- Combat de Tréglamus
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Combat de Tréglamus Informations générales Date 10 février 1799 Lieu Tréglamus Issue Victoire des Chouans Belligérants Républicains Chouans Commandants • Pierre Taupin † Forces en présence 50 à 60 hommes 100 hommes Pertes 11 morts Chouannerie Batailles Chouannerie dans les Côtes du Nord
Révoltes paysannes (1792) Première Chouannerie 1793-1795 Deuxième Chouannerie 1795-1796 Jugon
Troisième Chouannerie 1799-1800 Restmeur — Tréglamus — Belle-Isle-en-Terre — Louargat — Saint-Brieuc
modifier La combat de Tréglamus se déroula pendant la Chouannerie.
Le combat
Après leur défaite au château de Restmeur, les Républicains décident d'en finir avec les Chouans de Pierre Taupin actifs dans l'est du Trégor. Une colonne de 120 hommes part de Saint-Brieuc et plus de 500 hommes des garnisons de Belle-Isle-en-Terre, Pontrieux, Paimpol et Lannion se portent à la rencontre des Chouans signalés entre Belle-Isle-en-Terre et Guingamp[1].
Les Chouans sont au bourg de Tréglamus où ils capturent le prêtre constitutionnel Godest. Alors qu'ils s'apprêtaient à le fusiller, il est sauvé par l'intervention de Pierre Taupin dont il avait été le camarade de collège. Peu de temps après, l'avant-garde républicaine, forte de 50 hommes, rencontre les Chouans dans la paroisse. Le combat dure trois heures, les combattants restant habrités dans les maisons et les jardins. Finalement, à court de munitions, les Républicains battent en retraite sur la route de Louargat suivis par les Chouans. Mais lors de la poursuite, un soldat républicain aperçoit Taupin et l'ajuste, ce dernier le voit au même moment, tout deux tirent en même temps et les deux hommes sont tués[1].
Les Chouans portent le corps de leur chef dans la nef de l'église, il est enterré le lendemain, dans une fosse creusée dans le cimetière, à l'aile nord de l'église, avec 10 autres morts, tant chouans que républicains[1].
Malgré leur victoire, la mort de leur chef démoralise totalement les Chouans qui cessent toute entreprise. Constatant la démobilisation des insurgés, le général La Barollière se montre clément, nombre de Chouans remettent leurs armes pendant le mois de mars, quelques autres sont arrêtés mais rapidement relâchés[1].
Bibliographie
- François Cadic, Histoire populaire de la chouannerie, t. II, éditions Terre de Brume, 2003, p. 201-202.
Références
Catégories :- Chouannerie
- Bataille des guerres de la Révolution française
- Bataille de 1799
- Bataille sur le sol breton
- Histoire des Côtes-d'Armor
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