- Cosmétique biologique
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Les cosmétiques biologiques ont la même fonction d'hygiène et d'embellissement que les cosmétique normaux cependant leurs règles de fabrication diffèrent par l'utilisation de matières premières naturelles issus de l'agriculture biologique et la proscription des extraits d'origine animale des produits chimiques de synthèse[1].
Sommaire
Origine
Le produit cosmétique étant destiné, à la base, à être mis en contact avec la peau ou toute autre partie du corps humain, certains utilisateurs et notamment ceux souffrant d'allergie à certain produits chimiques de synthèse souhaitent avoir la garantie, via les cosmétiques biologique, de ne pas utiliser des cosmétiques qui pourraient être néfastes pour leur santé. De plus la prise en compte grandissante des questions environnementale participe à l'essor des cosmétiques biologique reconnus comme tel par un label.
Règles de composition
En effet, pour qu'un produit cosmétique soit reconnu « biologique », il doit respecter des règles de fabrication, de composition et de tests répondants aux chartes et labels existants actuellement sur le marché. Ces labels ont été mis en place par des groupements ou des associations intéressées par la santé des consommateurs.
Ces labels sont :
- AB
- AIAB - ICEA
- BDIH
- Cosmebio
- Cosmo
- ECOCERT
- Ecogarantie
- Leaping Bunny
- Na True
- Nature & progrès cosmétique bio écologique
- Soil Association
Chaque label a un cahier des charges différent et plus ou moins restrictif quant à la composition des produits. Ainsi, BDIH ou Ecocert demandent un pourcentage minimum de composants naturels ou issus de l'agriculture biologique. AIAB-ICEA quant à eux, encouragent à l'utilisation d'ingrédients et composants naturels mais sans donner de minima.
En tout état de cause, dans leur majorité, ces labels répondent à trois obligations principales :
- la non utilisation de produits issus de la pétrochimie,
- l'utilisation de composants naturels,
- l'interdiction d'expérimentations animales.
Les produits cosmétiques biologique
Les produits cosmétiques biologiques couvrent, comme leur cousin les cosmétiques classiques, la totalité de la gamme : le visage, le corps, les cheveux... Leur efficacité, si elle n'est pas immédiate, est cependant réelle puisqu'ils ont, dans leur composition, une concentration élevée de principes actifs naturels. De plus, pour ce qui est de leur conservation, là encore, aucun problème car les fabricants essaient d'utiliser le plus possible des flacons à pompes qui évitent le contact avec l'air.
Autrefois cantonnés dans les magasins bio et les pharmacies, ils se sont par la suite répandus dans les grandes surfaces et les sites internet.
S'ils sont plus chers que les cosmétiques classiques, ils sont considérés par leurs utilisateurs comme étant des produits plus sains et comportant moins de risques que leur cousins.
La législation concernant les Date Limite d'Utilisation (et DLUOptimale) est aussi stricte que pour les cosmétiques traditionnelles. - DLU : le produit cosmétique peut être commercialisé jusqu’à un mois avant sa DLU. - DLUO :le produit cosmétique peut être commercialisé jusqu’à cette dernière. Cependant des nouveaux types de magasins voit le jour proposant aux clients des produits dont la DLUO est dépassée (légal a condition que le consommateur en soit informé)[2].
Économie des produits cosmétiques biologiques
En 2005 les produits cosmétiques dit naturel ne représentaient que 1% du marché, et un chiffre d'affaires de 5,9 milliards d'euros en 2007[3]. En 2008, les cosmétiques biologiques sur le marché français représentaient 250 millions d'euros de chiffres d'affaires soit une hausse de 20% par rapport à 2007[4]. Les prévisions démontrent que les cosmétiques bio et naturels représenteront 10% du marché à l’horizon 2010-2012 et 30% du marché total des cosmétiques d'ici 5 ans[5].
Références
Wikimedia Foundation. 2010.