- Ennui existentiel
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Ennui existentiel est une nouvelle d’ Anton Tchekhov.
Sommaire
Historique
Ennui existentiel fut initialement publiée dans la revue russe Temps nouveaux, numéro 3682 du 31 mai 1886[1]. Autre traduction L’ennui de vivre[2] Autre traduction L’ennui [3]
Résumé
La colonelle Anna Lebedev vient de perdre sa fille unique de seize ans. Accablée, elle vend son bien en ville et s’installe dans sa propriété à Jenino en pleine campagne.
Quand Martin son cuisinier se brûle et qu’elle le soigne, elle a une révélation, elle va désormais soigner les gens. Elle se persuade qu’elle peut faire aussi bien qu’un médecin et le bouche à oreille aidant, elle a chaque matin près de vingt malades qui l’attendent. Elle prend un plaisir à faire les tâches les plus rebutantes, les plus sales.
Entre temps, elle a repris contact avec Arkadi, son mari, elle l’avait quittée seize plus tôt après l’avoir trompé. Deux années passent à s’échanger des lettres, puis un jour, Arkadi débarque chez sa femme, il a démissionné de l’armée avec le grade de général et vient s’installer chez elle.
La cohabitation est difficile. Arkadi, que ses rhumatismes font souffrir, a un caractère épouvantable et, fait aggravant, ils n’arrivent pas à parler de la mort de leur fille.
Arkadi passe par plusieurs phases, d’abord la religion, puis un besoin de visiter ses voisins, des sermons aux moujiks qui viennent se faire soigner, les plaisirs de la table mais toujours cet ennui qui colle à la peau. Arkadi meurt dans son sommeil, Anna va partir au couvent.
Notes et références
- Voir Dictionnaire Tchekhov, Page 86, Françoise Darnal-Lesné, Édition L'Harmattan, 2010, (ISBN 978 2 296 11343 5)
- Voir Dictionnaire Tchekhov, Page 158 à Lebedev, Françoise Darnal-Lesné, Édition L'Harmattan, 2010, (ISBN 978 2 296 11343 5)
- L’ennui, page 170, traduit par Edouard Parayre, Les Editeurs Français Réunis, 1958
Édition française
- L’ennui, traduit par Edouard Parayre, Les Editeurs Français Réunis, 1958.
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