Hippolyte Bernard Bidé de Maurville

Hippolyte Bernard Bidé de Maurville Seigneur de la Funelière
Naissance	24 janvier 1701 à Rochefort
Décès	29 janvier 1784 (à 83 ans) à Rochefort
Origine	Royaume de France
Allégeance	Royaume de France
Arme	Marine royale française
Grade	Lieutenant général des armées navales
Années de service	1713 -
Conflits	Guerre de Sept Ans
Autres fonctions	Commandant de la Marine à Rochefort
Famille	Bidé de Maurville
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Hippolyte Bernard Bidé de Maurville, seigneur de la Funelière, né le 24 janvier 1701 à Rochefort et décédé le 29 janvier 1784 à Rochefort, est un officier de marine et aristocrate français du XVIII^e siècle. Il termine sa carrière au grade de lieutenant général des armées navales.

Biographie

Origines et jeunesse

Il n'a pas quatre ans lorsque son père Olivier-Henri Bidé de Maurville, capitaine de brûlot sur le Magnifique, commandé par le chef d'escadre Belle-Isle-Erard, est tué au combat de Vélez-Málaga. Sa mère se voit accorder une pension de 100 livres auxquelles viennent s'ajouter 100 autres livres pour chacun de ses enfants vivants, ce qui porte les revenus de la famille à 400 livres par an. C'est donc le frère d'Olivier Henri ; Paul Bidé de Chézac qui pourvoit aux besoins de la famille de Maurville jusqu'à sa mort en octobre 1715.

Le décès d'un officier noble au combat ouvre à ses fils de façon quasi-automatique la porte de la Compagnie des gardes de la marine. Cependant, l'admission ne peut se faire qu'à l'âge de quatorze ans, bien que les exceptions aient été nombreuses.

Carrière dans la Marine royale

Débuts

Dans cette attente, Hippolyte s'engage à douze ans comme volontaire sur L'Indien et connaît son premier combat, une lutte de six heures contre un vaisseau anglais de 60 canons au cours de laquelle Monsieur de Malleville, lieutenant de vaisseau commandant L'Indien, est tué. Ses frères, cousins, oncles et neveux, son beau-père, ses beaux-frères, tous ou presque ont été, sont ou seront officiers de marine.

Guerre de Sept Ans

Au cours de cette longue carrière, il va connaître plusieurs combats, sera fréquemment blessé et même amputé d'un bras en 1756.

Commandant de la Marine à Rochefort en 1771, il réside à l'hôtel de Cheusses. Il est alors le seul officier général mutilé en activité. À cette époque, cinq de ses fils sont eux aussi au service et le sixième entre dans la Compagnie des gardes de la marine le 15 novembre 1771.

Postérité

Bien qu'il n'ait pas laissé dans l'Histoire de la marine de trace aussi marquée que d'autres grands marins de son époque -comme par exemple son "cadet" du Chaffaut de Besné - ce fut un excellent officier. Sans qu'on puisse qualifier sa carrière d'exceptionnelle, elle reste cependant exemplaire et son courage au feu - particulièrement remarqué au cours des combats où il commandait - a été reconnu par tous et récompensé par le Roi à plusieurs reprises.

Sa faible notoriété s'explique par le fait qu'il n'a jamais commandé d'escadre au combat. À la fin de la guerre de Sept Ans, il n'est encore que capitaine de vaisseau et sera trop vieux au début de la guerre d'indépendance des États-Unis pour servir en mer. Il est promu chef d'escadre le 1^er octobre 1764, puis lieutenant général des armées navales. Il a alors 75 ans. Au total, il aura consacré 71 ans de sa vie au service des « vaisseaux du Roy », il aura effectué vingt campagnes en mer dont sept avec des responsabilités de commandement. Il aura pris part à quatre combats, dont celui de L'Aquilon en 1756 où il perd un bras, et celui du Florissant en 1758 où il est blessé à la tête et aux jambes.

Liens externes

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