Henri-Raphaël Moncassin

Henri-Raphaël Moncassin
Naissance	3 avril 1883 Toulouse
Décès	3 septembre 1958 Paris
Nationalité	français
Activité(s)	sculpteur
Maître	Antonin Mercié,
Récompenses	Prix de Rome, Officier d’Académie,
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Henri Raphael Moncassin (1883-1958) est un sculpteur français, second premier Prix de Rome de sculpture en 1904.

Sa vie

Henri-Raphaël Moncassin est né à Toulouse, le 3 avril 1883, fils de François Moncassin, statuaire ; c’est donc tout naturellement qu’il fit ses premières armes dans l’atelier de son père avant de s’inscrire à l’Ecole des Beaux-arts de sa ville natale.

En 1904, il gagne Paris pour l’Ecole Nationale des Beaux-arts où il entre dans l’atelier d’ Antonin Mercié, natif de Toulouse comme lui.

L’année suivante, il obtient le deuxième premier prix de Rome de sculpture avec «Cerès enseignant l'Agriculture à Triptolème» ; logiste, pendant six années de suite, pour la première place, il fut chaque fois évincé à la suite de petites intrigues d’atelier qui défrayèrent la chronique artistique de l’époque.

Dès 1905, il expose régulièrement aux Salons de la Société des Artistes Français à Paris où ses envois sont, remarqués à plusieurs reprises; en 1908, grâce à une bourse de voyage, il effectue un long séjour en Italie où il complète sa formation en visitant la plupart des grands musées italiens.

Après la guerre de 1914-1918, il réalise, comme un grand nombre de sculpteurs de cette période, des monuments commémoratifs aux victimes de ce conflit.

Il revint, par la suite, à ses sujets de prédilection, à savoir les bustes d’enfants et les statues religieuses ; toutefois, il ne se limite pas à ce type de production et il représente des personnalités comme le dramaturge Paul Fort ou Jules Jeanneney, président du Sénat. Il est mort à Paris, le 3 septembre 1958.

Il était officier d’Académie depuis février 1914.

Son œuvre

Monument aux Morts

• « Monument aux Morts » de Fontenay-aux-Roses : monument aux morts de la guerre de 1914-1918 réalisé en pierre d' Euville par l’architecte Gabriel Reige de Sceaux entre 1921 et 1923; H-R Moncassin a réalisé la statue de la pleureuse^[1].
• « Monument aux Morts » de Haute-Garonne à Toulouse : il est situé dans les allées François-Verdier ; lors de sa conception, le monument a été pensé comme un «  hommage aux morts » mais surtout « à la gloire de tous les combattants morts ou vivants » ; la glorification du patriotisme contenue dans ce monument en fait une exaltation de la victoire et non plus une commémoration des morts ; la construction en est décidé par le Conseil Général en août 1919 et l’attribution est faite par un concours « ouvert à tous les architectes et sculpteurs français se rattachant par leur éducation à la région toulousaine » ; alors que la conception de l’ensemble revint à l’architecte Léon Jaussely, Camille Raynaud, André Abbal et H-R. Moncassin sont retenus comme sculpteurs: ce dernier a été chargé de la réalisation de la frise de la façade arrière et du côté gauche avec notamment « La civière », « Arras », « Le tank » et « Verdun »^[2],[3].
• « Monument aux Morts de Vaux-le-Moncelot » en Haute-Saône, daté de 1924^[4].
• « Monument aux Morts » d’ Aurillac : monument de la guerre de 1914-1918, situé face au palais de justice ; cette stèle, en pierre blanche de Vilhonneur, est l’œuvre de l’architecte Morice et de H-R. Moncassin ; elle a été inaugurée le 3 juillet 1927^[5].

Statues

• « Saint-Joseph et Sacré-Cœur » : deux statues en plâtre moulé, (statue de série) polychrome, de St Joseph à l’Enfant et Sacré-Cœur de l’église paroissiale Notre-Dame du Mont-Carmel à Le Sen dans les Landes^[6].

• « Saint-Joseph et l’Enfant Jésus » : cette statue fait partie d'un groupe sculpté composé de Saint Joseph et l'Enfant Jésus et d'une statue Saint Vincent diacre en plâtre peint polychrome en église paroissiale Saint-Vincent à Lie-et-Mixe dans les Landes.

• « Cérès enseigne l'agriculture à Triptolème fils de Celée, roi d'Eleusis » : bas-relief en plâtre daté de 1905 avec lequel l’artiste fut primé ; cette œuvre est exposée à l’Ecole des Beaux-arts de Toulouse^[7].

• « Deux Statues allégoriques : « Génie de la navigation ou Enfant au navire » et « La récolte merveilleuse ou Départ aux colonies » : collections du musée du Quai Branly – Ces statues ont reçu en 1931 le prix des arts décoratifs du ministère des Colonies^[8].

Bustes

• « Buste de Paul Fort» : buste en plâtre (H : 0,48 m) ; vente du 7 juin 2009.
• « Buste d’une personnalité » : buste en plâtre (H : 0,46 m) ; vente du 7 juin 2009.
• « Buste de Mme Moncassin » : buste en marbre (H : 0,47 m).

Œuvres diverses

• « Ecce homo » : plaque rectangulaire verticale, médaillon ovale, en plâtre peint polychrome (53,5 cm X 43,5 cm) représentant le Christ souffrant, en buste, de trois-quarts; à l’église paroissiale St Barthélémy à Bedeille^[9].
• « Enfant tenant une goélette » : bronze, patine mordorée (H : 0,60 m) ; fonte à cire perdue exécuté par la fonderie Susse à Paris^[10].

Bibliographie

• Revue des arts et de la vie - Année 1922, n^o 2 Editeur: La Revue moderne (Paris)
• Le Monde artiste. Théâtre, musique, beaux-arts, littérature - 1905/08/13 (Année 45, N°33)
• Sadde Commissaires-priseurs : http://www.sadde.auction.fr/UK/sale_sculptures/v11996_sadde_dijon/l1793654_henri_raphael_moncassin_1883_1958%20_html
• Findartinfo.com : http://www.findartinfo.com/search/listprices.asp?keyword=29289
• Ministère de la Culture : http://www.culture.fr/collections Base Mistral et Base Arcade

Références

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