- Habitation Anse Latouche
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Habitation Anse Latouche Informations géographiques Pays France Ville Le Carbet Adresse Le Carbet, Martinique, 97221 Coordonnées Informations générales Collections habitation, musée et parc Informations visiteurs Site web site officiel Géolocalisation sur la carte : Martinique
Géolocalisation sur la carte : Petites Antilles
modifier L'Habitation Anse Latouche est une habitation détruite lors de l'éruption volcanique de la montagne Pelée, le 8 mai 1902, en partie sur la commune du Carbet, en partie sur la commune de Saint-Pierre. Ses ruines encore visibles et préservées par Jean-Philippe Thoze dans un jardin sur le modèle de celui de Balata, seraient celles de l'une des plus anciennes habitations de la Martinique.
Sommaire
Description
La documentation fournie par les exploitants des ruines indique que la maison existait sur un plan datant de 1720.
La construction était sur deux niveaux et de style colonial. Le sol était recouvert d'un carrelage de marbre noir et blanc. Les briques rouges étaient utilisées. À l'origine, la toiture devait être de tuiles en écailles, puis elle a été recouverte de tuiles de Marseille. De très nombreuses ouvertures en faisaient une maison très aérée et ouverte à la lumière.
Un bassin avec un jet d'eau portant la date de 1743, occupe encore le centre d'un jardin au cœur de l'habitation.
Face à la maison du maître, de l'autre côté de la rivière Latouche, sur son flanc, le quartier des esclaves comptait 24 cases. Des ruines de cases d'ouvriers[1] s'alignent encore sur la petite hauteur qui surplombe le cours d'eau, lequel alimentait le moulin. Ces ruines sont situées sur la commune de Saint-Pierre.
Il reste également des vestiges :
- d'une indigoterie
- d'une manioquerie
- d'une poterie
- d'un moulin
- d'une forge
- d'une coulisse à canne à sucre
- une digue
- un aqueduc
Enfin, une collection d'insectes attend les curieux qui sauront s'égarer dans les méandres du sens de la visite qui ne conduit pas forcément là où l'on souhaite aller...
Histoire
L'habitation Anse Latouche est présentée comme l'une des plus anciennes Habitations de la Martinique. Elle aurait été fondée par Blanchereau, un négociant de Saint-Pierre, qui aurait réuni plusieurs petites habitations pour les transformer en une seule grande propriété.
Elle aurait appartenu à Guillaume d'Orange[précision nécessaire][2].
François Samuel de La Touche (1637 à Paris - 9 juin 1721 à Fort Royal) épouse la fille de Guillaume d'Orange[3], Marie-Madeleine d'Orange (1654 - 28 décembre 1728 à Fort-Royal), en 1667[4], et donne son nom à la rivière et à l'habitation.
En mai 1717, l’habitation Anse Latouche est le théâtre d'un moment du Gaoulé : les représentants du régent, le gouverneur de la Varenne et son intendant y sont retenus prisonniers par les colons avant d'être renvoyés par bateau à leur maître. Ils étaient venus annoncer l'interdiction de la création de nouvelles sucreries et du commerce du sucre avec les îles voisines[5].
En 1836, la famille Crassous devient propriétaire. Puis, elle passe entre les mains de plusieurs propriétaires dont les Desgrottes.
En 1889, les frères Ambaud installent une distillerie et produisent du rhum. La production cessera en 1940.
L'habitation est enfin vendue à la famille Marie qui périt en 1902 lorsque la nuée ardente détruit l'habitation.
Liens externes
Notes et références
- ruines de logements d'ouvriers
- L'habitation Anse Latouche aurait été la propriété de Guillaume d'Orange
- F.S. de la Touche épouse la fille de G. d'Orange et donne son nom à la rivière et à l'habitation
- Références généalogiques de la famille de la Touche
- En 1717, le gouverneur de la Varenne et son intendant, émissaires du régent, arrivent sur l'île.
Catégorie :- Musée de Martinique
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