- Famille Olphe-Galliard
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La famille Olphe-Galliard fut une importante famille du Dauphiné dès le XIIe siècle et plus particulièrement dans la ville de Gap et sa région.
Sommaire
Héraldique
Blasonnement D'azur, au coq d'or crêté, becqué, barbé et membré de gueules; au chef d'argent chargé d'un croissant de sable (Armorial Général de France, de Hozier.-Dauphiné F°393).Origines
Famille originaire du Dauphiné, établie en Lyonnais au XVIIIe siècle[réf. nécessaire]. Son nom primitif était Olphe, ou Olphi. L'adjonction du nom Olphe au nom Galliard s'est vraisemblablement produite à la suite d'une alliance, vers 1460, avec une demoiselle Gaillard. Désormais les Olphi portèrent tantôt ce nom seul, tantôt complété par l'indictio "alias Gailliardi" ou "dit Gaillard" tantôt composé en "Olphe-Galliard". Au XVIIe siècle, le nom Olphe disparaît même assez souvent pour ne laisser subsister que celui de Gaillard[réf. nécessaire].
Cette famille remonte authentiquement, d'après les titres des Archives départementales des Hautes-Alpes, au début duXIIIe siècle[réf. nécessaire]. Elle est, avec les Farel et les Moton, l'une des trois familles qui ont joué un rôle considérable au XVIe siècle dans la région gapençaise[réf. nécessaire].
Sainte Ulphe a été désigné comme sainte patronne et protectrice de la famille dès le XVème siècle.
Histoire
Jean Olphe était notaire à Gap en 1301. Gabriel Olphe-Galliard, consul de Gap, est célèbre dans l'histoire de cette ville pour en avoir vaillamment défendu les intérêts : en 1463, il se rendit à Abbeville, auprès de Louis XI, pour lui exposer les besoins de la cité[réf. nécessaire]. Il en rapporta un précieux diplôme dont l'original est conservé aux Archives municipales de Gap, série AA, 10[réf. nécessaire]. Son petit-fils, Antoine Olphe-Galliard, également consul, eut, entre autres enfants : Antoine, IIème du nom, procureur de l'Évêque, marié à Catherine Farel, fille de Pierre, écuyer, et de Clairmonde de Cazeneuve, cousine du fameux réformateur Guillaume Farel; Jacques, capitaine des troupes Catholiques à Tallard en 1568, Pierre, mort en 1585, écuyer, seigneur de Chateauvieux, qui eut de Marie de Nicat, dame de Montmorin, veuve de noble Guillaume du Faure, une fille Françoise, qui s'allia en 1596 à Daniel d'Armand, conseiller du Roi, ancêtre des marquis d'Armand de Châteauvieux.
En 1748, Pancrace Olphe-Galliard, conseiller de Montluel, en Bresse, épousa Claudine André d'Arbelles, tante du baron Claude André d'Arbelles, évêque de Quimper en 1802, et arrière grand'tante de la marquise de Biliotti, née d'Arbelles. Il eût treize enfants, dont Louis, émigré en 1793, mort à Lyon en 1818, est l'auteur des deux branches représentées de nos jours : la branche ainée des Châtelains de La Guerriere, dont Henry, marié en 1907 à Mlle de La Ferrière, arrière-petite-fille du fameux général Jean-Andoche Junot duc d’Abrantès et ses deux frères, Joseph, aumonier général des FFL, commandeur de la légion d'Honneur; et Pierre, président-directeur général de la Société Commerciale de Transport Transatlantiques, officier de la légion d'Honneur, propriétaire de la chartreuse de Bonpas. La branche des châtelains de Montcorin à laquelle appartenait M. Léon Olphe-Galliard, mort en 1893, ornithologue distingué, qui a laissé plusieurs ouvrages de valeur et légua à la ville de Gap, en même temps que sa riche bibliothèque, sa remarquable collection d'oiseaux[1], et son fils Gabriel né en 1870, Docteur en Droit, Lauréat de l'Institut, auteur de nombreux ouvrages sur les questions économiques et sociales comme: L'organisation des forces ouvrières 1911, La morale des nations 1920, Histoire économique & financiére de la guerre (1914-1918) 1923, ou Le Fascisme et l'organisation des forces ouvrières.
Références
- Léon Olphe-Galliard, sur museum.cg05.fr (consulté le 27 septembre 2011)
Bibliographie
- Généalogie Olphe-Galliard -Paris-Imprimerie R.HERMIEU-1927
- Les anciennes Familles de France -André GUIRARD-1930, Tome Ier
Liens externes
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