- Classification chinoise des troubles mentaux
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La Classification chinoise des troubles mentaux[1] (CCTM) (en chinois : 中国精神疾病分类方案与诊断标准, en anglais : Chinese Classification of Mental Disorders), publiée par la Société chinoise de psychiatrie (SCP), est un guide médical utilisé en Chine pour diagnostiquer les troubles mentaux. Le manuel est actuellement à sa troisième version, la CCTM-3, rédigée en chinois et en anglais. Il est intentionnellement similaire à la structure et aux catégorisations de la CIM et du DSM, les deux manuels diagnostics les plus utilisés, bien qu'il inclut certaines variations de leurs propres diagnostics et autour de 40 autres diagnostics liés à la culture.
Sommaire
Historique
Le premier schéma chinois de classification est apparu en 1979. Un système de classification révisé, le CCTM-1, est disponible dès 1981 et, de loin, modifié en 1984 (CCTM-2-R). Le CCTM-3 est publié en 2001.
De nombreux psychiatres chinois croyaient que ce manuel avait un meilleure impact que les autres, liant simplicité, stabilité, l'inclusion des catégories culturelles et l'exclusion de certains diagnostics. La traduction chinoise du CIM-10 était linguistiquement perçue comme étant compliqué, contenant de très longues phrases et des termes et syntaxes compliqués[2].
Catégories diagnostics
Le diagnostic de la dépression est inclus dans le CCTM, exposant des critères similaires à ceux de la CIM et du DSM. Cependant, la neurasthénie est un diagnostic plus poussé. Bien que trouvés dans le CIM, ces diagnostics prennent une forme particulière en Chine, appelés shenjing shuairuo, représentant les plaintes somatiques (corporelles) aussi bien que la fatigue ou la déprime. La neurasthénie possède un diagnostic moins stigmatisant que celui de la dépression en Chine. Le concept de la neurasthénie en tant que trouble du système nerveux est également dite être bien perçue dans l'épistémologie chinoise traditionnelle de cause maladive.
Le diagnostic de la schizophrénie est inclus dans le CCTM. Il est appliqué dans la psychiatrie chinoise.
Certains expressions de ces diagnostics sont différentes, par exemple, les termes « trouble de la personnalité borderline » dans le DSM, ou "troubles de la personnalité « émotionnellement labile »" dans la CIM, tandis que le CCTM le classe en tant que "trouble de la personnalité impulsif".
Les diagnostics spécifiques à la culture chinoise et asiatiques, bien qu'elles peuvent être exclus de la CIM ou du DSM, incluent :
- Réaction psychotique de Qigong. Le qigong est une méthode chinoise de méditation/posture/exercice. Il est lié à la psychiatrie chinoise de la psychose.
- Koro - peur que les parties génitales (et également les seins féminins) ne rétrécissent et se rétractent dans le corps.
- Troubles mentaux dus aux superstitions ou aux histoires de sorcières.
Le CCTM-3 retient la catégorie de l'« homosexualité égodystonique ».
Articles connexes
- Classification internationale des maladies (CIM) de l'Organisation mondiale de la santé
- Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM) de l'Association américaine de psychiatrie
Références
- DSM-IV [lire en ligne (page consultée le 13 avril 2011)]
- Lee, 2001
- (en) Chinese classification of mental disorders (CCMD-3): towards integration in international classification, vol. 35, 2002, 171–5 p. [lire en ligne]
- (en) Lee S, , vol. 24, septembre 2001, 421–31 p.
- (en) Parker G, Gladstone G, Chee KT, , vol. 158, juin 2001, 857–64 p. [lire en ligne]
- (en) Zhong J, Leung F, , vol. 120, janvier 2007, 77–82 p. [lire en ligne]
Lien externe
Catégories :- Psychopathologie
- Psychologie clinique
- Classification utilisée en médecine
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