- Col Clapier
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Col Clapier
Vue du col avec une borne frontière. Altitude 2 477[1] m Massif Massif du Mont-Cenis Latitude
Longitude[1] Pays France Italie Vallées Vallon d'Ambin (Maurienne)
(nord-ouest)Val de Suse
(sud-est)Ascension depuisBramans Giaglione Déclivité moy.Déclivité max.KilométrageAccèsSentier à partir du col du Petit Mont-Cenis Sentier à partir du val Clarea (commune de Giaglione) modifier Le col Clapier ou col de Savine (en italien Colle Clapier) se situe à 2 477 mètres d'altitude au-dessus de la vallée de la Maurienne et du val de Suse, au sein du massif du Mont-Cenis. Il est ouvert au sud du col du Mont Cenis entre la dent d'Ambin (3 372 mètres) et le signal du Clèry (3 312 mètres).
Il relie Bramans en France (au nord-ouest) à Giaglione et Chiomonte en Italie (au sud-est).
Sommaire
Histoire
Certains auteurs indiquent qu’Hannibal, pendant sa traversée des Alpes, aurait emprunté le col Clapier[2]. Parmi eux Patrick Hunt, professeur d’archéologie à Stanford, le considère comme le seul col qui réponde parfaitement aux textes antiques[réf. souhaitée].
Pour sa part le préhistorien français Aimé Bocquet[3] retient un itinéraire par le col du Petit-Saint-Bernard, réfutant l’hypothèse du Clapier pour des raisons climatiques, le tracé passant dans une zone où, encore en 1860, un glacier s’étalait sur une grande largeur. Néanmoins, au début de la phase chaude de l’époque romaine, la présence de ce glacier qui aurait empêché le passage des troupes n’est pas certaine. L'historien s’appuie aussi sur Polybe qui indique qu’« il y avait cinq mois et demi qu’Hannibal était parti de la nouvelle Carthage, en comptant les quinze jours que lui avait coûtés le passage des Alpes, lorsqu’il planta ses étendards dans les plaines du Pô et parmi les Insubriens »[4] avant d’attaquer les peuples de la région de Turin. Or, selon Bocquet, Hannibal devait passer par le Petit-Saint-Bernard pour arriver chez les Insubres.
Polybe donne également une autre caractéristique majeure : « Hannibal, arrivé dans l’Italie avec l’armée que nous avons vue plus haut, campa au pied des Alpes, pour donner quelque repos à ses troupes [...] il tâcha d’abord d’engager les peuples du territoire de Turin, peuples situés au pied des Alpes »[5]. Dans les Alpes septentrionales, un seul col satisferait à ces deux conditions (vue sur la plaine du Pô et peuplement des Taurins) : le Clapier. C’est pourquoi, depuis le colonel Perrin en 1883, de nombreux auteurs se rallient à cette thèse[6].
Pendant leur glorieuse rentrée (1688), les protestants vaudois italiens réfugiés à Genève franchirent le col peu avant d'un affrontement avec les Français qui eut lieu à Salbertrand.
Annexes
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
- géoportail et carte IGN à l'échelle 1:8 000 Coordonnées identifiées à l'aide de
- (fr) Histoire du chalet Lavis-Trafford
- (fr) Site personnel d’Aimé Bocquet consacré à la traversée des Alpes par Hannibal
- (fr) Polybe, Histoire générale, Livre III, 56
- (fr) Polybe, Histoire générale, Livre III, 12
- Ce sont notamment le colonel Paul Azan (1902), le capitaine Colin (1904), H. Ferrand (1908), Spenser Wilkinson (1911), Marc-Antoine de Lavis-Trafford (1956), l’historien savoyard Jean Prieur (1968), Serge Lancel (1996), le savant suisse E. Meyer, Guy Barruol (1996), Denis Proctor (1971), Wallbank (1977) ou John Francis Lazenby (1998).
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