- Cimetière Sainte-Hélène de Strasbourg
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Cimetière Sainte-Hélène Pays France Ville Strasbourg Superficie 3,50 hectares Nombre de tombes 5 000 Mise en service 1527 Coordonnées modifier Le Cimetière Sainte-Hélène est un petit cimetière, très ancien, situé à Schiltigheim, aux portes de Strasbourg, et dont l'entrée principale se trouve près de la place de Haguenau, à l'intersection de la route de Brumath et de la route de Bischwiller, à l'ombre de l'autoroute A35.
Sommaire
Histoire
Le cimetière a été créé en 1527, sur l'emplacement de l'ancienne église Sainte-Hélène (Rotenkirche), succédant au cimetière médiéval qui entourait cette église auparavant. Une léproserie se trouvait à proximité.
La partie nord du cimetière est fortifiée en 1815 pour la défense de Strasbourg. Après la cession de l'Alsace et de la Lorraine à l'Allemagne au lendemain de la guerre de 1870, Strasbourg, devenue capitale du nouveau Reichsland, se développe rapidement et le cimetière connaît alors une extension importante entre 1871 et 1918, devenant le lieu de sépulture de nombreuses personnalités.
Personnalités
Parmi les personnalités inhumées au cimetière Sainte-Hélène figurent plusieurs anciens maires de Strasbourg, notamment Émile Kuss – dont la grande stèle en grès rose à poudingue se dresse au carrefour central du cimetière –, également Jean-Louis-Édouard Kratz et Charles Altorffer, l'historien et conservateur de musées Adolphe Seyboth, le restaurateur de l’horloge astronomique de la cathédrale de Strasbourg Jean-Baptiste Schwilgué, le sculpteur-orfèvre Joachim-Frédéric Kirstein, le médecin et professeur de botanique Frédéric Kirschleger, le magistrat-poète Auguste Lamey, le professeur de théologie protestante Jean-Frédéric Bruch, les chirurgiens Jean Lobstein et Eugène Koeberlé, le chimiste et manufacturier Jean-Michel Haussmann.
Les monuments funéraires en grès rose caractéristiques du sculpteur André Friederich sont bien représentés : il réalisa, outre ceux du peintre Gabriel-Christophe Guérin, du notaire et conseiller municipal Jean-Jacques Weigel et de quelques autres personnes moins connues, le monument de sa première épouse Maria Anna, morte en couches, et celui de sa fille Amélie, disparue à 24 ans. Cette dernière tombe abrite également sa propre sépulture et celle de sa seconde femme Marie-Antoinette.
Des enclos sont réservés aux sépultures de grandes familles, telles que les De Dietrich, les De Turckheim, les Schützenberger ou les Herrenschmidt.
Une tombe collective réunit les corps des soldats tombés lors du siège de Strasbourg en 1870.
Notes
Voir aussi
Bibliographie
: Ouvrage utilisé comme source pour la rédaction de cet article
Liens externes
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