Bataille de New Bern

Bataille de New Bern

La Bataille de New Bern a lieu le 14 mars 1862, près de la ville de New Bern (Caroline du Nord), pendant la guerre de Sécession. C’est la 3° opération (et la 3° victoire fédérale) de la Campagne de Burnside en Caroline du Nord, après la bataille de Roanoke Island et la bataille de Elizabeth City.

Une force confédérée en infériorité numérique, mal entraînée et mal organisée, est défaite par l’"US Army Coast Division" , la "Division Côtière" du brigadier general Ambrose Burnside, qui est constituée de régiments d’élite de Nouvelle Angleterre, et a de plus l’appui des canonnières de la "North Atlantic Blockading Squadron" ("Escadre de Blocus de l’Atlantique Nord") unioniste.

La ville de New Bern (Caroline du Nord) est située au fond d'une ria, au sud-ouest du sound ou baie de Pamlico.


Sommaire

Données géographiques

Le port de New Bern, au bord d'une côte plate, fourmille d'activité : dans le port 16 vapeurs et 6 goélettes, et le train entre en gare en passant sur le pont au-dessus de la Neuse. Noter la qualité de la lithographie("Major & Knapp Engraving, Manufacturing & Lithographic Co" , 1864).

New Bern (Caroline du Nord) se trouve sur la rive droite (sud-ouest) de la rivière Neuse, à environ 37 miles (60 km) en amont de son débouché dans le sound ou baie de Pamlico. La Neuse est assez large et profonde à cet endroit pour que des bateaux pouvant naviguer dans les eaux du sound puissent y naviguer sans obstacle.

Très prospère port de mer pendant la période coloniale, New Bern a par la suite décliné au profit des villes voisines de Morehead City et Beaufort (Caroline du Nord) . Cependant, la ligne ferroviaire "Atlantic & North Carolina Railroad" passe par New Bern[1] et en fait une cible stratégique, d’autant plus que cette voie croise plus à l’intérieur, à Goldsboro, la ligne "Wilmington & Weldon Railroad" , qui est le cordon ombilical reliant la Confédération avec son unique port de mer en eaux libres : Wilmington (Caroline du Nord).

Sur le pan technique, le terrain de cette partie de Caroline du Nord est plat, parfois marécageux, avec des collines couvertes de bois de pins (ou de feuillus) et coupées par des ravines[2]où coulent de petites rivières. L’une de celles-ci, la Trent, coule au sud de New Bern, et sépare la ville de la terre ferme. Un autre cours d’eau guère plus large, le Slocum’s Creek s’écoule 16 miles (26 km) plus en aval. C’est sur le terrain situé entre la Trent et le Slocum que s’effectuera le débarquement des forces fédérales, et c’est là qu’aura lieu le gros de l’action, à part la prise de la ville elle-même.


En ce qui concerne les voies de communication : la voie ferrée court sur des bermes et parfois dans des tranchées à environ 1 mile de la rivière, et pénètre dans New Bern en passant sur un pont au-dessus de la Trent.

Une grand-route, qui relie New Bern, Morehead City et Beaufort, traverse aussi le secteur . Au niveau du champ de bataille, elle passe entre la rivière et la voie ferrée, qu’elle traverse à 1,5 mile au nord[3]. Cette route, qui n’était pas pavée (comme les unionistes l’apprendront à leurs dépens), continuait vers le nord-ouest et traversait la Trent sur un pont[4] à environ 4 miles ( 6,5 km) à l’ouest de New Bern.

Préliminaires

Ce qui reste aujourd’hui de Fort Thompson : des talus de terre. Noter la largeur de la rivière : comme les confédérés avaient détruit les ponts en prenant la fuite, les canonnières fédérales durent faire traverser leurs fantassins

Après la sécession, la défense de la Caroline du Nord ne fut pas entreprise avec vigueur : à Richmond, le Secretary of War, Leroy P. Walker puis son successeur Judah P. Benjamin[5], considéraient que les opérations en Virginie étaient de loin prioritaires, et ils y consacraient leurs meilleures troupes.

Ainsi, au moment de la bataille des Hatteras Inlet Batteries (août 1861), seulement 6 régiments d’infanterie confédérés étaient affectés à la défense de l’immense façade côtière de la Caroline du Nord[6]. Le secteur nord de la côte (depuis environ Cap Lookout jusqu'à la limite avec la Virginie) comprenait New Bern, et avait été affecté au brig.gen. Daniel Harvey Hill.

Au sud de New Bern, Hill avait élevé 2 lignes de fortifications. La plus périphérique, appelée la ligne Croatan [7], longeait un ruisseau (le Otter Creek) et s’étendait jusqu’à la ligne ferroviaire. A 6 miles (10 km) de là, plus près de la ville, une autre solide ligne de retranchements s’appuyait sur le fort Thompson au niveau de la rivière. Le fort était armé de 13 canons, dont 3 seulement étaient dirigés vers l’intérieur [8], et 10 vers la rivière, d’où on présumait que viendraient les ennemis . Hill avait aussi ordonné la construction de batteries le long des rivières, afin de repousser l’invasion par voie d’eau qui paraissait la plus à craindre[9] : 5 fortins le long de la Neuse (en comptant Fort Thompson) - et 2 sur la Trent.

De plus la rivière Neuse était barrée à 2 endroits. A 1,5 mile ( 2,5 km) en aval de Fort Thompson, avait été plantée une double ligne de pilotis qui affleuraient la surface, étaient chapeautés de fer, et doublés par une ligne de 30 mines chargées chacune de 200 livres ( 100 kg) de poudre noire. Le 2nd barrage en travers de la Neuse se trouvait en face de Fort Thompson : c’était une ligne de chevaux de frise et de coques immergées qui ne laissait qu’un étroit passage, juste sous les canons du fort[10].

Daniel Harvey Hill espérait recevoir suffisamment de troupes pour tenir ses défenses, mais l'organigramme de la défense côtière de Caroline du Nord fut encore remanié, et Hill, muté en Virginie, fut remplacé par le brig. gen. Lawrence O'B. Branch, cependant que la zone nord des sounds, la Baie d'Albemarle (et en particulier l’île Roanoke) était affectée au brig. gen. Henry A. Wise. Wise dépendait du commandant de place du port de guerre de Norfolk, le brig. gen. Benjamin Huger, alors que Branch dépendait du brig. gen. Richard C. Gatlin, commandant du "Department of North Carolina" [11].


Cependant, après la bataille de Roanoke Island, le vice-amiral Goldsborough est rappelé à Hampton Roads, et il laisse le soin de la flotte fédérale stationnée dans les sounds au commander Stephen C. Rowan[12] . Rowan remporte sur la "Flotte Moustique" confédérée la bataille de Elizabeth City.

Les eaux des sounds ( Baie d'Albemarle au nord et baie de Pamlico au sud) sont ensuite intégralement aux mains des fédéraux, qui attaquent la plus importante des villes riveraines : New Bern.


Les lignes défensives des Confédérés le 14 mars 1862. La ville de New Bern est en haut, les fédéraux avancent à partir du bas de la carte. La rivière Neuse est à droite. La voie ferrée coupe le champ de bataille de bas en haut. La défense principale fait face à la rivière, mais une solide ligne de retranchements, perpendiculaire à la Neuse, unit sa berge et la voie ferrée. Au-delà, elle est bien plus légère et suit le cours d'un ruisseau. Le terrain est boisé, sauf devant les lignes, où il a été défriché pour ôter toute protection aux assaillants.

Bien qu’après la bataille de Roanoke Island et la prise de l’île Roanoke les fédéraux aient attendu un mois avant d’ attaquer New Bern, les confédérés restèrent pratiquement inertes pendant ce délai. Pourtant un des subordonnés de Branch estimait qu’il serait nécessaire d’avoir 6 130 hommes pour pouvoir tenir efficacement les lignes de défense de New Bern; or les confédérés n’étaient que 4 000, comptant de plus beaucoup de miliciens mal armés, et leur nombre était d’ailleurs réduit par la maladie. Branch se résolut donc à raccourcir sa ligne de défense en la rapprochant de New Bern, et il abandonna les solides retranchements établis par son prédécesseur : le maître ouvrage serait la ligne de retranchements appuyés sur Fort Thompson[13].

Comme cependant cette ligne de fortifications n’allait que de la rivière à la voie ferrée Atlantic & North Carolina Railroad (elle se terminait là dans une briqueterie qui jouera un grand rôle lors de la bataille), Branch décida de l’étendre au-delà de la voie ferrée, jusqu’aux marécages. Ceci malheureusement doublait presque sa longueur. Et comme il manquait de travailleurs, Branch décida d’utiliser comme obstacle naturel la rive d’un ruisseau (voir le plan ci-contre). Or ceci était une grosse erreur : le retranchement (qui d’ailleurs était plutôt une succession de trous d’hommes et de redans longés par le ruisseau) comportait de ce fait un saillant en son milieu[14].

La bataille

Préparatifs

Les soldats de la Coast Division d Ambrose Burnside s’entassent dans leurs bateaux de transport et le convoi quitte l’île Roanoke le 12 mars 1862, accompagné par une canonnière de l’US Army et 14 canonnières de l’US Navy. Une des unités de l’ US Navy est envoyée stationner dans l’estuaire de la rivière Pamlico : le bruit court que les confédérés y prépareraient 2 bateaux destinés à attaquer les transports qui s’éloigneraient de la protection de l’US Navy...Le reste du convoi traverse la baie de Pamlico, entre dans l’estuaire de la rivière Neuse, et au crépuscule les bateaux fédéraux jettent l’ancre près de l’embouchure du Slocum’s Creek.

Le brig. gen. confédéré Branch, averti de l’arrivée des fédéraux, réagit immédiatement et se met sur sa défensive. Il rassemble des réserves au croisement de la ligne ferroviaire et de la route de Beaufort, et envoie le colonel James Sinclair et son 35th North Carolina Infantry sur la plage d’Otter Creek (devant le retranchement Croatan) avec la mission de s’opposer à un débarquement ennemi. Le colonel Zebulon Vance reçoit l’ordre de poster son 26th North Carolina dans le retranchement Croatan. Et toutes les unités reçoivent l’ordre suivant : si elles sont repoussées, elle doivent se replier sur le fort Thompson[15].

A l’aube du 13 mars, les troupes fédérales commencent à débarquer sur la plage d’Otter Creek; une petite unité confédérée essaie de les en empêcher, et est rapidement dispersée par le feu des canonnières : le colonel Sinclair a appliqué ses ordres d’une façon minimaliste[16]. Pendant toute la matinée, les hommes débarquent, et avec eux 8 obusiers (6 de l’US Army et 2 de l’US Navy) ; Burnside essaye de débarquer davantage d’artillerie, et plus près de l’ennemi, mais un brouillard dense se lève, et la tentative est abandonnée faute de visibilité[17].

Peu après midi les forces unionistes se mettent en route, et la pluie commence. La route se transforme en boue, et le simple fait de marcher devient très pénible. Comme les canonniers qui traînent leurs obusiers sont vite épuisés, un régiment d’infanterie (le 51th Pennsylvania) est envoyé à leur aide, et s’acquitte avec peine de sa tâche [18]. La colonne fédérale avance lentement, et de leur côté, sur la rivière, les canonnières les précèdent à courte distance, en arrosant les emplacements où des confédérés pourraient être embusqués.

Du côté des confédérés, le colonel Campbell, qui commande l’aile droite, interprète cette canonnade comme la préparation d'un autre débarquement fédéral plus en amont, et, craignant d’être encerclé, il ordonne un repli général sur Fort Thompson. Aussi, quand les fédéraux arrivent sur les retranchements ennemis, trouvent-ils le fortin Croatan abandonné[19].

La Coast Division quitte ensuite le fortin Croatan et reprend sa marche en avant, en se scindant : la 1° Brigade de Foster prend à droite, et suit la grand-route, alors que la 2° Brigade de Reno prend à gauche et suit la voie ferrée; la 3° Brigade de Parke suit la 1°.

Les Fédéraux continuent leur avance jusqu’à ce qu’ils rencontrent les premières sentinelles confédérées, placées à 1,5 mile (2,8 km) en avant de leurs fortifications. Comme la nuit tombe, Burnside ordonne de stopper et de bivouaquer sur place dans le même ordre : la 1° brigade à droite près de la route, la 2° à gauche près de la voie ferrée, la 3° près de la 1°. Les obusiers et les hommes qui les tirent n’arrivent qu’à 03h du matin[20].

Le combat

La Bataille de New Bern : l'illustration du Harper's Weekly du 5 avril 1862 dépeint bien le terrain marécageux - et le corps à corps acharné entre des rebels en civil et les troupiers fédéraux qui escaladent le talus

.

Le 14 mars au matin, la campagne est couverte d’un épais brouillard. Le brig.gen. Ambrose Burnside ordonne à ses troupes de se former et d’avancer sur les retranchements confédérés. Comme les fédéraux pensent que la ligne ennemie ne va que de la rivière à la briqueterie, Burnside ordonne à la 1° Brigade d’attaquer l’aile gauche ennemie, pendant que la 2° brigade essaiera d’envelopper leur aile droite en faisant un mouvement tournant au-delà de la briqueterie. Les 8 obusiers sont déployés en travers de la route, et la 3° Brigade reste en réserve. Par ailleurs les canonnières fédérales arrosent les positions ennemies, mais leur tir au jugé (les positions confédérées sont cachées par les bois) si certes il perturbe les Nord-Caroliniens, est tellement erratique que Burnside demande au commander Stephen C. Rowan de pointer ses pièces ailleurs[21].

Cependant, du côté confédéré, Branch avait disposé ses meilleurs régiments près de la rivière : de sa gauche (le fort Thompson) ) à sa droite (la briqueterie) se trouvaient les 27°, 37°, 7°, et 35° North Carolina Regiments, avec le 33° en réserve. Le flanc droit du 35° s’appuyait sur un fourneau de la briqueterie, dont les murs avaient été perforés de meurtrières. Mais au-delà de la voie ferrée le front n’est tenu que par un seul régiment (le 26° North Carolina), renforcé de quelques compagnies de cavalerie. Quant au point le plus faiblement fortifié de la ligne confédérée, le saillant en regard du ruisseau, il n’est garni que des troupes les plus faibles : un bataillon de miliciens, des hommes qui ne sont sous les drapeaux que depuis 2 semaines et n'ont pour armes que des carabines et des fusils de chasse. Certes on leur a envoyé comme soutien 2 canons de 24 livres, mais ces pièces ne sont pas encore en batterie dans la briqueterie quand le combat commence[22].

En face, à l’aile droite des fédéraux, les régiments de la 1° Brigade s’alignent de la rivière à la voie ferrée: les 25°, 24°, 27°, et le 23° Massachusetts, et le 10° Connecticut. Ils sont de part et d’autre de la route de New Bern à Beaufort, et Foster a placé sur la route les obusiers traînés jusque là[23].

A l’aile gauche fédérale, Reno, ignorant toujours que les confédérés ont prolongé leur ligne de défense sur leur droite au-delà de la voie ferrée, envoie une partie du 21e régiment volontaire d'infanterie du Massachusetts à l’assaut de la briqueterie, avec le 9th New Jersey et le 51st New York en soutien, le 51st Pennsylvania restant en réserve. L’assaut débute bien, mais toute la ligne confédérée riposte, et les fédéraux doivent reculer[24].

Burnside envoie alors sa réserve, la 3° Brigade, à l’aide de la 2° Brigade de Reno. Le 4° Rhode Island remplace le 21° Massachusetts, qui est à court de munitions, et pendant l'échange le chef du 21° (Isaac P. Rodman) affirme au commandant du 4° (William S. Clark) que selon lui un nouvel assaut sur la briqueterie serait victorieux. Rodman en conséquence envoie un courrier au general Parke, par lequel il annonce à son supérieur qu'il prend les choses en main. Puis il aligne son régiment et se lance à l'attaque. L'assaut, basé sur une connaissance plus claire du front, réussit : le 4° Rhodes Island capture 9 canons[25] et dépasse la ligne de retranchement confédérée[26].


La ligne de résistance confédérée se rompt alors : tout d'abord les miliciens peu aguerris prennent la fuite, ce qui expose les flancs des unités voisines. Branch donne l'ordre à ses réserves de monter en ligne pour colmater la brêche, mais il est trop tard : l'une après l'autre, chaque unité décroche. Branch ordonne la retraite, qui devient une déroute. Les fuyards refluent dans New Bern, des centaines d'entre eux courent jusqu'au dépot et montent à bord d'un train qui partait[27]. La fuite des confédérés est si précipitée qu'ils se ruent sur le pont traversant la Trent puis le brûlent en laissant bon nombre des leurs (qui seront capturés par les fédéraux) de l'autre côté. Ils mettent aussi le feu à un brûlot, qui dérive sur la rivière, et vient incendier et détruire le pont de chemin de fer[28].

Fichier:Gunboat advance, Battle of New Berne.png
Aquarelle naïve de H.E. Valentine montre la progression de la flottille fédérale sur la rivière Neuse, en dépit de la barricade dressée en travers du courant et du feu des canons confédérés à partir de la rive droite. Trois nuages de fumée surmontent la ville de New Bern, dont le beffroi et le clocher sont silhouettés au loin.

Pendant que les soldats combattent à terre, la flottille de Rowan progresse vers l'amont. Les canonnières passent la barricade aval sans trop de dégâts, puis bombardent Fort Thompson, que les confédérés en retraite abandonnent bientôt (comme les autres casemates) après avoir encloué les pièces.

La flottille fédérale passe alors la barricade amont et commence à bombarder New Bern, augmentant la panique des Confédérés et les empêchant de se regrouper. Puis, comme les ponts ont été détruits, la flottille fait traverser la rivière aux fantassins unionistes. Quant aux confédérés en fuite, ils ne se regrouperont qu'au camp de Kinston (Caroline du Nord) [29].

Chez les confédérés, on compte 64 tués, 101 blessés et 413 capturés ou disparus. Du côté fédéral, on déplore 90 tués, 380 blessés, et un seul prisonnier[30].

Parmi les blessés, Charles Le Gendre, un Français naturalisé américain, major du 51st New York (un régiment de volontaires qu'il a contribué à recruter) est gravement touché à la tête, mais récupérera et sera nommé lieutenant-colonel pour sa bravoure, avant de continuer une carrière étonnante[31].

Suites

(voir le chapitre "Fin de la campagne" de l'article Campagne de Burnside en Caroline du Nord).

New Bern est occupée par les fédéraux (qui y capturent entre autres 41 gros canons[32]) et restera en leur possession jusqu'à la fin de la guerre de Sécession : les Confédérés tenteront de reprendre New Bern un an plus tard, en mars 1863 - ainsi qu'en 1864, mais en vain[33].

L'objectif suivant de Burnside sera le port de Beaufort (qui est gardé par le fort Macon : voir bataille de Fort Macon), et Morehead City, qui ne sera pas défendue par les Confédérés.

Sources

Voir aussi

Bibliographie

  • National Park Service battle description
  • Browning, Robert M. Jr., From Cape Charles to Cape Fear: the North Atlantic Blockading Squadron during the Civil War. Univ. of Alabama, 1993. ISBN 0-8173-5019-5
  • Campbell, R. Thomas, Storm over Carolina: the Confederate Navy's struggle for eastern North Carolina. Cumberland House, 2005. ISBN 1-58182-486-6
  • Davis, George B., Leslie J. Perry, and Joseph W. Kirkley, Atlas to accompany the official records of the Union and Confederate Armies. Government Printing Office, 1891–1895; reprint, Arno, 1978.
  • Johnson, Robert Underwood, and Clarence Clough Buel, Battles and leaders of the Civil War. Century, 1887, 1888; reprint ed., Castle, n.d.
  • Trotter, William R., Ironclads and columbiads: the coast. Joseph F. Blair, 1989. ISBN 0-89587-088-6
  • US Navy Department, Official records of the Union and Confederate Navies in the War of the Rebellion. Series I: 27 volumes. Series II: 3 volumes. Washington: Government Printing Office, 1894–1922. Series I, le volume 7 est le plus utile[34]
  • US War Department, A compilation of the official records of the Union and Confederate Armies. Series I: 53 volumes. Series II: 8 volumes. Series III: 5 volumes. Series IV: 4 volumes. Washington: Government Printing Office, 1886–1901. Series I, le volume 9 est le plus utile.The War of the Rebellion

Notes

- ORA (Official records, armies) = War of the Rebellion: a compilation of the official records of the Union and Confederate Armies. - ORN (Official records, navies = Official records of the Union and Confederate Navies in the War of the Rebellion.

  1. Official atlas, plate 138.
  2. ORA I, v. 9, pp. 224 & 225
  3. Official atlas, planche 40. Voir aussi le dessin accompagnant le rapport de Branch.
  4. Ce pont était un "drawbridge" : il était articulé, son tablier se levait pour permettre le passage des gros bateaux
  5. Battles and leaders, v. 1, p. 6.
  6. Trotter, Ironclads and columbiads, p. 17.
  7. Trotter Ironclads and columbiads, p. 105.
  8. Trotter, Ironclads and columbiads, p. 106. ORA I, v. 9, p. 234.
  9. ORN I, v. 7, p. 109
  10. ORN I, v. 7, p. 112. En fait les mines ne fonctionnèrent pas, leur poudre s’étant sans doute altérée sous l’eau…
  11. Trotter, Ironclads and columbiads, pp. 63 & 64
  12. Browning, From Cape Charles to Cape Fear, pp. 31 - 32
  13. Trotter, Ironclads and columbiads, p. 106
  14. Trotter, Ironclads and columbiads, p. 111. ORA I, v. 9, p. 242
  15. Trotter, Ironclads and columbiads, p. 108. ORA I, v. 9, pp. 242 & 243
  16. ORA I, v. 9, p. 262.
  17. Trotter, Ironclads and columbiads, p. 109 - ORA I, v. 9, p. 202
  18. Trotter, Ironclads and columbiads, pp. 109 &110 - ORA I, v. 9, p. 202.
  19. ORA I, v. 9, pp. 241–244; 262
  20. ORA I, v. 9, p. 202.
  21. ORN I, v. 7, pp. 117 & 118. Rowan répondit d’ailleurs "Connaissant l’effet disuasif d’un obus de 9 pouces, je pensais préférable de tuer un ou 2 de nos hommes plutôt que de perdre notre impact psychologique (sur l’ennemi)"
  22. Trotter, Ironclads and columbiads, p. 111. ORA I, v. 9, p. 244
  23. ORA I, v. 9, p. 212
  24. ORA I, v.9, pp. 223-228
  25. le texte de WP english dit "nine brass field pieces" : 9 pièces de campagne en laiton
  26. ORA I, v.9, pp. 238
  27. phrase extraite de l'article de WP en : "Burnside's North Carolina Expedition" : " Branch’s defeated Confederates fled into New Bern. Hundreds of troops continued on to the railroad depot in town and boarded an outbound train"
  28. Campbell, Storm over Carolina, pp. 90 & 91 - Trotter, Ironclads and columbiads, pp. 116-118
  29. ORA I, v. 9, p. 245 - ORN I, v. 7, pp. 109 à 112
  30. ORA I, v. 9, pp. 211, 246
  31. voir http://academic.reed.edu/formosa/texts/legendrebio.html
  32. selon http://www.cr.nps.gov/hps/abpp/battles/nc003.htm
  33. selon l' Encyclopædia Britannica 1911 : http://en.wikisource.org/wiki/1911_Encyclop%C3%A6dia_Britannica/Newbern
  34. http://cdl.library.cornell.edu/moa/moa_browse.html



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