- Bataille d'Ostrołęka (1831)
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Bataille d'Ostrołęka
Bataille d'OstrołękaInformations générales Date 26 mai 1831 Lieu Ostrołęka, Royaume de Pologne Issue Victoire russe Belligérants Royaume du Congrès Empire russe Commandants Jan Zygmunt Skrzynecki Hans Karl von Diebitsch Forces en présence 33 000 39 000 Pertes 5000 > 6000 hommes > 5000 hommes Insurrection de novembre 1830 Batailles Stoczek — Dobra — Kałuszyn — Wawer — Nowa Wieś — Białołęka — Grochow — Kurow — Wawer — Debe Wielkie — Domanice — Iganie — Bataille de Kazimierz Dolny — Ostrołęka — Wola — modifier La bataille d'Ostrołęka , ou Bataille d'Ostrolenka, s'est déroulée le 26 mai 1831 à l'époque de l'Insurrection de novembre 1830 entre les troupes impériales russes et polonaises. Elle s'est terminée par la défaite des troupes polonaises commandées par le général Jan Zygmunt Skrzynecki.
Cette bataille est l'une des plus importantes lutte des forces polonaises pour garder le contrôle de la ville d'Ostroleka contre les forces impériales russes commandées par Hans Karl von Diebitsch. La ville étant restée entre les mains des Polonais, et malgré les lourdes pertes comparables des deux armées, la bataille est considérée comme une défaite pour l'armée insurrectionnelle polonaise.
Les blessés polonais ont été sauvés grâce à la position courageuse du 4e régiment d'infanterie (le Czwartacy), qui a repoussé plusieurs charges de cavalerie et d'infanterie ennemie, et de la 4e batterie d'artillerie, dirigée par le lieutenant-colonel Josef Bem.
La bataille est restée un des symboles de l'échec du soulèvement de l'insurrection de novembre 1830. Julius Moser, un poète et écrivain allemand, a commémoré le 4e régiment dans son poème Die letzten Zehn vom vierten Regiment (« Les derniers instants du 4e régiment »), traduit dans plusieurs langues. La bataille a également inspiré le poète Johan Sebastian Welhaven.
Sommaire
Bataille
Mise en situation
Le maréchal Hans Karl von Diebitsch reçoit des renforts à Borek Miński et marche sur Varsovie. L'armée insurrectionnelle polonaise se retire et après une courte résistance, juge préférable de ne pas s'engager dans la bataille. La Pologne ravagée par la guerre, est épuisée, manque de paille pour les chevaux, ce qui oblige le maréchal Diebitsch d'abandonner Borek Miński qu'il occupait, pour se rendre derrière Siedlce. L'armée polonaise poursuit l'armée russe et début mai, après quelques accrochages sans importance, le général Jan Zygmunt Skrzynecki engage une série de mouvements contre l'aile droite de l'armée russe, située à Ostrołęka sur la rive gauche de la Narew. Son objectif est de repousser cette aile et envoyer une unité en Lituanie, afin de recruter et organiser une contre-offensive de volontaires polonais derrière l'ennemi. Ce plan osé laisse les portes de Varsovie sans défense, et les Polonais sans communication, donc privés de tout secours.
Les Polonais longent la rive droite de la Narew, marchent de Sierock à Pułtusk, le 18 mai ils franchissent la Narew et entrent dans Ostrolenka. Les troupes de la garde impériale russe, se retirent en direction de Bialystock. Le 20 mai, une division polonaise marche sur Loniza, tandis que le général Skrzynecki s'avance sur Tykocin pour couper la retraite russe qui venait de quitter Łomża. Le 21, les Polonais attaquent Tykocin occupée par les Russes, et après l'avoir défendue toute une journée, les russes se retirent. Le colonel français Langermann, ancien aide-de-camp du général Lamarque, sera cité pour sa bravoure, par le général polonais.
Champs de bataille
Le plan de l'armée russe est de laisser les Polonais, de rallier ses forces, de mener une offensive pour couper avec le corps du général Gielgud, les communications du général Skrzynecki. Isolé des troupes envoyées en Lituanie, et se voyant en danger, Skrzynecki se rend sur Ostrolenka, et repasser la Narew. Le 25 la plus grande partie de son armée effectue ce passage mais son arrière-garde est assaillie par les russes le 26 au matin. Ne pouvant se maintenir dans les murs d'Ostrolenka, incendiée par l'artillerie russe, le corps commandé par Skrzynecki, traverse la rivière sous le feu sans avoir le temps de détruire le pont. Les Polonais ripostent pour empêcher l'ennemi de prendre position, et après un combat acharné, et un carnage de part et d'autre, les Russes envoient des troupes fraîches pour soutenir la lutte. Les Polonais avec beaucoup d'ardeur et de courage pour reprendre le pont, jugent prudent de commencer une retraite jusqu'à Praga.
De l'aveu du général en chef Skrzynecki : 5 000 hommes sont hors de combat, parmi lesquels des généraux, ainsi que 30 officiers d'état-major et 125 de grades inférieurs avaient été tués. Les pertes Russes étaient tout aussi considérables. Cette bataille met un terme aux succès polonais[1].
Pertes
Selon Roman Sołtyk : Le champ de bataille était de part et d'autre jonché de morts, et l'on évalue la perte des Polonais à 7 000 hommes, y compris quelques centaines de prisonniers faits à Ostrołęka, et celle des Russes à 10 000 hommes. Mais la plus déplorable fut la mort des généraux Kicki et Kaminski, qui tous deux tombèrent sur le champ de bataille : ils furent distingués par leur courage et leurs capacités. [2]
Sources
Références
- Charles-Louis Lesur - Publié par Fantin, 1833. Annuaire historique universel : Par
- Roman Sołtyk - Publié par Pagnerre, 1833 L'histoire de la Pologne depuis son origine jusqu'en 1830 : Par
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- Insurrection de novembre 1830
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