Château de Montquintin

49° 32′ 42″ N 5° 28′ 19″ E / 49.545, 5.472

Ruines du château de Monquintin.

Le Château de Montquintin est un ancien château fort féodal, aujourd'hui en ruines, sis sur une crête dominant la vallée du Ton, à Montquintin en Gaume, à l'extrême sud de la province de Luxembourg (Région wallonne de Belgique).

Histoire

A l’origine le château n’était probablement qu’une tour destinée à défendre la frontière sud des comtes de Chiny. Celle-ci aurait été construite sur l’ordre de Louis II, comte de Chiny.

Au Moyen Âge, Montquintin faisait partie du comté de Chiny et son château fortifié était fief de celui de Latour.

Après bien des vicissitudes, destructions et transformations, il devint en 1760 la retraite de M^gr Jean-Nicolas de Hontheim, évêque suffragant de Trèves, qui le racheta au comte de Baillet-Latour. Hontheim se distingua à partir de 1763, sous le pseudonyme de Justinus Febronius, par ses théories révolutionnaires dite 'Fébronianisme', sur le pouvoir de la curie romaine et du pape Clément V. L’acte de vente du 20 novembre 1753, entre le sire de Reumont et le comte de Baillet, décrivait le château tel que dut le trouver M^gr de Hontheim sept ans plus tard : « Ladite maison seigneuriale appliquée à plusieurs logements, cour basse, cour haute, colombier, le tout fermé de fossés et de hautes murailles, flanquée de tours et tourelles, pont levier, entouré de profonds fossés ci-devant à eaux vives peuplées de poissons. »

En 1869 un incendie réduisit la demeure à l'état de ruines. Elles sont en cours de restauration^[1].

Transformations

Au cours des siècles, le château a subi de nombreuses transformations :

• L’aile gauche : dépendances où se trouvaient les cuisines: le four à pain s'y trouve encore aujourd’hui.
• L’aile droite : la tour cylindrique (côté abrupt) est caractéristique du Moyen Âge. Néanmoins, elle fut aménagée étant donnée l’évolution de l’armement (percement d’une arquebusière à trous multiples). Le sous-sol de cette aile comprend une cave voûtée qui est très bien conservée.
• La partie centrale ne date pas du Moyen Âge mais du XVIII^e siècle. Elle fut reconstruite par l'évêque de Hontheim, dernier propriétaire des lieux.

Notes

Lien externe

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