,1972
  8. Voyage de Chevalier Jean Chardin en Perse (trauction en persan),
  9. l'Avare de Molière (traduction en persan),1930
  10. Protégeons la langue persane,

Référence

1. A. Zehtab, "La plus brillante lumière de la science est décédée", in : Navid Esfahan, n°436, 14 ordibehesht 1370 (1991), pp.1-2

2. M. Sarabtchi, "Les souvenirs", in Esfahan nessfjahan, 1370

3. M. Sarabtchi, "Entretien avec le Pr. Seyyed Hossein Oraizi", in Pour Nous, 1369 (1990),

4. "Le deuil du Pr. Oraizi", in Eftekharat Meli, n°288, 9 ordibehesht, 1370,(1991).


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Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Hossein Oreizi de Wikipédia en français (auteurs)

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