- Bataille du cap Saint-Vincent (1621)
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Bataille du cap Saint-Vincent Fichier:Combate Naval en el Estrecho de Gibraltar, Segunda Vista..jpg
La Bataille de Gibraltar vers 1630, par Enrique Jácome y Brocas.
Huile sur toile. Museo Naval de Madrid.Informations générales Date 10 août 1621 Lieu Cap Saint-Vincent, Portugal Issue Victoire espagnole Belligérants Monarchie hispanique Provinces-Unies Commandants Don Fadrique de Toledo Forces en présence 7 galions
2 pataches12 galions
19 navires marchandsPertes aucune 2 navires capturés
5 navires coulésGuerre de Trente Ans Batailles Pilsen — Sablat — Montagne Blanche — Cap Saint-Vincent — Mingolsheim — Wimpfen — Höchst — Fleurus — Stadtlohn — Dessau — Lutter — Magdebourg — Abrolhos — Breitenfeld — Rain am Lech — Lützen — Nördlingen — Avein — Louvain — Tornavento — Wittstock — Rheinfelden — Guetaria — Cabañas — Fontarrabie — Thionville — Downs — Montjuic — Marfée — Saint-Vincent (1641) — Honnecourt — Barcelone — 1er Lérida — Leipzig — Rocroi — Carthagène — Tuttlinghem — Fribourg — Jankau — Alerheim — Orbetello — Mardyck — Dunkerque — 2e Lérida — Cavite — 3 e Lérida — Zusmarshausen — Lens — Tortosa — Valenciennes modifier La bataille du cap Saint-Vincent ou anglais : bataille de Gibraltar est une bataille navale qui opposa en 1621, le royaume d'Espagne et les Provinces-Unies durant la guerre de Trente ans. La bataille a lieu près du Cap Saint-Vincent qui se trouve aujourd'hui au sud du Portugal. Elle es remportée par l'Espagne.
Sommaire
Le contexte
Neuf navires de la flotte espagnole quittèrent Cadix le 31 juillet 1621 sous les ordres de don Fadrique de Toledo y Osorio, en direction du Cap St-Vincent. La flotte était composée du galion "Santa Teresa", navire amiral, 3 autres de 450 tonnes, 3 de 330 tonnes et 2 pataches. Le 6 août ils reçoivent des informations concernant la présence de 26 navire ennemis ancrés près de Torremolinos.
Ces 9 navires espagnols étaient envoyés par Philippe IV, à la demande du comte d'Olivares pour s'opposer aux hollandais qui continuaient à attaquer les possessions espagnoles malgré la trêve de 1609. Sachant grâce aux espions qu'une flotte hollandaise provenait de Venise et transportait des richesses, il fut décidé de l'attaquer. La flotte "del Mar Oceano" fut donc réunie, à laquelle s'ajouta 4 navires provenant du Portugal et 9 autres d'Espagne, soit au total 22 navires.
Les prémices
Du fait de plusieurs imprévus, seul les 9 de "la Mar oceano" furent prêts pour la date prévue. Après une réunion de l'état-major des neuf navires, il fut décidé de tout de même passer à l'attaque malgré l'infériorité numérique.
Le 9 août les navires hollandais furent aperçus près de Ceuta; les pataches, qui sont des navires d'exploration furent envoyées en reconnaissance tandis que le reste de l'escadre patrouillait dans le détroit dans l'attente de l'adversaire.
Le 10 août au matin, les Hollandais sont aperçus. Le convoi naviguait en deux groupes, le principal composé de vingt-quatre navires et le second de sept. Face aux navires espagnols, l'escorte hollandaise de 12 navires se forma rapidement en demi-lune.
Les Hollandais étaient confiants dans leur évidente supériorité numérique: douze navires de guerre et des navires marchands également armés face à sept espagnols. De surcroit, deux des galions hollandais étant plus puissants que la majorité des navires de la flotte espagnole, à l'exception du Santa Teresa le plus puissant des navires présents.
La bataille
La tactique espagnole est d'infiltrer le navire amiral entre la formation adverse, pour attirer le feu ennemi, tandis que le reste de la flotte suivait et attaquait les navires hollandais à portée.
Le Santa Teresa tira au canon pour sommer les hollandais de se rendre, ce qu'ils ne firent pas; il se faufila entre les Hollandais sans ouvrir le feu, jusqu'à être côte à côte avec les navires ennemis et cela afin d'augmenter la puissance dévastatrice de ses salves. Il subit une décharge d'artillerie et de mousquets à moyenne distance. Au moment propice, il fit feu.
La première salve du "Santa Teresa" causa tant de dommages au premier navire hollandais que ce dernier dut se retirer. Poursuivant son action, le "Santa Teresa" tira bordées sur bordées sur tout bâtiment hollandais à portée. Le galion qui naviguait juste derrière attaqua et aborda un navire adverse, qui se rendit.
Le Santa Ana réussit également à aborder un autre navire et à le capturer. L'une des pataches attaqua et aborda à son tour un navire hollandais, malgré la nette différence entre les deux navires.
Le Santa Teresa traversa toute la ligne ennemie et fit demi-tour pour attaquer de nouveau, affrontant deux navires hollandais, il en démâta et incendia un, et captura l'autre. Le feu du navire hollandais manqua de peu de se propager au navire amiral espagnol. Le navire espagnol était partiellement démâté, mais il vira tout de même pour achever par la suite le navire hollandais incendié.
Les Hollandais rescapés tentent de fuir et le combat prend fin à 15h.
Conséquences
Deux navires hollandais furent capturés et cinq détruits pour aucune perte espagnole. Si toute la flotte espagnole avait été présente, il ne fait pas de doute qu'elle aurait anéanti la flotte hollandaise.
Le roi fut très satisfait de ce résultat et récompensa don Fadrique du grade de capitaine général des gens de guerre. Il ordonna de peindre plusieurs tableaux qui recréèrent différentes phases du combat, pour célébrer cette prouesse.
Sources
- Agustin Ramon Rodriguez Gonzalez : Victorias por mar de los Españoles, pag.121-128, biblioteca de Historia, Madrid 2006
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