- Frais de copies virtuels
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Le mécanisme financier des frais de copies virtuelles (FCV) est un concept venant des États-Unis : les Virtual Print Fee (VPF), qui concerne l'économie de la distribution de films de cinémas en numérique et leur exploitation en salles.
Ce mécanisme financier consiste à aider les salles de cinéma à financer leurs équipements de projection numérique, par le reversement direct ou indirect d'une partie des économies réalisées par les distributeurs entre le prix des copies argentiques (cher) et le prix des copies numérique DCP (moins cher). Les FCV sont soit collectés directement par l'exploitant, soit mutualisés au travers d'une entité de déploiement (AAM, Ymagis, XDC, Access IT...).
Le montant des Frais de copies virtuels est donc déterminé par la différence entre les coûts de fabrication de :
- une copie argentique sur film 35 mm : entre 800 € et 1500 €, selon la durée du film (métrage de pellicule) et la puissance de son distributeur (capacité de négociation) ;
- une copie numérique (DCP) : proche de 100 € (réduction de l'écart en numéraire entre les différents distributeurs).
En France, ce mécanisme a été avalisé par la loi du 30 septembre 2010 (n°2010-1149), qui impose aux distributeurs de film une contribution due, au titre de chaque salle, lors des deux premières semaines suivant la date de sortie nationale de l'œuvre cinématographique pour la première mise à disposition de l'œuvre dans l'établissement.[1]
Sommaire
Tiers opérateurs de FCV
- Arts Alliance Media
- Ymagis
- XDC
Notes et références
Voir aussi
Lien externe
- Manice.org, les systèmes de financement du cinéma numérique
- Légifrance, loi n° 2010-1149 du 30 septembre 2010 relative à l'équipement numérique des établissements de spectacles cinématographiques
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