- Hablot Knight Browne
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Hablot (ou Hablôt) Knight Browne, souvent appelé Hablot K. Browne, dit Phiz[N 1],[1], est un graveur, illustrateur et caricaturiste du XIXe siècle anglais qui a collaboré avec de nombreux écrivains, notamment Charles Lever, Harrison Ainsworth et Charles Dickens. Il naît le 10 juillet 1815 à Londres, neuvième fils d'une famille de la classe moyenne qui comprendra dix garçons et cinq filles, et meurt le 12 juillet 1882 à Brighton (Sussex). Adopté par William Loder Browne et sa femme Katherine, il est en réalité l'enfant illégitime de leur fille aînée et d'un certain Nicolas Hablot, de la Garde Impériale de Napoléon Ier. Son père adoptif meurt à Philadelphie en 1855, mais comme il a quitté l'Angleterre alors que l'enfant n'a que sept ans, il lui a laissé peu de souvenirs. C'est le beau frère de Hablot, Elhanan Bicknell, homme d'affaires autodidacte et collectionneur, en particulier d'œuvres de J. M. W. Turner, qui exerce sur lui l'influence la plus décisive.
Après un apprentissage chez les frères Finden, graveurs à Londres, durant lequel le jeune Hablot s'est aussi préoccupé d'aquarelle et d'eau-forte et a beaucoup fréquenté le British Museum, il rompt son contrat en 1834 pour s'installer à son compte en association avec son camarade Robert Young comme « graveur, graveur à l'eau-forte et illustrateur »[2],[3].
À cette date, Dickens, né en 1812, a vingt-deux ans et est déjà, d'après Philip V. Allingham, « une étoile montante dans les cercles littéraires londoniens »[4]. Il a utilisé les services de George Cruikshank pour son premier grand livre, Sketches by Boz, et il commande à Browne une série d'illustrations pour le pamphlet Sunday under Three Heads (Dimanche sous trois têtes).
(à suivre)
Sommaire
Annexes
Bibliographie
- Peter Ackroyd, Dickens, Londres, Sinclair-Stevenson, 1990.
- Philip V. Allingham, "'We Can Now See That the Days of Illustrated Novels Were Drawing to an End' — Not So", The Dickens Magazine, Haslemere, Surrey, Euromed Publications. I, 3, p. 6-7.
- Nicolas Bentley, Michael Slater et Nina Burgis, The Dickens Index, Oxford, Oxford University Press, 1988.
- Edgar Browne, Phiz and Dickens As They Appeared to Edgar Browne. Londres, James Nisbet, 1913.
- John Buchanan-Brown, Phiz! The Book Illustrations of Hablot Knight Browne, Newton Abbot, Londres et Vancouver, David and Charles, 1978.
- Elizabeth Cayzer, Dickens and His Late Illustrators, A Change in Style: 'Phiz' and A Tale of Two Cities, Dickensian 86, 3, automne 1990, p. 130-141.
- Charles Dickens (1859), A Tale of Two Cities, éd. George Woodcock, illustré par Hablot Knight Browne, Harmondsworth, Penguin, 1970.
- J. A. Hammerton, The Dickens Picture-Book, Londres, Educational Book Co., 1904.
- (en) Valerie Browne Lester, Phiz, The Man Who Drew Dickens, Londres, Chatto and Windus, 2004.
- The Letters of Charles Dickens, Pilgrim Edition. éd. Madeline House, Graham Storey, and Kathleen Tillotson. Vol. 7 (1853-55) ; éd. Angus Easson, 1993, et vol. 9 (1859-61), éd. Madeline House, Graham Storey et Kathleen Tillotson, Oxford, Clarendon, 1997.
- Percy Muir, Victorian Illustrated Books, Londres, B. T. Batsford, 1971.
- Norman Page, A Dickens Companion, New York, Schocken, 1984.
- Robert Patten, Charles Dickens and His Publishers, Oxford, Clarendon, 1978.
- Sarah A. Solberg, « A Note on Phiz's Dark Plates », Dickensian 76, 1 (1980), p. 40-41.
- Michael Steig, Dickens and Phiz, Bloomington, Indiana U. P., 1978.
- Alan S. Watts, « Why Wasn't Great Expectations Illustrated? », The Dickens Magazine, Haslemere, Surrey, Bishops Printers, I, 2, p. 8-9.
Articles connexes
Liens externes
- Hablot K. Browne par Philip V. Allingham. Consulté le 15 septembre 2011.
- George Cruikshank en ligne. Consulté le 15 septembre 2011.
Notes
- période victorienne, que Robert Browning place dans la bouche de son moine-peintre Fra Lippo Lippi (« Already not one phiz of your three slaves/ Who turn the Deacon off his toasted side »), argot pour « visage ». Hablot K. Browne l'adopte après avoir rencontré Dickens qui, dans ses premiers écrits, signe du pseudonyme Boz. Phiz, pour physiognomy, est un mot à la mode pendant la
Références
- Norman Page 1988, p. 150.
- Valerie Browne Lester 2004.
- Hablot K. Browne par Philip V. Allingham. Consulté le 15 septembre 2011. Cité par
- Hablot K. Browne par Philip V. Allingham. Consulté le 15 septembre 2011.
Catégories :- Artiste britannique
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- Charles Dickens
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