Seyyed Mohammad Ali Oraizi

Seyyed Mohammad Ali Oraizi

Sommaire

Origine

Le nom d’Oraizi : écrit également sous les formes suivantes : Oraizi, Oreizi, Oreyzi, Oreizy, Orayzi, Oraizy, etc.

La parenté de la famille d’Oraizi remonte à Ali Ibn Djafar (Oraizi/Oreizi), le cadet d’Imam Djafar Sâdégh (6e Imam du Chiisme). Le village d’Oraiz près de Médine porte son nom. Ali Ibn Djafar y vivait. Aujourd’hui ce village est proche de l’aéroport de Médine. Ses descendants sont tous des savants (souvent médecins), à l'exception de quelques-uns, rois ou hommes d'affaires. Quatre d'entre eux étaient rois, comme Chah Shahab-é din et son fils Chah Shodja-é din régnant sur une partie du territoire iranien.

Bibliographie

Seyyed Mohammad Ali Oreizi (Oraizi) fils de Seyyed Mohammad Hassan Oreizi, et le petit-fils de Rahim Hosseini Oreizi, était un savant iranien, né à Esfahan - Iran, vers 1882 et mort 1954.

Sa mère était l’arrière-arrière-petite-fille du médecin Seyyed Ismaïl Tabib [le médecin personnel du roi dans la cour des Séfévides (dynastie perse de 1502-1736)], et l'arrière-petite-fille de Seyyed Mohammad Hakim Bashi [le médecin de l’héritier des Qadjars (dynastie perse 1796-1925)] mort en 1885. Son père Seyyed Mohammad Hassan Oreizi était un homme d’affaire spécialiste dans les produits indiens, et également un grand voyageur. Et son grand-père était médecin. Seyyed Mohammad Ali Oreizi se maria avec Nazanin Beigom (de l’ancienne famille Taidi et Adineh). Ils ont eu deux enfants (une fille et un fils) : Batool Bassiri, et Pr.Hossein Oreizi, sociologue et historien et l’un des fondateurs de l’université d’Ispahan.

Actions politiques

Sur le plan politique, il était très actif. Il participa à la révolution constitutionnaliste iranienne de 1906 et soutenait activement le gouvernement du Dr. Mohammad Mossadegh durant la nationalisation du pétrole 1949-1953, et a milité pour son parti politique, le Front national, jusqu’à sa mort.

Carrière

Seyyed Mohammad Ali Oreizi a fait ses études en théologie et en jurisprudence, puis en littératures arabe, française et anglaise. Il connaissait bien l'histoire et la civilisation française et parlait parfaitement français et anglais sans cependant n'avoir jamais visité ni la France ni la Grande-Bretagne.

Il était disciple de Hadj Seyyed Ali Zandjirforoosh, un des grands savants de Tadjvid en Iran. Après la mort de son maître, il lui succéda et assura les cours à l'école Tal-é Asheghan. Il enseignait la théologie, la philosophie, les littératures persane, arabe, française et anglaise. Il a également reçu l'autorisation d'Idjtehad, et connaissaît le Coran par cœur. Mais il n’a jamais exercé le Idjtihad. Il s’est enfermé chez lui pendant deux ans, pour rédiger ses livres.

Il est surtout connu pour ses deux travaux gigantesques :

  1. Ses exégèses sur le Coran,
  2. Ses commentaires sur les divans de Nizami de Gandja ou Ganjavi [poète persan 1140-1209, auteur d’épopées romanesques (Les Amours de Laylā et Madjnūn ; Le Livre d’Alexandre ; Les Sept beautés etc.)

Nizami de Gandja est très difficile d'accès, étant donné qu’il maîtrisait les sciences de son époque (de la médecine à l'astronomie en passant par la chimie, la physique, l’histoire, la mythologie, etc.) et les utilisait dans un langage dès lors très complexe. Par conséquent, comprendre Nizami, implique de maîtriser avant tout les sciences de son époque (XIIe et XIIIe siècle). Érudit, Seyyed Mohammad Ali Oreizi pouvait facilement interpréter les œuvres de Nizami.

Il lisait également, comme d'auteurs lisent les journaux, l’écriture koufi. Il était également calligraphe. Musicien, son instrument était la tar.

Il est enterré à Tékieh Malek au cimetière historique d’Ispahan Takht-é Foulad. Seyyed Ali Badizadeh, le poète persan lui a consacré une poésie dont une partie est gravée sur son épitaphe.
Lors de ses obsèques, Plusieurs milliers de personnes étaient présents. Ils accompagnaient son cercueil dans les rues jusqu'au cimetière.

Seyyed Moslehedin Mahdavi, historien et homme de lettres, lui a également consacré un chapitre dans son livre intitulé, Tazkerat al-Ghobbor, ou les Scientifiques d’Ispahan, Esfahan, Saghafi, 1969.

Philologue, théologien, spécialiste de l’étude comparée des littératures persanes et arabes, il a laissé plusieurs ouvrages dont :

Liste des ouvrages

  1. Exégèse du Coran.
  2. Sur le Tadjvid.
  3. De Havashi.
  4. Essai sur Nizami de Gandja.

Références

S. M. Mahdavi, Histoire des scientifiques d'Ispahan, Esfahan, Saghafi, 1969


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Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Seyyed Mohammad Ali Oraizi de Wikipédia en français (auteurs)

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